☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan).
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Malin Bishop-Fields
MALIN ☇ THERE IS NO LIFE AFTER YOU.
→ avatar : astrid bergès-frisbey, la magnifique. → messages : 197 → date d'inscription : 18/07/2010 → âge : 30 → localisation : Surfers Paradise.
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Sujet: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Lun 5 Déc - 12:25
❝ you looking at me but i'm lookin through you. i see the blood in your eyes. i see the love in disguise. i see the pain hidden in your pride. i see you’re not satisfied and i don't see nobody else. ❞
« JE T'EMMERDE. JE ME CASSE. ET TU SAIS QUOI ? JE VAIS ÉCRASER TON FRÈRE SOUS LES ROUES DE MA VOITURE. » que je finis par gueuler sur Kyra, je l'entends rire et je sors de chez moi. J'emmerde Ryan. J'emmerde le monde entier, parce que le monde entier est un enfoiré. J'emmerde cette... comment déjà ? Ah oui, Devyn. Qu'elle crève, cette espèce de dinde pourrie. Putain. J'ai l'impression que je vais fusiller Ryan et cette connasse. La connasse d'abord, ou pas. Je sais pas. Putain, je suis dégoutée. Et je préfère marcher, parce que sinon, je risquerais de rouler sur la moitié des personnes que je pourrais croiser dans la rue et ça serait dommage. Je finirais en prison et je me ferais violer par des lesbiennes en manque de sexe. Bref, non. Je vais aller chez les Levinstone, parce que de toute façon je sais pas où vit l'autre enfoiré de mes deux et si je le savais, ça serait mauvais pour lui. Je crois que je serais capable de foutre le feu chez lui et toutes ses affaires bruleraient et sa salope crèverait éventuellement aussi. Ça serait pas plus mal. Je continue de marcher, croisant le regarde de personne que je connais, je les emmerde, je leur souris pas, me contentant de leur lancer des regards noirs et des sourires faux-cul. Les gens sont des cons et ils servent à rien. Mon téléphone sonne, c'est Kyra, surement pour se foutre de ma gueule. Une des particularités de Levinstone Junior : sa façon de se foutre de ma gueule comme Ryan pouvait le faire quand j'étais en colère. À croire que c'est un truc de famille. Mais j'emmerde les Levinstone, sauf les parents, parce qu'ils m'ont rien fait. Ou si. Kelsey m'a pas prévenu, et elle aurait pu le faire, parce que ça se fait entre personnes qui se font confiance. Putain. Je suis foutrement en colère après le monde entier et tout ça à cause de Connard. De toute façon, c'est toujours le seul qui arrive à me foutre dans des colères noires. Suffit de voir, pendant trois ans, je me suis jamais réellement foutue en colère. Tout du moins, pas comme je pouvais m'énerver contre lui. Il le faisait exprès, mais sur ce coup-là. C'est pas réellement lui qui m'a foutu en rogne, c'est sa sœur, mais c'est à cause de lui. Merde. Pourquoi est-ce qu'il a épousé une connasse que personne ne connait, bordel ? J'arrive juste pas à l'encaisser celle-là. J'arrive devant la porte des Levinstone, je prends une grande inspiration. Oui, je dois être calme suivant qui va m'ouvrir. Si c'est Ryan, la guerre sera ouverte directement. Si c'est Kelsey, faudra qu'elle me dise où il est. Bref, je sonne, j'attends, pas longtemps. « Oh, Malin, comment vas-tu ? Ça faisait longtemps que t'étais pas venue. » Oui. Je sais. Pas de ma faute si quand je viens ici, j'ai plus envie de me pendre qu'autre chose, parce que ça me rappelle trop de trucs que je préfèrerais oublier. Tel que la tronche de Ryan que j'ai pas vu depuis trois ans, où tous les trucs qu'on a pu faire dans cette maison. Parce qu'inutile de dire que toutes les pièces y sont passées. Mais c'est pas à ça que je dois penser en ce moment, pas tout de suite. Kelsey me regarde, je suppose qu'elle a compris que je savais. Je jette un coup d'œil à l'entrée, je vois une veste. Je reconnais le style de Ryan. Génial. Il est là. Je vais pouvoir l'assassiner. « Oui, je sais, désolée. Dis, Kelsey, il est où ? » que je lui demande, pour en venir au fait directement et pas partir dans une conversation dont j'ai éperdument rien à foutre. J'ai rien contre Kelsey, non, pas du tout, mais je suis pas dans un bon moment pour avoir une réelle conversation sans placer des insultes et des coups. Donc. Sérieux. Je dois parler à Ryan. Je dois m'énerver contre lui et le frapper si fort que je m'en pète le poignet. « Dans son ancienne chambre. Écoutes, Malin, je suppose que c'est Kyra qui t'en a parlé, mais ne t'énerves pas trop. » Je lui souris, c'est pas un sourire très très très gentil, mais c'est un sourire quand même. Je veux pas envoyer chier, Kelsey. Elle est largement plus sage que n'importe quelle femme que je connaisse, même ma mère à côté passe pour une rigolote. Bref. « Merci, Kelsey. Et je pense que tu devrais aller faire un tour avec ta voiture, parce que... je vais m'énerver quand même. » que je finis par lui dire, alors qu'elle hoche la tête, préférant suivre mon conseil. Sage décision.
Je regarde Kelsey sortir, oui, je viens légèrement de lui dire de sortir de sa propre maison, mais c'est moins dangereux pour ses tympans. Enfin, c'est pas comme si elle m'avait jamais entendu m'engueuler avec son fils, mais bon. Y a des niveaux quoi. C'est toujours pareil, mais là, j'arrive juste pas à me faire à l'idée. Non, mais franchement. Ce... débile mental a épousé une... Devyn, sans rien me dire ! Me semblait quand même qu'on était sortis ensemble pendant six ans, qu'on a été meilleurs amis pendant... vingt ans et ce con vient pas m'annoncer lui-même qu'il a une femme. Est-ce que c'est une blague ? Je vais le tuer. Je pose ma veste à l'entrée et monte les escaliers qui mènent aux chambres, je connais le chemin par cœur, évidemment, suffit de voir le nombre de fois où je me suis pointée ici. Si je suis revenue dans cette maison, je suis pas retournée dans sa chambre. Trop de trucs auxquels je pouvais pas penser, parce que sinon j'aurais sérieusement fini par sauter d'une fenêtre comme une pauvre fille désespérée de sa vie de merde. Totalement pas moi. J'arrive devant sa porte, elle est fermée. Je suis énervée, je tente quand même de me calmer un peu, parce que si j'y pense réellement, ce ne sont pas mes affaires. Il fait ce qu'il veut de sa vie, après tout, je l'ai quitté alors ça me concerne plus. Je lui ai dit que je l'aimais plus, alors ça me concerne encore moi. Évidemment, s'il croit tout ce que je lui dis, c'est pas de ma faute non plus. Je reste là, devant la porte pendant quelques minutes. Non, je dois pas laisser place au fait que j'ai envie de me pendre parce qu'il m'a remplacé. Je dois garder en tête la colère, c'est tout, rien d'autres. Je veux pas être faible devant lui, il en serait beaucoup trop content et ça serait beaucoup trop facile pour lui. Si j'avais l'autre devant moi, la fille, je crois sérieusement que je la défigurerais. Ryan est à moi, bordel. Je peux pas accepter qu'une espèce de pétasse vienne me le prendre, certes, c'était pas sur mon territoire, sinon, elle aurait même pas pu y penser dix secondes, mais c'est pareil. Fuck off. Elle est conne et je vais la tuer. Et je vais le tuer lui aussi. Il est hypocrite et sa gueule de con va me filer des ulcères. J'entre dans sa chambre et je le vois debout en train de regarder un truc, il se retourne et me voit, il paraît surpris. Dans le fond, je suis persuadée qu'il l'est pas tant que ça, ça me fout un choc de le revoir, mais j'y fais abstraction. Je m'approche de lui vivement, lui fout une gifle et je finis par le pousser de toutes mes forces. Certes, le fait que je le pousse change rien, ou presque rien, mais c'est le geste qui compte, parce que voilà, ça veut dire qu'il me fait chier et que si je pouvais, je continuerais de le frapper. « Alors, Connard, comme ça on est marié ? Ça fait quoi de revenir comme ça, normal, sans avoir rien dit à personne ? Espèce d'enculé. Ça fait quoi de m'avoir remplacé ? T'es qu'un gros con, je te déteste, crève. Je me demande comment j'ai fait pour te supporter pendant si longtemps. J'espère au moins que t'es content avec elle, alors quoi ? Bientôt vous allez faire des gosses ? Bonne vie, salaud. Amuse-toi bien. » que je finis par lui dire, avant de lui foutre une autre gifle. Putain, je le déteste, sérieusement. Je sens son regard sur moi que je soutiens, parce que sérieusement, je lui en veux là. Alors ouais, c'est sûr, il doit m'en vouloir aussi et je peux comprendre qu'il ait lui aussi envie de me bruler vive pour ce que je lui ai fait subir quand je suis partie, mais il a pas été le seul à souffrir de ça, même si j'ai pas le droit de m'en plaindre parce que c'est de ma faute. Si les rôles étaient inversées, c'est clair que je voudrais le tuer. Mais j'ai le droit de lui en vouloir aussi, merde. Il s'est marié bordel, au bout de trois ans, ou même moins avec une inconnue. Ça me rend folle.
Ryan Levinstone
« Motherfucker in plain sight. »
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Dim 11 Déc - 22:33
« maybe it was never meant to be after all... »
Deux, peut-être trois semaines que j’suis là. J’crois pas que ce soit une bonne idée que j’sois revenu, surtout parce que mes parents ont pas été au courant de mon mariage avant que je débarque et que ma mère remarque l’alliance à mon annuaire gauche. Elle m’a giflé, m’a dit que j’aurais quand même pu l’appeler pour le lui dire et qu’elle est pas fière de la manière dont j’me comporte depuis ces dernières années. C’était la première fois de ma vie qu’elle levait la main sur moi, et je l’ai jamais vue autant en colère. Elle a rien dit à mon père au début, mais il a compris qu’elle était fâchée et il est venu me sermonner sur ma ‘connerie internationale’. Mes parents sont des gens bien, j’en doute aucunement et ce sera probablement jamais le cas, je sais aussi pourquoi ils l’ont mal pris, en même temps quand j’y pense j’aurais sûrement rendu la vie du gosse qui m’aurait fait ça un enfer parce que ça se fait pas. « Ryan, je suis vraiment déçue de ton attitude. Je suis ta mère, pas ta pote, ta mère. Ce n’est pas quelque chose que tu peux tout simplement mettre de côté. Je ne t’ai jamais abandonné quoi qu’il arrive et je ne comprends pas comment ça se fait que tu m’aies juste évincée comme si je n’étais rien et que je n’avais pas mon mot à dire. À ce que je sache, Devyn ne t’a pas porté pendant neuf mois, ni poussé comme une enragée pour te donner la vie, c’est moi qui l’ai fait ! » C’est là que j’ai reçu la gifle. J’me souviens plus de ce que j’ai dit, sûrement rien parce que j’étais quand même sous le choc, j’crois. Le discours de mon père a ressemblé à « T’as blessé ta mère, tu devrais avoir honte. Tu sais à quel point elle t’aime et à quel point elle s’est dévouée pour toi. » Après ça il s’est cassé et j’suis resté dans un coin pendant un moment. Pensant au fait que sur ce coup, j’aurais dû inviter mes parents, c’aurait été moins pire que si j’avais rien dit. Ça fait quand même presque trois ans qu’on est ensemble, ou un truc dans le genre. J’y pense pas, je compte pas, j’ai compté que pour Malin et ça doit sûrement être la seule raison pour laquelle je sais qu’on est restés ensemble six ans. Ça aurait sûrement été neuf au jour d’aujourd’hui si elle avait pas décidé de me tourner le dos sans aucune explication valable. Le fait qu’elle me dise qu’elle m’aimait plus a brisé quelque chose et j’ai jamais compris comment j’devais faire pour le récupérer. Hors, je savais même pas ce que c’était, je savais juste que c’était pas là. Elle m’a foutu dans un creux dans lequel j’continuais de creuser mon trou parce que j’trouvais pas d’issues et que de toute façon ça servait à rien de me battre pour une relation qui était vouée à l’échec depuis quelques temps déjà. J’voulais pas ouvrir les yeux parce que j’me disais que ça finirait par s’arranger comme toutes les autres fois et finalement, quand elle y a mis fin, j’ai réalisé que j’avais ma part là-dedans et que j’avais merdé bien comme il faut, mais j’ai tenté de m’excuser et de la retrouver, elle a rien voulu savoir, j’ai laissé tomber. J’me suis dit que si elle voulait pas que ça fonctionne, j’vois pas pourquoi je me serais tué à la tâche. Elle m’a tourné le dos et m’a jamais redonné de nouvelles, elle a fait comme bon lui semblait et a été trouver son bonheur ailleurs que dans mon lit. J’lui ai jamais pardonné de m’avoir quitté sans raison valable autre que ça. Après toutes ces années de relation et d’amitié, elle me devait mieux que ça, plus que ça. Elle a toujours tenté de me mettre sur le dos que j’étais le seul fautif, mais elle faisait des conneries qu’elle réalisait pas sauf quand je m’énervais pour vrai et qu’elle se rétractait ensuite en disant que c’était pas de sa faute et que j’étais bien pire. On avait des millions de failles, mais on a toujours trouvé un moyen de les amincir quand on se retrouvait en privé, que ce soit dans notre appartement ou n’importe quelle place publique. On réglait nos conneries de problèmes par le sexe, ça fonctionnait bien, mais ça suffisait pas apparemment. Cette fille, je l’ai aimé à en crever, maintenant je la hais pour avoir disparu et j’estime que je lui dois plus rien. Ce qu’il m’reste à faire à présent, c’est lui dire en face que j’veux rien savoir d’elle et de sa nouvelle vie.
J’suis dans mon ancienne chambre. Je sais pas trop c’que j’fous là, j’devrais être ailleurs, parce que tout me revient au putain de visage comme si j’étais jamais parti et que j’avais remis les pieds ici pendant les vacances comme j’le faisais avant. J’ai coupé contact avec les gens d’ici quand Devyn est entrée dans ma vie, j’voulais pas qu’elle les connaisse parce que j’me disais que c’était pas important. Qu’ils allaient la juger parce que c’était pas Fields – ce qui, je sais parfaitement, est vrai – ils sont comme ça. Vu que tout Surfers Paradise savait que quand Malin et moi on s’est cassés à New York, c’était en tant que couple et qu’on allait sûrement revenir en étant mariés et elle enceinte, ou des trucs dans le genre. Cette image mentale me donne envie de tout fracasser, et surtout la gerbe parce que Fields est qu’une connasse et qu’elle mérite rien du tout. « Ryan, je vais faire à manger, tu invites Devyn ? » Ma mère et ma femme se sont vues brièvement parce qu’elle y tenait absolument, mais jamais formellement parlées de quoi que ce soit parce que je sais que ma mère va se faire un plaisir de me foutre la honte en ressortant des albums avec des photos humiliantes. Mais de l’autre côté, j’ai pas envie qu’elle le fasse parce que y’a Malin sur 95% des photos dans ces albums et que les questions vont pleuvoir ensuite. J’ai pas envie de me faire exécuter au bûcher pour de telles stupidités, j’suis pas revenu pour renouer avec mon passé mais pour faire avancer mon futur. Devyn représente mon futur, notre future maison, nos futurs gosses, sûrement le restant de nos jours ensemble, j’sais pas. « Non, on a des trucs de prévu. » Elle hoche la tête et s’en va. Elle le prend encore mal et elle sait que j’tente d’éviter tout contact entre elle et Dev. J’me le dois, j’peux pas la plonger dans ma vie de famille ici alors qu’on vient d’arriver. Bref, j’ai des trucs à prendre ici que j’vais pouvoir foutre à l’appart, parce qu’ils ont une valeur différente que matérielle et que j’y tiens quand même. J’veux pas prendre trop d’objets qui vont me rappeler des événements que j’préfèrerais oublier. J’entends des bruits de pas dans le couloir, j’repense au fait que j’me sois pris la tête avec Kyra l’autre jour pour des conneries, c’est tellement débile. Elle est la personne qui compte le plus pour moi, avec ma mère – mon père vient après. J’comprends pas comment on a fait pour foirer au point qu’on veuille plus se parler. C’est la première fois que ça arrive et ça me fout les nerfs. J’ai manqué tout péter quand j’suis revenu ici parce que j’avais la rage de tout. Ma mère m’a calmé et m’a dit que j’devais m’excuser parce qu’elle était dans un état fragile. Ouais, parce que maintenant qu’elle est enceinte de Connor, je dois faire gaffe à c’que j’dis ? C’est bon, ce petit connard de merde va manger mon poing dans la gueule et j’en ai rien à foutre. Il mérite pas de vivre après ce qu’il a osé me faire. Ce salopard est allé baiser ma petite sœur dans mon dos et lui a foutu un rejeton dans le ventre. C’est quoi son putain de problème ? Il a clairement pas toute sa tête pour mess avec moi comme ça. J’vais lui faire la peau, j’vais lui faire regretter son existence et surtout d’avoir eu le culot de me dire à chaque fois que j’lui ai demandé qu’il se passait rien avec Ky’. La porte de ma chambre s’ouvre en grand et Ma… lin y entre en grand. What the fuck ? Je me lève et elle me pousse, me frappe, me fout une gifle pour couronner le tout. Elle est pas bien elle non plus, et ce sera donc la deuxième que j’vais remettre en place depuis mon retour ici. « ALORS LÀ JE SUIS BAISÉ ! » Que je dis en regardant le ciel, levant les mains et avec un sourire narquois et ironique sur mon visage. « Malin ! Comme j’suis content d’te revoir ! Comment va la vie ? Ça se passe bien ta mission de faire chier les gens quand ils veulent pas te voir la gueule ? J’dirais que ouais parce qu’apparemment tu prends ton rôle très au sérieux ! » Après les deux gifles auxquelles j’ai eu droit, je lui fais goûter son propre remède en la plaquant contre le mur de ma chambre et en bloquant ses bras le long de son corps. Elle fulmine de rage. Je l’ai remplacé, han ? Ouais, effectivement. « Ensuite, va te faire FOUTRE et sors de ma maison, t’as rien à y faire ici et t’es pas non plus la bienvenue. Peut-être que mes parents veulent de toi dans leur vie, mais moi non et ça depuis bien longtemps. » La remarque sur mon mariage, la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Et ouais, pour répondre à ta question, je t’ai remplacé et je suis heureux avec elle. Elle me fait bander comme personne et on est actuellement entrain de parler de faire des gosses et surtout combien on en veut. T’es contente ? T’as eu les informations que t’es venue chercher ? Maintenant dégage. » Je la prends par le bras et vu que j’suis un vrai gentleman je vais l’escorter jusqu’à la porte moi-même avant de la lui claquer au visage. On descend les escaliers étroitement parce qu’elle se débat et veut pas bouger. J’me décide donc à la prendre sur mon épaule comme un sac de patate et je la mets devant la porte d’entrée – fermée – et m’apprête à l’ouvrir.
Malin Bishop-Fields
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Lun 12 Déc - 17:30
Je pourrais agir comme si le fait que Ryan se soit marié me fait que dalle. J'aurais pu venir chez lui, parler avec sa mère en sachant qu'il était là et faire comme si je m'en foutais. Honnêtement, ça m'aurait couté moins d'énergie que venir me casser le cul à évacuer la rage qui m'a envahi à la seconde même où Kyra m'a annoncé la super nouvelle. Si j'étais une super meilleure amie/ex, je devrais lui dire : félicitations, j'espère que vous allez être heureux, avoir beaucoup d'enfants... et toutes ces conneries qu'on dit par simple politesse. Lui dire que je veux qu'il soit heureux avec cette... connasse. Mais non, c'est carrément pas possible. J'ai jamais réussi à faire la faux-cul avec lui, même pour l'énerver. Je peux lui dire des trucs que je pense pas, le traiter de tous les noms à cause de la colère, mais je peux pas agir comme si tout allait bien. Alors oui, j'aurais pu venir là, sourire comme une débile au lieu d'arriver comme une folle enragée qui frappe et insulte, mais au moins, ça laisse pas afficher la tristesse que je peux ressentir et qui va certainement pas montrer sa sale gueule de sitôt. D'abord, je dois passer mes nerfs. Ça fait quand même trois ans que je me suis pas vraiment énervée et peut-être que dans le fond, ça m'a manqué, ou pas. J'en sais rien. En même temps, je crois que la vie calme et plate, c'est pas fait pour moi. Ça me fait bien trop chier pour pouvoir réellement avoir une vie de ce genre, mais c'est pas la question. La question est que Ryan est un gros lâche. Je lui ai pas demandé de nouvelles, c'est vrai, mais honnêtement, ça aurait servi à quoi ? Il aurait pas voulu me parler, je le connais bordel, je le connais trop bien et je sais qu'il est rancunier. Je sais qu'il m'en veut et qu'il va m'en vouloir jusqu'à ce qu'il se soit vengé. Sauf qu'en ce moment : je me fous de sa vengeance, je me fous de savoir si je l'emmerde – j'espère que c'est le cas –, je me fous de savoir s'il est heureux avec cette salope, je me fous de tout. Je veux juste me venger. Me venger parce qu'il avait pas le droit de se marier, en tout cas, pas sans me le dire. Ou le dire à sa mère, qui l'aurait dit à Kyra, qui me l'aurait dit. Parce que vu la façon dont j'ai détruit mon téléphone deux semaines après mon retour il y a trois ans quand je l'ai rallumé, il aurait pas pu me le dire par appel ou sms, vu que j'ai aussi changé de numéro. La raison pour laquelle mon téléphone a explosé sur le sol me semble évidente : j'ai vu les messages de Ryan. Je me suis énervée, il a malencontreusement été se suicider contre le mur. Bref. Tout ça pour dire que j'arrive pas à me faire à l'idée qu'il soit avec une autre. Je veux dire... bordel, il m'emmerde. Je suis en colère et j'ai envie de tout casser sur sa face de con maintenant qu'il est devant moi. Mais je préfère sentir son regard mécontent, parce que je viens de le gifler et ça doit pas être la première baffe qu'il se mange de la journée. Faut dire qu'il mérite tous les coups qu'il peut se recevoir et les insultes qu'on peut lui envoyer. Je le déteste. Je déteste sa connasse. Il m'emmerde. J'ai envie de le frapper encore et encore jusqu'à ce qu'il saigne, parce que... sa gueule de con m'emmerde. J'aurais même pas dû venir, parce qu'il me dégoute là tout de suite. J'ai pas envie de l'écouter, j'ai juste envie de lui hurler dessus comme si j'avais pas crié depuis dix ans. Comment il l'aurait pris, lui, si j'étais marié à un mec random, que personne ne connait, qu'il ne connait pas lui non plus et bref : un autre que lui quoi ? Il le prendrait mal, me poserait des questions auxquelles j'aurais pas envie de répondre pour me faire culpabiliser, me foutre mal à l'aise et bien plus encore. Ryan a toujours été très bon à ça, me foutre mal à l'aise ou m'en envoyer vachement dans la face, histoire de bien m'énerver, pour ensuite tout résoudre par la même chose à tous les coups : le sexe. Au moins, c'était toujours simple. On risquait pas d'avoir trop de changements, sauf que suivant la dispute qu'on venait d'avoir, c'était plus ou moins puissant. Et c'était facile, même si ça résolvait pas toujours complètement la situation, parce que même après, parfois, il y avait encore des restes. Les petits trucs qu'on a du mal à laisser passer à cause de la fierté ou des conneries de ce genre-là. Mais je sais pas, c'était comme ça et on sortait plutôt pas mal avant que je le quitte pour revenir ici. Dur, parce que... j'ai trop agit sur un coup de tête et je savais que je pouvais pas revenir en arrière. Que j'aurais dû y réfléchir à deux fois.
Le regard qu'il me jette après que je l'ai giflé est un mélange d'ironie et d'un air glacial. Bon, ça, ça m'étonne pas. Et encore, là, il est surement pas à son maximum. Il sourit moqueusement après avoir sorti sa phrase qui venait du cœur. Surement que ça le fait chier que tout le monde le traite de con, en même temps, les gens disent juste la vérité. Que ça lui plaise ou non. Ça faisait longtemps que je m'étais pas engueulée avec lui, trois ans et dans le fond, ça m'a peut-être un peu manqué, mais je dois pas m'attarder là-dessus pour l'instant. En tout cas, extérieurement, j'affiche toujours ma gueule de folle, parce que c'est le seul moyen que j'ai pour lui faire comprendre que je le déteste, qu'il peut crever et que sa gueule me donne la gerbe. Parce que ouais, sa face de connard m'emmerde. Il fait genre que ça lui fait rien de me revoir, que ça le fait plus chier qu'autre chose. Certes, il le pense surement vraiment, mais c'est parce qu'il m'en veut toujours. Il m'en a pas encore assez fait baver pour pouvoir se permettre de penser une seconde que je l'ai manqué. Ce serait trop facile pour moi sinon, faut pas rêver. « Je te fais chier ? Tant mieux, c'est le but. » que je lui réponds sèchement, un regard noir au visage, lui rendant largement son sourire d'enfoiré, qu'il aborde seulement pour les grandes occasions de ce genre. Il me plaque sans aucune douceur contre la porte – faut pas en attendre trop de sa part non plus – et tient mes bras le long de mon corps. M'empêchant de lui foutre une autre gifle, que je lui aurais probablement mise après avoir entendu ce qu'il me dit. Je tente de me dégager, j'y arrive pas, peine perdue, il est trop grand, il a trop de muscle et ça me frustre. C'est pas comme si j'avais vraiment réussi à me défaire de ses bras quand il décidait que je bougeais pas. Ou les fois où il m'a aussi plaqué contre un mur/une porte et m'a empêché de bouger. Il m'emmerde au plus haut point quand il fait ça et il le sait très bien, ça l'amuse je suppose, mais fuck off. C'est qu'un trou du cul. Il continue de m'en foutre dans la face, sans me laisser bouger, alors que je le regarde de plus en plus agressivement, le problème quand il va me lâcher, c'est que je vais pas pouvoir le frapper, ça serait trop prévisible et il attraperait mon bras avant que j'ai eu le temps de faire quoique ce soit. Il me connait trop bien sur ce point-là. Surement que répondre à l'attaque par l'attaque, c'est pas la meilleure solution, mais j'en ai rien à foutre, j'ai toujours fait comme ça avec lui et ça risque pas de changer. « Je suis ravie de savoir que tu bandes avec elle, c'est mieux pour faire des gosses généralement. Mais viens pas me dire que tu la baises mieux que moi, je pourrais me foutre de ta gueule. Puis, je suis sûre qu'avec elle, la vie doit être paisible. Elle doit jamais t'envoyer chier comme je pouvais le faire, vos relations sexuelles doivent tellement être excitantes. Tu pourras m'en dire plus, mais une autre fois. » que je lui dis, avec pas mal de sarcasme dans toutes mes phrases. Parce que oui, savoir qu'il bande avec elle, c'est bien, ça me fait plaisir qu'il se confie à moi là-dessus, je veux dire ; je veux bien être sa psychologue, mais je suis au courant qu'il lui arrive de bander, j'ai été avec lui pendant six ans, donc je pense le savoir. Après, savoir qu'il bande avec sa femme, c'est une information qui vient de compléter ma vie, je me sens vraiment une femme accomplie maintenant. Avant ça c'était avant qu'il commence à décider de me dégager. Il m'attrape le bras, il me fait mal ce con et il commence à vouloir me faire descendre les escaliers sans aucune délicatesse, sauf qu'il a pas compris que je peux faire ma teigne si je veux et que si je décide de pas mettre du mien pour descendre, il pourra pas me forcer... quoique. Je me retrouve sur son épaule. Enculé. « LÂCHE-MOI, TÊTE DE CON ! LÂCHE-MOI, RYAN ! » je remue mes jambes dans le vide et lui fout des coups dans le dos. Mais il va me lâcher oui ? Il me repose, je suis de dos à la porte, face à lui et il commence à l'ouvrir, je l'en empêche en lui attrapant le bras et en le poussant encore une fois ; l'effet est même que tout à l'heure, c'est toujours le geste qui compte. « Tu veux jouer au plus con, Ryan ? Très bien. J'ai pas fini de te poser des questions, dis-moi pourquoi t'as dit à personne que t'étais marié avec elle ? T'avais honte d'elle ? Ou t'avais honte de tes parents, de ta sœur, de Connor ? Ou alors, t'avais peur que je la rencontre, c'est vrai, j'aurais pu lui raconter comment tu fais chier et à quel point tu peux être casse-couilles. Ça aurait pu la faire... fuir. Bon, il est clair que ça aurait pas été la première fois qu'une de tes copines se casse à cause de ça. » que je lui dis, m'étant plus de tonus dans la dernière phrase. Oui, je le fais exprès. Oui, je vais lui faire mal, mais de toute façon, tout ça va partir dans un putain de concours ayant pour sujet le fait de faire le plus de mal à l'autre possible, de façon à pas être le plus blessé des deux. Je sais que je vais le regretter après, mais je m'en fous, je suis trop énervée pour pouvoir penser à deux fois à ce qui sort de ma bouche. « Et raconte-moi une belle histoire, ça fait combien de temps que t'es marié avec elle ? J'espère que ça fait plus d'un an, je devais te manquer tellement que tu t'es dit qu'en me remplaçant, ça t'enlèverait un bon gros vide. J'espère sincèrement que ça a fonctionné. » que je lui lance, un sourire de salope s'affichant sur mon visage. Je fais comme si je m'en foutais, que ça me faisait rien et qu'au contraire, ça m'amusait plus qu'autre chose, mais il peut pas savoir que c'est le contraire. Parce que j'affiche aucune émotion sur mon visage ; juste la colère. « J'espère aussi que tu l'aimes vraiment, d'ailleurs, tu lui as déjà dit je t'aime ? Parce que c'est des mots qui ont du mal à sortir de ta bouche, enfin, je me souviens les avoir vaguement entendus quand je me suis cassée, dommage que je me sois pas retournée. » que je finis par lui dire, me sentant mal juste après, mais là encore, je laisse rien transparaitre. Je veux pas qu'il pense que ça me fait quelque chose de lui faire mal et encore, je sais même pas si ça lui fait mal. Quoiqu'il est pas si infaillible que ça.
Ryan Levinstone
« Motherfucker in plain sight. »
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Dim 18 Déc - 0:51
Malin est drôle, mais Malin commence à m’énerver et si Malin continue comme ça, Malin va se retrouver sur le cul sur le trottoir comme une pauvre sans-abri qui vient de se faire jeter comme un déchet. J’ai bien de la patience – quand je veux – mais faut pas non plus dire des stupidités et jouer à l’innocent après. C’est bon, elle pense que ses grimaces vont me faire flancher, mais flancher pour quoi ? C’est elle la plus vulnérable de nous deux et c’est aussi elle qui a aucune stabilité pour l’instant. C’est pas ma faute si elle m’a quitté, ouais bon ok un peu. Par contre, c’est pas ma faute si elle est pas passée à autre chose. Ça fait quand même trois ans que ça s’est passé… Elle a la masse de mecs qui lui couraient après, que ce soit à New York ou ici, alors pourquoi elle est avec personne ? Elle peut pas me mentir en me disant que c’est le contraire, parce que ma mère me l’a dit – qu’elle était encore seule – et qu’elle pense qu’elle s’est jamais vraiment remise de notre rupture. Elle m’aime plus, donc je vois pas en quoi ça lui ferait encore du mal. Et si c’est encore le cas – qu’elle ait des sentiments pour moi – elle peut aller se faire foutre ailleurs parce que j’en ai plus rien à battre. Qu’elle ose rentrer chez moi, dans la putain de maison où j’ai grandi et que j’ai quitté à regrets, pour me dire que je fais que des gaffes, c’est genre la meilleure du siècle. Elle est tellement bien placée pour parler en même temps. Madame la Sainte-Nitouche devrait remporter la palme de la pureté parce qu’elle a un visage d’ange et que personne se doute que c’est qu’une mégère égocentrique qui se fout carrément d’écraser les autres si elle peut se procurer son propre plaisir et le rush d’adrénaline qui lui permet de fonctionner correctement. Je la hais, ça se sent, non ? Pourquoi elle est juste pas capable de le déceler et de me foutre la paix une bonne fois pour toutes. Elle m’a toujours reproché de jamais avoir le courage de m’engager, de faire quoi que ce soit de vraiment sérieux avec elle, et quand je le fais pour de vrai, elle vient me péter des crises de gamine de douze ans en crise de préadolescente ? J’dois sérieusement être largué parce que ça fait clairement aucun sens. « Notre vie sexuelle est tellement bonne, t’as même pas idée. Non, elle m’envoie pas chier autant que toi, parce qu’elle est pas aussi chiante et surtout moins centrée sur elle-même, ce qui fait que c’est beaucoup plus facile d’avoir une bonne relation. Tu devrais l’essayer, parfois… Mais ça, c’est si tu trouves un mec qui te supportera éventuellement comme je l’ai fait. » Une fois que je l’ai descendue en bas et qu’elle est bien énervée. J’en rajoute. J’aime faire empirer la situation, plus elle s’énerve, plus je sais que ça l’affecte. Enfoncer le couteau dans la plaie, y’a pas meilleur moyen de faire comprendre à la personne en face qu’on se fout royalement de sa gueule. Malin est tellement facile à manipuler, je pèse sur tous les bons boutons, sa bouille de rage me fait grandement sourire. Je croise les bras, j’la regarde faire son spectacle en attendant qu’elle arrête de s’agiter. J’lève les yeux en l’air, ainsi que la tête – faire genre qu’elle m’ennuie et que j’m’endors. « J'ai toujours été le plus con de nous deux, j'crois que tu le sais alors j'vois pas pourquoi tu poses la question. Et pour ton information - vu que t'as l'air de vouloir connaître les détails croustillants de ma vie sans toi, heureusement - j'ai rien dit parce que je savais que tu serais capable de débarquer à New York pour la faire changer d'avis, et personnellement, j'ai pas envie qu'une personne comme toi gâche ma vie plus qu'elle l'a déjà fait, so... » J’hausse les épaules, j’la regarde dans les yeux, mon regard plein de haine. Elle le sent la percer, parce qu’elle serait pas entrain de se décomposer comme ça si c’était pas le cas.
« Mes parents m'ont jamais fait honte, Kyra et Connor non plus pour ton information, et donc il reste plus que... attends, oh ouais, toi. » Mon sourire, ma foi persistant, tourne à l’ironie totale et complète et je me concentre de nouveau sur elle. « Donc ouais, t'aurais raconté des conneries, parce que tu peux jamais t'en empêcher, en même temps avec ta grande gueule... Et c'aurait sûrement pas été la première fois qu'une de mes copines se casse, mais tu vois j'ai eu la chance de tomber sur elle et maintenant, regarde où on en est... On est mariés depuis deux ans et comme tu as si bien pu le remarquer, on est heureux comme jamais ! » Je m’assoiffe du malheur des autres, c’est presque toujours comme ça que j’ai fonctionné. Je l’ai fait pour les gens qui me servaient à rien, je faisais rien pour les aider et ils me le rendaient bien. Je suis trop indifférent au monde pour être heurté par quelque chose qui est pas profondément personnel. Dans cette situation, j’dois dire que je serais prêt à pousser jusqu’au bout, pour la faire chier, pour lui faire avouer qu’elle a eu tort et qu’elle aurait pas dû se mettre en guerre avec moi. « Quel vide ? Le vide amer que t'as laissé en partant et que j'ai rempli hm, deux jours après ? Devyn a fait que me compléter plus que t'as jamais pu le faire. » Le genre de phrase sanglante et motherfucker à souhait que je pourrais sortir. Sûrement la pire insulte que je lui aie jamais faite, mais la vie est une chienne qu’il faut apprendre à dompter par les cornes. Si Malin peut pas prendre ça, elle est pas aussi solide que j’le croyais. Si Kyra m’entendait, elle me dirait que c’est immonde et que si un mec lui avait dit ça, elle lui aurait sûrement fait sa fête. Bref, c’pas comme si je pouvais lui demander son avis en ce moment, c’est à peine si on se parle, si on a vraiment envie de se parler. J’pense que la tension que j’ai avec mon entourage joue beaucoup sur mon humeur et surtout mon taux d’ironie du jour. Fields a mal choisi son jour pour venir jouer à la victime, parce que j’ai aucunement l’intention de la laisser s’en sortir. « Je lui ai dit que je l’aimais après lui avoir dit oui le jour de notre mariage. J’ai la vidéo si tu veux, j’peux te la montrer vu que t’as l’air de vraiment le vouloir. Faut aussi que tu saches que le fait que tu te sois jamais retournée m’ait donné l’occasion de la rencontrer, ce qui tombe terriblement bien, non ? Merci Malin, vraiment. Merci de m’avoir fait rencontrer la femme avec qui j’ai envie de passer le restant de mes jours. » Faut croire qu’à chaque remarque, elle se défait un peu plus. C’est plus du sang qui coule dans ses veines, c’est de la rage pure et dure et je suis certain qu’au moment-même où je le pense, elle me déteste à vouloir en prendre un couteau et m’arracher les trippes, les brûler et les donner à manger aux rats qui logent les tuyaux de son appartement.
« Bon… t’as fini ? Parce qu’à part ça, j’ai autre chose à foutre que de t’entendre me casser les couilles pour des conneries. » Ce qui est vrai. J’ai des occupations à remplir et je dois surtout trouver un moyen de me casser de tout ça parce que sinon j’vais devenir cinglé et péter un sérieux câble. J’ai presqu’envie d’établir un contact physique avec elle, pour intensifier la tension palpable et étouffante qui se trame dans l’air. C’est pas une bonne idée, mais quand est-ce que j’en ai moi, de bonnes idées ? « Tu m'as remplacé, nia nia nia... Tu t'entends parler des fois ? On dirait un bébé à qui on a pris la poupée. J'suis pas ton jouet, je t'appartiens pas, je fais c'que j'veux et c'est certainement pas toi qui vas me faire sentir mal sur les décisions que j'prends alors que ton avis je me le fous profond dans le cul. » J’m’approche d’elle en disant ça. Elle a le souffle court, j’me surprends à avoir le cœur qui bat un peu plus vite. Elle arrête d’inspirer un moment. Cinq, quatre, trois… Elle se met à me frapper de toutes ses forces, m’insultant de tous les noms. Elle pleure de rage… Je savais que ça viendrait, je me demandais seulement quand et comment elle allait s’y prendre pour pouvoir me frapper pour de bon. Ses coups me percutent le visage, le torse, elle est en fu-rie et c’est magnifique. Je bloque la plupart de ses coups et ceux qui m’atteignent me font soupirer – parce que soyons sérieux, Malin est petite à côté de moi, littéralement – et elle est rarement parvenue à me faire mal. Elle continue son manège quelques instants en gueulant comme une déchaînée jusqu’à temps que je décide de stopper tout ça. « Ça va gamine, tu m’as assez tapé. Si t’es pas contente, va jouer dans ta chambre et fous-moi la paix pour de bon. » Son visage est rouge, elle a la respiration saccadée. Je l’ai jamais vu dans un tel état. C’est un mélange de colère, de rage, de peine, de souffrance… Elle veut continuer d’envoyer des coups, je prends ses poignets dans mes mains et longe ses bras le long de son corps, l’empêchant de faire quelque mouvement que ce soit. Je la coince dans un espace restreint et laisse ma posture étouffer sa petitesse. « T’as perdu. » Haussant un sourcil, je garde mon éternel sourire sur les lèvres et attends une nouvelle vague de réactions violentes.
Malin Bishop-Fields
MALIN ☇ THERE IS NO LIFE AFTER YOU.
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Dim 18 Déc - 13:20
Je savais que ça irait sur ce terrain-là. C'était trop évident qu'on allait commencer à vouloir jouer au jeu de celui qui tueras le mieux l'autre sur place. Il est clair que Ryan a toujours été très bon à ce jeu-là, c'est même qui lui avait tendance à gagner à tous les coups, parce qu'il trouvait toujours des arguments à rajouter par-dessus les miens. Rares étaient les fois où j'avais le dernier mot, mais je savais quand même qu'il y avait des trucs qui marchaient, même s'il le montrait pas. Ryan montre rien de toute façon, sauf la colère qu'il peut ressentir et la joie. Le reste, c'est le néant en surface, en tout cas, quand on le connait pas ou qu'on cherche pas à trouver les failles. Et même quand il était petit, il se foutait déjà de la gueule de tout. Un pur emmerdeur de naissance, un peu comme Kyra, sauf que Kyra m'emmerde pas à moi, donc ça me va. Ryan m'emmerde. Il sait trop bien où aller me provoquer, les mecs qu'il doit me dire et l'air qu'il doit adopter pour me faire réagir tout de suite, me rendre folle au point que je lui hurle dessus. Ce pouvoir qu'il a sur moi me dérange, parce que si c'était le cas, je pouvais vraiment adopter une attitude du genre : ce que tu dis m'atteint pas. Mais je peux clairement pas, parce que de toute façon, j'ai jamais vraiment pu faire comme ça avec lui. Et ça me fait chier quand je le vois agir comme ça avec moi, parce qu'il y arrive trop bien. À faire genre que tout ce que je peux dire ou faire le gonfle plus qu'autre chose alors qu'il pourrait faire autre chose/être ailleurs plutôt qu'en face de moi. Mais en ce moment, je me fous complètement qu'il soit pas content de me voir, qu'il apprécierait grandement que je me casse de chez lui et que j'arrête de lui gueuler dessus alors que c'est moi qui suis partie il y a trois ans de ça. Et bah tant pis pour ta gueule. Je veux pas sortir, parce que j'ai besoin de m'énerver contre lui. J'ai besoin de lui faire savoir que ça me fait chier sans pour autant l'avouer vraiment, parce que je peux clairement pas le permettre. Ce serait comme lui dire tout de suite que je suis vachement plus faible que lui et il pourrait trop souvent l'utiliser contre moi alors je lui dirai pas, tout simplement. J'arrive pas à me faire à l'idée que je pourrais éventuellement le voir avec une autre fille. Merci, quand on était au lycée, ça me rendait déjà folle de rage de le voir rouler des pelles à des grosses pétasses pour pas avoir l'envie de le revivre. Oui par là, je veux dire aussi que sa femme est une grosse pétasse, parce que d'après moi, c'est clairement le cas. Le voir-là, affiché un sourire et me dire au passage que sa vie sexuelle avec l'autre est géniale, que je suis une égoïste et en gros, que je suis incapable de me trouver un autre mec que lui, ça m'énerve un peu plus que je le suis déjà. À croire que j'aime bien m'en manger plein la face, parce que je suis toujours devant lui. Que sa vie sexuelle soit bonne, ça, je veux le croire. Qu'il me traite d'égoïste, ça, par contre j'aime pas. Je lui permets pas de me dire ça simplement parce qu'on s'engueulait tout le temps. C'est pas parce que j'acceptais mal que des filles le draguent que je suis qu'une égoïste. S'il en a rien à foutre de tout, c'est pas mon cas et j'y peux rien. Et je vois pas pourquoi j'aurais à me justifier. Il me dit tout ça comme si lui était le mec parfait dont toutes les filles rêvent alors que clairement, je l'emmerde, parce qu'il est pas mieux que moi.
« Je suis qu'une égoïste ? Pourquoi ? Parce que je t'ai largué sans penser à ce que ça pourrait te faire ? Parce que je te faisais des crises pour tout et n'importe quoi ? Non, mais attends, bientôt tu vas me dire que toi, t'es la personne la plus facile à vivre que la Terre aie jamais porté ? Connard. Et tu crois quoi ? Qu'après six ans de relation avec toi, j'avais tout de suite envie de me taper un autre emmerdeur tel que toi ? Non. Tout le monde n'est pas aussi rapide que toi, Ryan. » Je suis énervée et si je voulais, je pourrais lui foutre une autre gifle juste pour qu'il arrête de me faire chier, sauf que ça aurait l'effet inverse. Il irait encore plus fort dans les attaques et j'en ai pas envie, pas tout de suite. Il croise ses bras sur son torse, probablement las, prenant cet air juste pour m'énerver encore plus. Ma respiration est irrégulière et rapide à cause de la colère que je ressens. Ça doit se lire sur mon visage et c'est certainement pour ça qu'il a cet air si fier de lui sur sa gueule de con. Je l'emmerde à agir comme ça, à faire comme si ce que je lui dis l'intéresse pas. Enfoiré de mes deux, me donne pas envie de te frapper entre les deux jambes juste pour que tu puisses plus baiser ta salope. « Si je t'ai tant pourri la vie que ça, pourquoi t'es pas parti avant que je le fasse ? Pourquoi t'as pas eu le courage de me jeter ? Tu penses vraiment que je serais venue jusqu'à là-bas pour la faire changer d'avis ? Tu me prends vraiment pour une conne désespérée. J'aurais pas pris cette peine, elle t'aime apparemment trop pour qu'une fille lui fasse changer d'avis sur ses sentiments, non ? » que je lui dis en guise de réponse à sa dernière remarque. Je le regarde dans les yeux, ce que je ressens m'oppresse. Il me hait en ce moment, je le vois, je le déteste aussi, on est quittes. Il mérite que je le regarde comme ça et je suppose que je le mérite aussi, sauf que je l'avouerai pas et lui non plus avouera rien. J'aime pas son regard, mais j'essaie de pas y prêter attention. Il s'enfonce de plus en plus au fur et à mesure de la conversation, il me provoque, je le sais. Il va tout faire pour me pousser à bout, pour que j'explose, pour sentir qu'il a réussi à bien magner son jeu à la con. Alors il me dit qu'il a honte de moi et pas du reste des gens, salopard. Il continue sur sa lancée, surement pas prêt de s'arrêter là. « Je te fais honte ? C'est pour ça que quand j'étais à New-York, tu me faisais venir partout avec toi ? Logique. Mais tu sais, Ryan, pourquoi t'es resté ami avec moi pendant si longtemps si je te faisais autant chier que ça ? Si tu me détestais autant que ça ? Il a fallu que je me casse pour que tu te rendes compte que j'étais qu'une chieuse ? Tu t'en étais pas rendu compte avant ? C'est avec elle que t'aurais dû passer ton enfance alors, puis ton adolescence et toutes les années qui ont pu suivre. Toutes les années que t'as passé à supporter mon comportement égoïste de connasse SI chiante. Va te faire foutre. Oh, et deux ans, c'est bien. Félicitations. » que je lui dis sans contenir la rage que je peux avoir et qui s'affiche dans le ton de ma voix. Je l'emmerde. Au moins je sais que j'ai pas dû tant lui manquer que ça pour qu'il se trouve une nouvelle gonzesse si rapidement. Putain quel connard. Moi qui me sentais si mal après avoir baisé un autre mec que lui ces trois dernières années, j'apprends que même pas un an après que je me sois cassé, il s'est marié avec une autre. Qu'il aille se faire enculer profond, sérieux. Il en rajoute encore en me demandant quel vide j'ai laissé et me dit que Devyn le complète plus que j'aurais jamais pu le faire. Il se fout de ma gueule, là ? Vraiment ? Fuck off. « Comme j'ai jamais pu le faire ? T'es sérieux là ? Bientôt tu vas me dire que cette fille te connait mieux que moi ? Qu'elle connait mieux tes putains de réactions de merde, comme tu fais en ce moment par exemple ? T'oses me dire ça ? Elle te connait depuis moins de trois ans et tu vas me faire croire qu'elle te complète plus que moi ? Laisse-moi rire, Ryan, parce qu'elle te connaitra jamais comme je peux te connaître et arrête d'essayer de me faire penser le contraire. » que je lui réponds, sûre de moi. Je le connais beaucoup trop et malheureusement je sais qu'il arrêtera pas là. Surement que je le fais chier à répondre à chaque fois, mais de toute façon, je sais très bien qu'il trouvera quelque chose à rajouter par-dessus quoique je dise, donc bon, je compte pas m'arrêter. Tout du moins, pas jusqu'à ce qu'il ait réussi à atteindre son but.
Ce qu'il commence à me dire m'achève sur place, mais je le montre pas. Il lui a dit je t'aime le jour de leur mariage ? Ils se sont mariés il y a deux ans ? Et il lui a dit je t'aime ce jour-là ? Il a mis trois de vraie relation pour me dire je t'aime et il lui dit même pas au bout d'un an à elle ? Je l'emmerde, je l'emmerde de me dire ça. « De rien, je suis ravie d'avoir pu servir à te rendre heureux. J'adorerais voir la vidéo. Dis-moi, quand tu lui as dit oui, c'est sa gueule que t'as vu ou la mienne ? » que je lui demande, pour pas montrer que ce qui vient de dire vient de me fracasser. Je le regarde dans les yeux et tout ce qu'il va pouvoir me dire à partir de maintenant va juste empirer un peu plus la situation. Ma respiration est encore plus rapide que tout à l'heure, mais il continue de parler, je capte pas tout, parce que je crois que je veux pas comprendre. Il continue avec un : ton avis je me le fous profond dans le cul. Et il a dit d'autres trucs avant qui m'ont encore plus énervé et avant même que j'ai le temps de capter, je suis entrain de lui foutre des coups. « ESPÈCE DE CONNARD, TA GUEULE. » que je gueule en rajoutant d'autres insultes : ta gueule régnant quand même en maitre sur tous les trucs que je peux dire, parce que je le répète à plusieurs reprises. Je veux qu'il se taise, qu'il arrête là, je suis en colère et mes coups arrêtent pas, je l'entends me dire d'arrêter avec le surnom qu'il adore me donner depuis perpette : gamine et me dis d'aller dans ma chambre si je suis pas contente. Je recommence, mais j'ai pas le temps de vraiment m'appliquer, parce qu'il me bloque les bras en me plaquant aussi contre le mur. Il me dit que j'ai perdu. Ma respiration est foutrement rapide et j'ai l'impression que ma tête va exploser. J'essaie de me défaire de lui, mais j'y arrive pas, parce qu'en plus de ça, il se rapproche de moi, pour me montrer qu'il est beaucoup plus grand et surement pour me déstabiliser un peu plus. « J'ai perdu ? J'ai perdu quoi ? Le jeu que tu viens d'instaurer ? À savoir qui en enverra le plus dans la gueule de l'autre ? » que je lui demande en criant plus qu'autre chose. Je pleure de rage, je m'en rends compte que maintenant. Je tente toujours de me dégager, son visage est proche du mien, parce qu'il tente toujours de me faire arrêter. Je me mets sur la pointe des pieds et je lui mords la lèvre inférieure, par surprise, il lâche mes bras, je continue en l'embrassant avant de le pousser de toute la force dont je suis capable, c'est suffisant pour que je puisse me décaler. J'attrape un des cadres qui se trouve sur le mur de l'entrée, ce putain de cadre a une photo de lui et moi. « POURQUOI C'EST PAS ELLE DANS LES CADRES, HEIN ? POURQUOI C'EST PAS ELLE DANS TOUS LES ALBUMS PHOTOS DE TES PARENTS QUI EST AVEC TOI ? HEIN RYAN ? » Je me rapproche de lui, lui mettant le cadre au visage, le poussant avec mon autre main en lui faisant un croche patte avec un de mes pieds. Et je sais pas par quelle force, mais j'arrive à le faire tomber au sol, évidemment ce connard m'a fait tomber avec lui, sinon, ça aurait pas été suffisamment drôle pour lui. Je suis au-dessus de lui et je le regarde, toujours folle de rage. « Tu te sens mieux, hein ? T'es content, tu m'as vu folle de rage, t'as réussi à m'énerver, j'espère au moins que t'as pris ton pied. Mais ta conne arrivera pas à me remplacer et tu le sais très bien. » que je finis par lui dire, sur le point de me relever...
Ryan Levinstone
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Jeu 22 Déc - 5:14
On s’est dit qu’on était quitte y’a trois ans. Non, elle m’a dit qu’elle était quitte de moi y’a trois ans. Alors quelqu’un peut me dire pourquoi elle me fait la crise du siècle ? Oh, attendez, j’ai blessé son égo apparemment parce que ‘je l’ai remplacée’ alors qu’elle a décidé de plus rien vouloir avoir à faire avec moi. Non mais, je comprends pas les femmes, c’est trop complexe, leur connerie de mentalité et tout ce qui vient avec. Une fille est insultée par une autre parce qu’elle dit que son mec est moche, et après l’autre dit qu’elle a couché avec le mec de l’autre et ça cause une troisième ou énième guerre mondiale. Fuck off, si t’es un vrai mec, tu te fais les deux en même temps et t’as fini ensuite, si les filles se supportent pas après, tu les laisses se débrouiller avec leurs problèmes. J’suis pas coincé entre eux, pas encore – je sais pas pourquoi, j’ai un mauvais pré-sentiment – et pour l’instant, ma queue se porte très bien et je vois pas de quoi j’aurais à me plaindre. Malin doit soit être sérieusement en manque ou aigrie par le fait qu’elle ait… non, elle est en manque. Je le sens, ça se voit, elle peut pas le nier. Ses pleurs de rage m’excitent, même si je sais que c’est méchant et que ça devrait pas être le cas, ça l’est. Elle a toujours été foutrement canon quand elle s’énervait à en devenir rouge et à gueuler sur moi jusqu’à temps que l’air passe plus dans ses poumons. Après ça, elle se faisait plusieurs clopes à la suite de l’autre pour se détendre et m’ignorait pendant une bonne heure avant qu’elle se sente trop seule et qu’elle vienne littéralement se coucher sur moi pour que je la baise. Elle jouait à l’innocente et faisait des yeux de chien battu et ça fonctionnait à chaque fois parce que j’avais rien à me reprocher par la suite et que je pouvais jamais dire non à une bonne partie de jambes en l’air représentant le make-up sex qu’on pratiquait très régulièrement, quotidiennement, pour être exact. Du coup, notre vie sexuelle était over the fucking top et bordel, les fois où elle avait des larmes qui perlaient ses joues tellement c’était bon, parce que je prenais le temps de lui faire l’amour comme elle le voulait et que fuck, le sentiment de bien-être que j’avais après était presqu’inhumain. On se fumait des joints avant et après, et on recommençait jusqu’à temps qu’on soit plus capable de bouger le petit doigt. La première fois que j’lui ai fait ça, elle a pas pu marcher droit pendant une semaine. J’me suis foutu de sa gueule tous les jours et elle me l’a bien rendu : grève de sexe. J’me suis vengé, j’l’ai laissé en plan quand elle a voulu recommencer et elle m’a frappé, hm, sauvage. Tous ces souvenirs, elle les a écrasé la seconde où elle a claqué la porte de l’appartement et qu’elle s’est volatilisée. Putain, j’me souviens l’avoir cherché dans les coins où on traînait ou d’essayer d’avoir de ses nouvelles par n’importe qui sachant qu’elle et moi on était un item, mais personne savait rien. Elle a disparu tellement rapidement que j’ai même pas pu comprendre comment et que ça a pris du temps avant que je réalise qu’elle était pas là. J’m’attendais à ce qu’elle revienne et me dise que c’était la dernière chance qu’elle me donnait ou quoi que ce soit, mais j’l’ai jamais vue, elle… C’est bon, elle est devant moi maintenant, je sais pas quoi faire de son attitude, j’sais même pas si j’devrais continuer d’en rire ou la prendre au sérieux, parce que ce sont des foutaises et que j’suis aucunement d’humeur à jouer avec qui que ce soit. Je la tiens dans le coin quelques secondes avant qu’elle élabore un plan qui lui donnerait sûrement un moment de distraction de ma part pour qu’elle puisse se défaire de mon étreinte. Elle réussit, clairement, elle se met sur la pointe des pieds et établit un contact dangereux et électrisant entre nos lèvres. Elle me lance des piques à la gueule, comme si c’était sensé m’atteindre. Je les laisse glisser sur mon dos comme de l’eau sur une roche, j’ai même plus envie de prendre la peine d’y répondre. Par contre, j’me permets d’ajouter un dernier commentaire. « Tu m’emmerdes, j’en ai marre de répondre à tes piques là… Tu penses quoi ? Qu’en m’insultant j’vais changer d’avis et te dire que j’suis désolé ? J’serais pas désolé, certainement pas pour toi parce que t’es pas foutue d’assumer tes choix. Oui Malin, oui t’as perdu et t’as pas seulement perdu en matière de qui en envoie le plus dans la gueule de l’autre, t’as perdu beaucoup plus que ça et tu le sais. Tu crois pas que tu devrais grandir ? J’suis passé à autre chose, pourquoi t’es pas capable de faire de même ? Tu voulais que j’t’attende éternellement et que j’cours après toi comme un chien, bah guess what ? It’s not gonna happen, j’ai pas que ça à foutre de mes journées, me lamenter sur une relation qu’a pas fonctionné et qui de toute façon n’a aucun avenir apparent. »
Elle perd la tête, complètement. Elle est entrain de se désintégrer et pour pas que ça se voit elle utilise la défensive. Ça fonctionne pas vraiment, je sais qu’elle est au breaking point et qu’elle va céder et commencer à s’excuser si je pousse encore un peu, mais j’en ai marre. J’ai pas envie de réfléchir à quoi que ce soit pour la faire chier. Je l’ai fait, elle pleure, j’crois que j’ai atteint la moitié de mon but, j’attendrais l’autre moitié une autre fois. « Tu veux savoir pourquoi c’est pas elle ? Regarde-toi dans le miroir et demande-toi pourquoi… PUTAIN MALIN ARRÊTE DE FAIRE LA CONNE UN PEU, FUCK DE MERDE, DÉPOSE ÇA ! T’ES SEULEMENT DESSUS PARCE QUE SI C’ÉTAIT PAS DE LAUGHN ET MOI, T’AURAIS PERSONNE ! C’EST ÇA QUE TU VEUX ENTENDRE ? » Elle m’a carrément mis le cadre en pleine face avant de me foutre un croche-pied et de me faire tomber. C’est tant pis pour sa gueule, parce que je la tire direct sur moi et elle tombe tout aussi bien. « Oui j’suis content, j’ai pris mon pied. J’suis content de voir que t’as encore un cœur et que t’arrives encore à ressentir parce que c’est certainement pas moi qui vais me forcer pour quoi que ce soit. » Elle veut se relever, mais elle m’a provoqué. Elle est tombée et sa jambe s’est logée – doucement, heureusement pour moi – sur mon entre-jambes et la manière dont elle a bougé a fait qu’elle l’a légèrement balayée dessus. J’suis à peu près sûr qu’elle a fait exprès, mais j’ai pas de preuves concrètes. Elle va le payer, et elle va le payer cher en plus. Elle aurait vraiment dû partir quand j’lui en ai donné la chance parce que là ce sera impossible pour elle de faire le moindre mouvement. Elle a voulu jouer et me provoquer, m’énerver au point de non retour, elle a succédé et j’devrais lui attribuer une putain de couronne pour ça. Fields, je vais foutre ta vie en l’air, comme t’as fait à la mienne. Je la prends, la mets sous moi et repère rapidement les boutons de son jean. Ils sont attachés, je les détache. Son pantalon se retrouve entre mes mains après que je l’aie sauvagement tiré. Elle a l’air effrayée, comme si elle comprenait pas ce qui était entrain d’arriver. On est sur le sol devant mon entrée, près du salon, mais personne peut voir de cet angle, alors c’est bon. Sa pauvre chemise explose en deux, malheureusement les boutons sur ça ont pas survécu non plus. Dommage, ils auraient pu avoir une longue vie. Son soutif me montre sa poitrine, je vois le bout de seins apparaître, elle est excitée aussi elle peut pas me dire le contraire. Mes lèvres passent sur le haut de sa poitrine, descendent entre ses deux seins et vont ensuite sur son ventre. J’remonte pour murmurer un truc salace à son oreille. « Remember when I took your virginity ? » Il est rendu trop tard pour qu’elle dise quoi que ce soit qui va l’épargner. Je tire sa culotte de sur elle, la lançant plus loin. J’enlève mon chandail et le lance aussi plus loin. Fuck, je sais même pas ce qui me pousse à faire ça, je sais juste que j’suis entrain d’le faire. Je pense pas aux conséquences, rien du tout, j’veux juste me venger et la faire se la fermer parce que je peux plus l’entendre me reprocher de pas vouloir d’elle. J’en ai ma race. Je défais le bouton de mon jean pour le descendre un peu, j’peux pas nier être bandé parce que ça servirait à rien. Ma queue demande de l’air et un endroit où se loger, elle va bientôt le trouver. Malin garde les jambes fermées et tente de résister mon emprise. Seriously ? C’est genre le truc le plus ridicule du monde. J’bouffe son espace en me plaçant au-dessus d’elle, elle me pousse du mieux qu’elle peut pour pas que j’fasse une connerie. Je l’embrasse violemment, sans l’épargner. Une main dans ses cheveux, l’autre se faufile entre ses jambes resserrées et commence à jouer avec son clito. Elle commence à respirer différemment, je passe mes lèvres dans son cou et utilise mes deux mains pour lui retirer son soutif – lui arracher, en fait. Elle est allongée parterre, complètement nue, je jubile à l’image de moi entrain de la faire crier. Je lâche quelques grognements et je m’arrange pour faire descendre mon pantalon et mon boxer. J’mets un doigt sur sa bouche pour lui faire comprendre qu’elle doit pas faire de bruit sous peine de se prendre un châtiment pire que c’que j’ai en tête. Je moleste sa poitrine avec entrain. « Non, arrête ! » Qu’elle me dit, trop bas pour que je daigne faire comme si j’avais entendu. Deux doigts s’infiltrent entre ses jambes et la pénètrent doucement, je frôle la partie sensible au toucher et enfonce mes doigts. Elle ferme les yeux, soupire, gémit, crispe les poings, elle veut pas admettre que ça lui fait du bien. Elle griffe mon avant-bras, serre les lèvres. Des mouvements d’aller-retour sont effectués pendant plusieurs instants avant que j’décide d’y ajouter mon grain de sel. Je retire mes doigts et décide de tenir ses mains dans les miennes. Elle a pas la force de garder ses jambes fermées, donc elles sont légères, ce qui me donne l’opportunité d’y loger ma tête. Malin va pleurer, rien à foutre. Ma langue rencontre son intimité et se laisse aller en n’oubliant aucun recoin. Elle s’affaire à faire grimacer Fields en bonne et due forme et elle a encore rien vu de c’que j’peux faire.
Malin Bishop-Fields
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Dim 25 Déc - 13:52
Je sais très bien qu'il est heureux de me voir comme ça, dans cet état, à cause de lui. Il se dit surement qu'il a réussi à m'atteindre comme il le voulait et que c'est une bonne chose. Que ça veut dire qu'il peut encore et toujours avoir l'avantage mental sur moi qu'il a toujours eu, même quand on était gosses. À chaque fois, il souriait quand il voyait qu'il avait réussi à bien m'énerver. Espèce de connard, toujours aussi débile qu'avant et je suis pratiquement certaine qu'il ne changera pas de sitôt, voir même jamais. Il pense qu'il est parfait, alors pourquoi changerait-il ? Je déteste son comportement de merde, alors ouais, je le fais chier, mais j'ai des bonnes raisons et même si c'était pas le cas, je dirais toujours que c'est le cas. Si je me mettais à penser vraiment aux trucs qui ont été faits dans le passé, il gagnerait réellement et ça peut pas arriver. De plus, c'est pas pour être défaitiste, mais je sais qu'il finira indéniablement par avoir le dessus sur moi. Autant que je tienne le plus longtemps possible. Je pleure déjà de rage à cause de lui et je sais que la satisfaction que ça lui apporte doit être sans limite, alors je dois rien faire de plus que ça. Sinon, ce serait réellement perdre tout ce que je peux avoir contre lui. Pleurer en ce moment-même et la preuve que je me soucie toujours de lui, malgré ce que j’ai pu lui dire quand je suis partie. Parce que je le sais, lui dire que je ne l’aimais plus signifiait à nos yeux que j’en avais plus rien à foutre de sa gueule, même si ce n’était carrément pas le cas, jamais. C’est surement comme ça qu’il l’a interprété et ça n’arrange en rien la situation, sauf si je voulais qu’il me déteste. Pour le coup, ça serait foutrement bien réussi. Parce qu’en plus de sentir qu’il est fier de lui, je sens aussi la haine qu’il a de me voir avoir le culot de venir ici, en face de lui et de lui taper une crise, alors que je suis pas censée en avoir le droit. Mais j’ai clairement jamais pu m’empêcher de montrer qu’il était à moi. Tellement qu’à la fin, ça en devenait peut-être flippant. C’est peut-être pour ça que je suis partie. J’aurais surement fini par l’étouffer à cause de ma putain de jalousie maladive. Pourtant, dans le fond, je savais que je risquais que dalle. Qu’aucune autre que moi aurait pu l’avoir comme moi je l’avais, mais je sais pas… je pouvais pas m’en empêcher. Mais ça partait pas d’une mauvaise intention, ça montrait simplement que je tenais réellement à lui. Que l’idée de le perdre et de le voir se casser avec une autre fille me foutait une trouille pas croyable. Mais Ryan, même s’il n’affiche que très rarement ce qu’il ressent savait quoi me dire pour me calmer dans ces moments-là, et si ça marchait vraiment pas, on trouvait toujours une autre solution : le sexe. Et ça fonctionnait plutôt très bien, mais je crois que ça peut arranger que les trucs qui sont en surface, le reste, ça doit se faire par autre chose. Et la situation dans laquelle je suis en ce moment, face à Ryan, me fait repenser à tous les trucs que je craignais le plus. Qu’il soit avec une autre. Putain. Je suis la seule à pouvoir le toucher, à pouvoir poser ses mains sur son corps. Et l’idée qu’une autre le fasse à ma place, ça me dégoute bordel. Si je croisais cette pute, je crois que je serais capable de lui faire bouffer de la merde, sans déconner. Le fait qu’il me dise que j’ai perdu beaucoup plus que le jeu auquel on joue en ce moment enfonce un peu plus le sentiment de souffrance que je dissimule par la colère au fond de moi. Je pleure de rage, mais ça pourrait clairement être des pleures de tristesse, mais non, pas devant lui. Lui accorder raison serait un putain de tort. Lui dire que oui : le perdre lui est la pire chose qui pouvait m’arriver, ce serait trop. Il se foutrait de ma gueule et me dirait que j’avais qu’à y penser avant de le quitter. Je pourrais dire que je suis désolée, mais ça changerait rien et j’ai surement trop de fierté pour pouvoir dire ces trois mots. Je trouvais toujours d’autres façons de m’excuser de mon caractère de merde, je venais le voir, lui disant clairement que j’avais envie de lui à l’aide de mon regard et la situation s’arrangerait parce qu’on couchait ensemble. À ce moment-là, c’était clairement beaucoup plus facile. Je suis trop énervée pour pouvoir lui répondre, pour pouvoir répondre à toutes les conneries qu’il peut encore me dire pour me rendre folle, un peu plus que je le suis déjà. Me dire ensuite que sans lui et Laughn, j’aurais eu personne, ça me pousse juste un peu plus à le faire tomber. Bordel, il le pense vraiment ? Je suis à califourchon sur lui et il me dit que oui, il est content de me voir dans cet état. Et aussi qu’il est content de voir que je peux encore ressentir des trucs. Je m’apprête à lui foutre une gifle, mais il arrête mon bras en me regardant encore un peu plus mal. Je veux me lever, je veux sortir d’ici, j’étouffe.
Ryan me retient et se met au-dessus de moi. Il dégage mon jean en quelques secondes à peine, alors que je le fixe. Je suis paniquée, qu’est-ce qu’il fout là ? Il est censé avoir une femme, pas foutre son ex à poil. Mais apparemment, le fait qu’il soit marié semble pas lui effleurer l’esprit. Je sens que j’ai réussi à vraiment l’énerver, pour une fois, mais je sais que c’est dommage, parce que je pourrais pas me casser tant qu’il l’aura pas décidé. Et je suis pas très sûre de savoir ce qu’il veut en ce moment. Il explose ma chemise, putain, mais je rentre comment chez moi après ? Nue ? Je le fixe toujours, alors qu’il commence à m’embrasser le haut de mes seins, descendant jusqu’à mon ventre, je frissonne et ferme les yeux. Je sens sa respiration effleurer mon coup alors qu’il me demande si je me souviens de quand il m’a dépucelé. Connard. Il a clairement pas le droit de faire ça. De me parler de ça et d’aller dans cette direction pour la suite des événements. Je veux dire, bordel, je viens d’apprendre qu’il a une femme et il est déjà en train de la tromper ? Au moins, je sais qu’il l’aime pas plus que moi, parce que je sais très bien qu’il m’aurait jamais trompé à moi. Il retire ma culotte en un rien de temps, la jetant plus loin comme le reste de mes fringues. Il enlève son shirt et le jette plus loin aussi. Je sais pas ce qu’il est en train de foutre avec moi, là sérieux, mais je fais de mon mieux pour lui montrer que je veux pas, pour pas qu’après il me jette la faute dessus pour ça, alors que clairement, c’est lui qui a commencé. Mes jambes restent fermés, alors qu’il descend son jean et je me rends compte par la même occasion que nos disputes ont toujours le même effet sur lui, mais je reporte mon attention sur autre chose, sur lui qui s’étale un peu plus sur moi pour venir m’embrasser, sans grande délicatesse en passant sa main dans mes cheveux, alors que l’autre… « Ryan, arrête. » arrive difficilement à lui dire en le regardant, ma respiration qui s’accélère en même temps alors que ma bouche s’entrouvre et que sa main continue de me titiller. Je sens ses lèvres dans mon cou et je tente de me concentrer sur autre chose, alors que mon dos se cambre à cause de l’effet que sa main apporte dans l’ensemble de mon corps. Il m’enlève mon soutien-gorge avant de se redresser légèrement pour pouvoir enlever son jean et son boxer. Putain, non. Il est complètement cinglé. Je suis pratiquement certaine qu’il pense à que dalle et son doigt se pose sur ma bouche pour me signifier que je dois me taire. Fuck you, Ryan. Tu fais n’importe quoi. Et j’ai pas envie que tu m’en veuilles encore plus à cause de ça. Ses mains commencent à jouer avec mes seins et j’aimerais qu’il puisse lire dans mes pensées pour m’éviter de devoir parler. « Non, arrête ! » que je lui dis encore une fois, alors qu’il m’écoute autant que la première fois où je lui ai dit d’arrêter, c’est-à-dire pas du tout. Au contraire. Deux de ses doigts commencent à faire des vas-et-viens, je ferme les yeux, tentant de retenir les sons qui pourraient sortir de ma bouche pour ne pas lui accorder satisfaction. Mais cette résolution ne tient pas longtemps, puisque je gémis en fermant mes poings avant de griffer son avant-bras. Putain. Ma respiration est clairement irrégulière, s’arrêtant carrément par moment, alors que je soupire de plaisir. Il enlève ses doigts, je rouvre les yeux, alors qu’il prend mes mains dans les siennes. Je croise son regard, le fuyant pour ne pas lui dire qu’il a raison. Il passe sa tête entre mes cuisses et… non, sérieux, bordel. Je gémis, dégageant une de mes mains de la sienne pour la passer dans ses cheveux, c’est clairement avouer que j’aime ça, mais fuck off. Rien à foutre, sa femme, c’est pas mes affaires. Je tremble, sachant pertinemment qu’il doit être fier de lui en ce moment-même. Mon corps tremble un peu plus, avant de se tendre complètement, me faisant pousser un gémissement plus fort que les autres, alors que ma main qui se trouvait précédemment dans ses cheveux est maintenant en train de griffer son épaule. Je reprends ma respiration, alors que Ryan revient vers moi, et dans le moment où il fait pas attention, je me mets au-dessus de lui. Je continue de l’embrasser et je me rends compte que son épaule est foutrement rouge, parce que j’ai bien griffé. Sa faute. Je l’embrasse dans le cou, alors que ma main descend lentement le long de son torse, se retrouvant au final en train de titiller son bas-ventre. Mes lèvres se posent sur son torse, alors que ma main continue son manège. S’il veut aussi jouer à ça, alors jouons à deux. Ma langue passe sur son sexe, avant que je commence à faire des vas-et-viens à l’aide ma bouche. Je souris intérieurement alors que je sais que ça lui fait autant d’effet que lui, il y a quelques instants sur moi. Je continue variant parfois avec mes mains pour le regarder dans les yeux, j’oublie complètement le fait qu’éventuellement, sa mère pourrait revenir ou que quelqu’un pourrait rentrer, genre son père, je m’en tape. Je pense juste que ça fait trois ans ou plus que j’ai rien fait avec lui et que c’est lui qui a commencé à me chauffer, alors je peux clairement le lui rendre aussi bien. Je croise son regard encore une fois avant de revenir sur son membre avec ma bouche, continuant ce que j’ai commencé…
Ryan Levinstone
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Mar 10 Jan - 0:41
Maintenant elle veut jouer, maintenant elle se rend compte de ce qu’elle a fait. Maintenant elle veut vraiment voir ce que ça fait de me provoquer. Malin a toujours été comme ça, quand on se disputait et que j’tentais de calmer la situation – les rares fois où ça arrivait – elle envenimait jusqu’à temps que je m’énerve pour de vrai et là elle arrêtait, me regardant toute penaude comme si ça allait changer quelque chose. Elle m’emmerdait pour des saloperies du genre la fille qui m’ajoutait sur Facebook et qu’elle aimait pas parce qu’elle avait d’une cock sucking bitch qui voulait me voler à elle. Comme toutes les autres filles, sauf ses potes à elle, et même là. Malin a toujours eu des problèmes avec la confiance, elle arrive pas à réellement apprécier quelqu’un sauf si la personne lui prouve le contraire. Genre, faut qu’elle se foute dans une situation impossible pour que la personne la sauve et qu’elle décide qu’elle puisse compter dessus. Le nombre de tests qu’elle m’a fait passer pendant les six années où on était ensemble sont incalculables, c’en est ridicule. Elle me testait, année après année, elle pensait que j’allais foirer ses stupides examens et qu’elle allait pouvoir trouver une raison de me reprocher quelque chose. De toute façon, ça servait à rien, la validité de toutes ces merdes était nulle parce que je la connaissais trop bien et que ça me gonflait plus qu’autre chose. Je la baisais, elle changeait de sujet. Elle revenait dessus, je l’envoyais chier, elle s’arrangeait pour que je la baise, on arrêtait d’en parler définitivement. Puis, let’s face it, elle avait pas besoin de raisons valables pour me faire chier, elle avait qu’à le décider et à se le mettre en tête et ça fonctionnait, vraiment profondément. Putain, la puissance avec laquelle on s’envoyait se faire foutre rendait la tension sexuelle insurmontable, si on s’envoyait pas en l’air, ça diminuait pas et on était foutrement frustrés par la suite. Du coup, parfois on baisait que pour la baise, pour le besoin de le faire, pour rétablir l’équilibre, pour pas se déchirer la face avec des poignards. Elle jouait souvent à la gamine pour voir jusqu’où ça irait et damn, elle m’énervait à en faire brûler tout l’édifice et les gens qui y habitaient, rien à foutre. Plusieurs fois, ça nous prenait une semaine ou deux pour fixer la dispute, alors tous les jours je la prenais sauvagement sous la douche, sur le comptoir, dans le salon, dans la chambre, sur un bureau, contre un mur, parterre devant la télévision. Fallait qu’elle y passe, c’était impossible de passer outre. On le faisait tellement qu’on s’abstenait pendant quatre ou cinq jours après. Le maximum, c’était une semaine, parce qu’après on se sentait littéralement mal de pas s’être touchés si longtemps. Évidemment, y’avait la masturbation mutuelle, ce qui était sérieusement bien, mais ça comblait pas le vide que le vrai acte comblait. Malin aime jouer avec le feu autant qu’elle peut, faut qu’elle se brûle avant de comprendre qu’elle doit arrêter. C’est tant pis pour elle si elle a pas compris avant qu’elle devait se casser parce qu’elle est clairement bouchée, elle va en payer le prix et si elle est pas contente, c’est pas mon problème de toute façon. Si elle m’avait écouté – ce qui, je m’étais douté, ne serait pas le cas – elle s’en serait allée sans demander son reste et ce serait pas entrain d’arriver. Elle a la manie de penser qu’elle peut faire ce qu’elle veut, quand elle veut et qu’elle va réussir à me passer dessus sans que je lui dise rien ou que je l’empêche pas de faire sa connerie. Elle me provoque, elle me provoque et elle m’a trouvé. J’en ai marre de me répéter, du coup j’dois agir et le seul moyen que je vois, la seule manière rationnelle, c’est le sexe.
Elle englobe mon sexe avec sa bouche, damn elle me rend complètement con. J’suis vraiment le pire des imbéciles de penser que ça va la faire partir, mais pour l’instant j’ai pas d’autres options. J’la porterais bien jusqu’à chez elle sur mon épaule – chez ses parents, du moins, c’est pas si loin, parce que je sais pas où elle habite personnellement – mais elle gueulerait pour se faire remarquer et les gens commenceraient à dire des conneries et ça se rendrait aux oreilles de Devyn en un claquement de doigts. La dernière chose dont j’ai besoin en ce moment, c’est qu’on me pose des questions sur Fields, parce que notre « relation » est trop dysfonctionnelle pour être saine. Elle me suce et y va à fond, comme quand on le faisait à New York, on se gênait pas. Merde, la connasse, j’vais lui faire payer. Je la prends littéralement par les bras pour la remonter et je mets une main autour de son cou alors que j’la refous en-dessous de moi. Je me fraie un chemin entre ses jambes et ce serait trop beau que je l’embrasse, alors je le fais pas. Je la regarde sévèrement dans les yeux, me calant un peu plus avant de la pénétrer brusquement, je l’épargne pas, ma colère est aussi intense que mon désir de la faire taire en m’enfonçant en elle. Mes bras resserrent les siens contre son corps, alors que j’donne des coups secs et qu’elle ferme à moitié les yeux, la bouche quasi ouverte pour gémir. « Allez, gémis, je sais que t’en as envie. » Que j’chuchote à son oreille en m’inclinant. Un sourire narquois se forme sur mes lèvres alors que je la regarde et qu’elle me dévisage. Elle a l’air de vouloir se défaire de mon étreinte pour se casser – oh wow, aurait-elle enfin compris ? – mais maintenant que je l’ai sous mon joug, elle s’en sortira pas aussi facilement. Mes mouvements de bassin deviennent plus rapides et donc plus violents. Je tiens ses mains au dessous de sa tête avec une main alors que j’écarte ses jambes avec l’autre. Je passe le bout de ma langue sur ses seins avant de les englober. Son odeur m’atteint, l’odeur douce qu’elle avait qui me faisait sentir chez moi-même si on gelait le cul dans l’hiver de New York. Malin en revient pas, je le vois sur son visage qu’elle s’attendait à tout sauf à ça. Elle gémit toujours pas, je continue de la défoncer sans merci parterre, elle a les yeux fermés et se mord la lèvre inférieure. Elle aime ça, elle l’admettra juste pas. Elle se cambre et finit par soupirer grandement. Elle a jamais pu retenir ses orgasmes… Je ris, littéralement, furtivement. Je passe ma langue dans son cou et frôle ses lèvres des miennes en prenant sa tête entre mes mains et j’finis par l’embrasser. Ma langue s’insère dans sa bouche, comme si c’était naturel, et elle au lieu de la repousser, elle entre dans mon jeu. Bien, bien, je la contrôle… Je la retourne rapidement, la faisant se mettre à genoux et incliner ses bras et sa tête. J’me replace en position et c’est parti pour round 2. Mes mains se placent automatiquement sur ses hanches et mon bassin cogne dur contre le sien. Mes coups sont loin d’être doux, ils sont plutôt massifs, sauvages et rapides. Là, j’atteins le moment de victoire que j’attendais depuis cinq bonnes minutes : Malin se met à crier. Je lui mets une fessée, elle sursaute et crie plus fort, et je me cale encore plus en écartant de nouveau ses jambes. Je me penche vers elle, empoignant ses seins et les molestant comme s’ils m’appartenaient. Fields est complètement bouleversée, je la domine totalement…
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan). Mer 11 Jan - 14:58
Je crois pas que la solution de cette dispute-là soit vraiment le sexe, parce qu’en réalité, ça arrangera que dalle. Ça fera juste qu’envenimer la chose, parce que je vais avoir envie de lui balancer l’argument qu’il est même pas fidèle à sa femme qu’il aime tant dans la gueule à chaque fois qu’on va s‘engueuler. Parce que ouais, je me connais, je le connais et je sais parfaitement que cette dispute sera clairement pas la dernière. Je le sais parce que maintenant qu’il est là, je vais pas pouvoir m’empêcher de lui parler quand je vais le croiser. Ce sera probablement pour l’emmerder que je lui adresserai la parole, parce que de toute façon, je vois pas ce que je peux faire d’autres. Je suis pas capable de m’excuser, tout du moins pas encore et même à New-York, je m’excusais jamais de l’avoir énervé. Parce que s’il peut me rendre folle de rage, je peux en faire autant avec lui. Faut jute bien pousser. Le problème étant que je sais parfaitement que si je l’énerve trop, ça me retombera dessus, mais sur le moment, je suis toujours trop en colère pour pouvoir penser aux éventuelles conséquences. En même temps, si je devais penser aux conséquences de TOUT ce que je fais, je ferais clairement plus rien, sachant que je fais plus de connerie qu’autre chose. C’est Ryan qui a mangé les conséquences de cette partie de mon caractère le plus longtemps, mais je pouvais juste pas m’en empêcher. Dans le fond, je dois avouer que le voir fou de rage, quand je voyais dans son regard qu’il était bien en colère après moi, ça m’excitait plus qu’autre chose. Le plus souvent, c’était surtout parce que j’avais envie de baiser et que plutôt que le dire simplement, je préférais… je sais pas, le make-up sex ? Alors certes, c’était pas très futé de ma part de chercher à le provoquer pour pouvoir me le faire, mais je m’en foutais. Tant que j’avais ce que je voulais à la fin, ça m’allait. Et je sais que l’issue des disputes qu’on pouvait avoir plaisait autant à Ryan qu’à moi. Par contre, sur ce coup-là, aujourd’hui, en ce moment-même, mon but est pas la baise, c’est pas juste de tirer un coup avec lui pour pouvoir résoudre quelque chose. Non. C’est parce que ça fait longtemps que j’ai pas vu sa gueule et qu’apprendre qu’il est maintenant marié me tue. J’évite juste de clairement le notifier, parce que je peux pas me permettre de briser ma couverture. Je peux pas me permettre de lui faire comprendre que je l’aime toujours alors qu’il est marié. Alors que clairement, il a tenté et essaie surement toujours – c’est probablement compromis maintenant – de m’oublier. Je sais pas s’il a réussi, je veux pas savoir. Je veux pas qu’il me dise qu’il m’aime plus. Je suis égoïste, parce que je lui ai dit moi que je l’aimais plus, mais… je pourrais dire que c’est pas pareil, mais ça l’est. Je lui ai fait ce que j’aurais clairement pas supporté qu’il me fasse. Parce que sérieusement, il m’aurait quitté, je sais même pas ce que j’aurais fait tellement ça m’aurait détruite en une seconde, je crois que j’aurais rien pu dire, j’aurais rien pu faire, juste rester sur place, comme une conne. Mais c’est pas ce qui s’est passé et je pourrais imaginer trop de trucs avec des si. Ça a déjà tout fracassé une fois, c’est pas vraiment la peine de recommencer. Quoi que là, la différence c’est qu’il y a rien à détruire, sauf peut-être ma propre tête. Ou alors, je pourrais juste continuer de chercher la merde avec Ryan, mais bon, je crois que j’ai déjà trouvé. Puisque je viens d’abandonner la résistance face à ses doigts qui me taquinaient encore l’intimé y a quelques secondes ou même sa langue qui jouait encore plus sur cette partie-là. Peut-être que j’aurais dû continuer de lui dire d’arrêter, essayer de le repousser – ça aurait mené absolument nulle part, puisqu’il n’aurait clairement pas bougé –, mais nan, que dalle.
Alors je préfère juste partir du fait, qu’au pire, je lui ferai payer ça plus tard. Ou maintenant. Finalement, pourquoi pas maintenant. Renversant les rôles. Je lui rends la pareille en passant ma langue sur son sexe, laissant ma main faire aussi des vas-et-viens quand je relève la tête pour croiser son regard. Recommençant le même manège avec ma bouche qu’il y a quelques instants, mais Ryan me laisse pas continuer longtemps. Surement parce que Ryan a du mal à se contenir. Probablement autant que moi il y a quelques instants. Ses mains se posent sur mes bras et il me fait remonter vers lui d’un geste rapide. L’une de ses mains entoure mon cou, alors que je me retrouve en-dessous de lui. Son regard fixement ancré dans le mien, il est sérieux, peut-être un peu menaçant dans le fond, mais j’y prête pas attention, préférant soutenir son regard tant que je le peux encore. Je sens le désir monter en moi à un nouveau cran. Mais je le montre pas sur les traits de mon visage, c’est juste le sentiment que j’ai dans la peau là tout de suite. Je lève un peu la tête pour pouvoir l’embrasser, mais son visage recule. Connard. Il pénètre mon intimité en un mouvement de bassin net, je ferme les yeux, prenant une grande inspiration, ma bouche entre-ouverte. Il m’empêche de bouger les bras avec les siens et il me chuchote à l’oreille de gémir, parce que soi-disant que j’en ai envie. Il affiche son sourire que je déteste le plus, parce que ça veut dire qu’il est fier de sa connerie et je lui lance un regard agressif. Je tente de me dégager de lui avec l’aide de mes mains, epic fail et au lieu de me laisser me défaire de lui, il accentue ses mouvements de vas-et-viens en bloquant mes mains derrière ma tête. Putain. Je sens sa main libre sur ma cuisse et sa langue sur mon sein, alors je me concentre plus. Mon esprit de contradiction me pousse à pas gémir, même si là, c’est clair et net que j’en meurs d’envie. Mes doigts se serrent autour de la main qu’il utilise pour m’empêcher de bouger les miennes, pour éviter que je tente de le repousser encore une fois surement. Je croise son regard, je peux pas contrôler les émotions qui filtrent, parce que je peux pas tout faire en même temps, pas là. Je mords ma lèvre, fort, mais il accélère ses mouvements encore une fois, les faisant plus secs et je peux juste pas retenir ce qui s’en vient. Je soupire, mon dos se cambre et je me contracte. Je souris pendant quelques secondes, mais le rire de Ryan m'énerve, connard. Je reprends ma respiration, je sens sa langue sur mon cou, je frissonne, il remet son visage face au mien, ses lèvres frôlent les miennes, je redresse la tête, il pose ses mains sur mes joues, me regarde dans les yeux et pose finalement ses lèvres sur les miennes, je me laisse faire, laissant sa langue jouer avec la mienne. J’suis trop bien en ce moment pour pouvoir avoir la force d’opposer une quelconque résistance contre lui. Il me soulève et je me retrouve de dos à lui, il me fait me pencher en avant, et mes bras se plient légèrement alors que je suis en appuie sur mes mains. Ryan recommence ses coups de rein, et putain, il y va pas de main morte. Bordel. Un cri de plaisir s’échappe de ma bouche, je ferme les yeux. Ryan me met une fessée, je sursaute de surprise et ses mouvements se font plus vifs encore, alors je retiens pas mon autre cri. J’ai l’impression que Ryan a pas baisé depuis quinze ans pour y aller si fort. Merde. Il se penche vers moi, passe une de ses mains sur mon ventre et la remonte sur mon sein. Je sens sa respiration sur ma nuque, ses coups de bassin toujours aussi présents, je soupire pendant une seconde, posant une de mes mains sur la sienne, celle posée sur mon sein, et je la dégage. Je me défais de son étreinte et je sens clairement que je perds le contrôle de ce que je fais. Rien à foutre, de toute façon, au point où on est, ça change rien. Je me mets face à lui et je le pousse en arrière, je le fais s’allonger et je me mets au-dessus de lui, mes jambes de chaque côté de son corps. Je caresse ma partie intime pendant quelques secondes pour l’apaiser, parce que même si c’est foutrement bon, ça chauffe quand même, tout en regardant Ryan dans les yeux. J’attrape ses mains et les bloque en entrelaçant mes doigts aux siens, au niveau de son cou. Je me replace mieux et je commence à faire des vas-et-viens en bougeant mon bassin sur son sexe. Je soupire, entre-ouvrant la bouche alors que je regarde Ryan, je me penche vers lui et je frôle ses lèvres, le provoquant comme il le faisait tout à l’heure avec moi. Je continue mes vas-et-viens, ma lèvre descendant sur sa mâchoire, alors que je lâche ses mains, laissant glisser mes doigts sur ses bras avant de poser une de mes mains sur son torse et l’autre à côté de sa tête. Je remets mon visage face au sien, fermant les yeux légèrement avant de les rouvrir pour passer ma langue sur sa bouche avant de mordre doucement sa lèvre inférieure pendant une seconde, reculant de nouveau mon visage quelques secondes plus tard, sans pour autant l’embrasser. J’accélère un peu plus et mes ongles se plantent sur son torse, alors qu’un nouveau soupir s’échappe de ma bouche…
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Sujet: Re: ☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan).
☇ so why are we, here, talking to each other again ? (ryan).
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