La fenêtre filtrait les rayons de soleil à l'intérieur de la vaste chambre de l'hotel. Si j'avais été endormis cela m'aurait réveillé à tout les coup, mais à ce moment précis j'en étais tout simplement incapable. Cela faisait plus d'une heure que j'étais là, couché sur mon ( trop grand ) lit à contempler le plafond. J'étais encore beaucoup trop troublé par ma rencontre avec ma soi disant fiancée. Et moi qui pensais que tout étais gagné d'avance ! La chose avait été calculée et recalculée dans ma tête depuis Paris, et bien sur j'avais eu le temps de cogiter pendant toutes ces heures de vol. Pour moi tout étais clair, j'arrivais bras ouvert en Australie, je me présentais, beau gosse que je suis , la fille tombait des mes bras je la ramenais à Paris, me mariais et touchais tout l'argent de mon cher papa. Mais là , il fallait que je pense sérieusement à remettre tout ca en question. Mais dans quelle merde je me suis fouttu ! Sérieux cette fille, "Hell" comment pouvait elle me rejeter ? MOI ? Je suis l'homme idéal , beau, riche, intelligent , je n'ai jamais essuyé aucun refus , jamais ! Il faut croire qu'elle est l'exception à la règle . Tout aurait été tellement plus simple, de plus cette Hell était vraiment très jolie mais le premier contact que j'avais eu avec elle n'avait pas été des plus pacifique, ni des plus agréables. Elle m'avait tout simplement envoyé baladé directement, sans que j'ai le temps de pouvoir seulement entamer mon discours de beau parleur habituel. J'en suis même venu à me demander si cette fille m'avait seulement vu. Non mais regardez-moi! On ne rejette pas une oeuvre d'art telle que moi ! Mais j'avoue que ce n'est ce qui m'a le plus troublé, non, ce qui m'a vraiment surpris c'est ce qu'elle m'a dit. Elle m'a dit comme quoi elle se droguait, couchait avec n'importe quel mec , bref elle m'a décrit sa vie comme un roulement constant d'insanités en tout genre. Personnellement je ne me drogue pas, mais je fume ( ca donne un air un peu mauvais garçon et ca te rend magiquement irrésistible ). "Mon métier tu peux le comparer à de la prostitution ! " C'est pas que ca me dérange , c'est que je me sens navré pour elle. Oui, je sort et j'ai une autre fille dans mon lit tous les soirs . Mais moi je ne me pourri pas la santé . Oui, tout ce qu'elle m'a dit aurait pu me dégouter, mais déjà j'ai ce besoin irréprésible de la protéger , tout d'abord parce que c'est la fiancé qui doit me garantir ma sécurité financière à vie , mais aussi parce que la voir me dire tout ca m'a complètement retourné la tête, je veux la voir, je veux l'aider , absolument, et là je ne parle plus d'argent. Je me levais rapidement, enfilais un nouveau t-shirt et passais par la salle de bain. J'aspergeais mon visage d'eau froide et me regardais dans le miroir, quel gachis ! En tout cas pour une fois je n'aurais pas de minette dans mon lit ce soir. J'attrapais mon portefeuille , prenais l'ascenseur et sortais rapidement de l'hotel. Il fallait que je la trouve , que je discute avec elle, que.. je ne sais pas. J'improviserais. Je fit signe à mon chauffeur, et entrais dans la voiture. D'après ce que j'avais receuillis comme informations sur elle, oui ca fait un peu psychopathe mais il valait mieux que je sache à quoi m'attendre, elle trainait souvent à la plage la journée et je n'avais pas envie d'attendre le soir pour aller la voir se déhancher au bar. Je demandais à Henry , le dit chauffeur, de s'arrêter un peu avant la plage, je ne voulait pas attirer l'atention avec ma limousine , oui surprenant Alex Landry qui ne veut pas attirer l'attention on aura vraiment tout vu . Je descendais donc de ma voiture et me dirigeait vers la dite plage, je scrutait l'étendue de sable au loin, des surfers, des boutiques, des groupes de filles , je n'arrivait pas à bien distinguer de là où j'étais. Je fit signe au chauffeur de partir et descendais vers la plage, l'air était vraiment doux, il était pratiquement 17h et les familles commençaient à rentrer chez elles. Quant soudain je la vis , oui c'était bien elle avec ses cheveux blonds. Je m'approchais prudemment, elle avait l'air à la fois pensive mais aussi en colère. C'était peut-être pas le bon moment , je faisait demi-tour, mais j'entendis un voix dans mon dos.