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Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).

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Kyra Levinstone

Kyra Levinstone

KYRA ☇ RUNNING BACK TO YOU.

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MessageSujet: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeMar 6 Déc - 5:57

 Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Tumblr_lvr7scCvGV1qcularo1_r1_250  Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Tumblr_lvr7scCvGV1qcularo3_r1_250

Les rayons du soleil frappent lentement contre la vitre de ma chambre. Je vis chez Malin depuis mon retour à Surfer Paradise. Mes parents m’ont appelé plusieurs fois, espérant que je vienne vivre chez eux à nouveau mais pour l’instant j’ai besoin d’être au calme pour faire le point sur me situation. Je me retourne dans le lit, collant mon dos contre la tête de lit en posant mes deux mains sur mon ventre légèrement dénudé. Mes parents ont appris pour ma grossesse, ils savent qu’ils vont être grands-parents même si je ne suis aucunement rentrée dans les détails. Je suis même certaine qu’ils pensent que Loghan est le père. Je leurs ai demandé de ne rien dire à mon grand-frère, Ryan. J’ai appris qu’il était de retour ici en ville et j’avais aucunement envie que ce soit mes parents qui lui annoncent la nouvelle. Je ne sais pas comment je vais lui apprendre cela, parce que le connaissant il va gueuler, s’énerver, maudire le monde entier et ça c’est simplement pour le bébé. Attendez qu’il apprenne que le père est son meilleur ami, là, ce sera clairement pire. Ryan a toujours été du genre protecteur avec moi, encore plus avec Lancaster, le sermonnant souvent sur le fait qu’il ne devait rien tenter avec moi. Je pense en grande partie que si je n’ai jamais su dire au principal concerné que je l’aimais, c’était à cause de ça. J’avais peur que l’amitié entre Connor et Ryan soit compromise. Parfois, j’en viens à me demander si je devrais ne pas mentir et ne pas parler de Connor. Il est fiancé de toute manière, il va épouser ma meilleure amie et ça me tue de l’intérieur. Je n’en reviens simplement pas. Encore maintenant, quelques jours après mes explications avec Connor, tout cela me semble irréalisable. Navid m’a clairement trahi et y a pas d’autres mots. Elle savait toute l’ampleur de mes sentiments. Elle savait depuis toutes ces années, la force de mes sentiments pour Connor parce que je lui en parlais. C’était ma meilleure amie et elle me soutenait coûte que coûte. Je sais que les sentiments se contrôlent pas, mais là elle aurait du le faire. Je veux dire, y a toujours des règles en amitié, ne sort pas avec l’ex de ta copine, ne pique pas le mec de ta copine, et je crois que ne te fiances pas au premier amour de ta meilleure amie doit arriver en tête de liste. Mais pas pour elle apparemment. Je ne l’ai pas encore croisé et dieu sait que quand ça va arriver, mes mots n’auront aucuns scrupules à la blesser. J’aurais peut-être pu tenter de comprendre si elle m’en avait parlé, si elle avait eu le courage de me dire qu’elle allait se fiancer à Connor, mais non, elle a rien dit, elle a préféré vivre son petit bonheur en pensant sûrement que je reviendrais jamais à Surfer Paradise. Maintenant que je suis de retour ici, je compte bien la confronter à la vérité et surtout à la trahison qu’elle a eu l’audace de me faire subir. Je finis par m’extirper lentement de mes draps. Je me regarde dans le miroir lentement, mes mains caressent mon ventre et je me rends compte à quel point cette grossesse m’inquiète. Je descends au rez-de-chaussée pensant trouver Malin mais non, elle est déjà partie bosser apparemment. Je m’assois dans la cuisine piochant par ci par là dans le paquet de céréales avant de sentir mon téléphone vibrer. Je sursaute légèrement avant de regarder l’écran de ce dernier. C’est ma mère et l’espace d’une seconde j’ai envie de ne pas dérocher, mais je la connais, elle va s’inquiéter et débarquer ici. « Ouai ? » Que je dis la bouche à moitié rempli de céréales. Ouais, une femme enceinte ça mange genre…tout le temps, c’est comme ça. « Kyra, chérie, ton frère est à la maison pour la journée…tu devrais passer, je crois que vous avez pas mal de choses à vous dire ». Je fais un léger bond sur ma chaise me redressant, un peu paniquée. « Tu lui as parlé du bébé ? ». J’ai aucunement envie qu’il l’apprenne d’une autre bouche parce qu’il va encore penser que je n’ai pas eu le cran de lui en parler. « Non Kyra, c’est à toi de le dire ça. Tu viens alors ? » Qu’elle me demande. Je sais que mes parents voudraient que tout soit clair entre Ryan et moi mais là tout de suite je suis simplement flippée à l’idée de cette confrontation. « Je verrais, ouais. » Que je souffle avant de raccrocher aussitôt.

Je fixe la table l’espace de quelques secondes, mon cœur se serrant. Je sais que je ne pourrais pas éviter Ryan bien longtemps. Je laisse échapper un soupire avant de me lever et de rejoindre ma chambre. J’ouvre mon armoire, hésitante quant à ma tenue. Je n’ai pas envie de mettre un truc qui mettra forcément mon ventre en valeur. J’opte pour un haut assez ample masquant – presque – mes rondeurs dues à ma grossesse. Je termine de me préparer, repassant en boucle dans ma tête ce que je pourrais bien dire à Ryan pour expliquer la situation. Je prends une profonde inspiration, totalement stressée. Je suis sûre que mon frère me voit encore comme la gamine que j’étais y a quelques années. En même temps, entre son départ pour New-York et mon départ pour Paris, les contacts entre nous ont été plutôt restreints. Je suis contente au fond de le revoir parce que c’est mon frère et malgré les prises de tête qu’on a pu vivre, c’est sans doute l’une des personnes les plus importantes pour moi. Après quelques minutes de réflexion, je prends mes clés et quitte les lieux. Je sais que ces retrouvailles ne ressembleront en rien à ce que j’imaginais et ça me fait foutrement chier. Je marche dans les rues de Surfer Paradise prenant la direction de la maison familiale. Je baisse le regard n’ayant pas envie d’affronter ces quelques personnes qui me reconnaissent. Je n’ai pas envie qu’elles viennent me parler parce que moi j’ai rien à leurs dire. Après de longues minutes à errer dehors, j’arrive devant la villa de mon enfance. Je prends une inspiration profonde avant d’entrer. Ma mère arrive rapidement vers moi – souriante. Elle me prend dans ses bras en me serrant contre elle. Je me laisse faire, savourant ce moment de tendresse. Elle fini par se reculer passant une main contre ma joue. « C’est bien que tu sois là » Qu’elle me dit sincèrement. J’en suis pourtant pas si sûre moi. Je regarde autour de moi, le stresse grimpant un peu plus. « Il est où ? ». Je vois pas Ryan, il n’est pas dans le salon et la cuisine au loin semble être déserte. « Il est dans le jardin va le voir, je serais à l’étage s’il y a un souci ». Par soucis, est ce qu’elle entend le fait que mon frère pourrait vouloir commettre un meurtre d’ici quelques minutes ? Ouais, peut-être. Je m’avance vers le lieu dit où il se trouve à présent. Il est là, assis sur une chaise, un cendrier devant lui et une espèce de journal à côté. Je reste adossée à la porte de la terrasse, silencieuse en le fixant. « Je ne vous dérange pas Monsieur Levinstone j’espère. » Que je dis d’une voix taquine alors qu’il se retourne rapidement esquissant un sourire en me regardant. Je m’approche de lui alors qu’il marche en me direction me prenant quelques secondes à peine dans ses bras. Je m recule assez vite en réalité n’ayant pas envie qu’il prenne conscience lui-même de mes formes. « Je suis contente de revoir ta gueule de con » Que je dis en riant légèrement avant de m’adosser à la table en le regardant. Il me fixe de haut en bas et ça me rend foutrement mal à l’aise. « Alors on a des choses à se dire depuis tout ce temps. T’es revenu depuis quand ? ». Si seulement on pouvait éviter la discussion bébé ce sera bien, ouais, puis ça me donnerait un peu de répit avant la tempête.
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Ryan Levinstone

Ryan Levinstone
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MessageSujet: Re: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeVen 16 Déc - 23:42


Les histoires dans notre famille sont nombreuses. Soit on les règle, soit elles restent irrésolues et on doit vivre avec jusqu’à temps que ça nous bouffe de l’intérieur et qu’on doive régler nos comptes avec la personne en question. Perso, j’en ai rien à foutre la plupart du temps, parce que pour le nombre de personnes avec qui je prends des embrouilles sans les régler et que c’sont eux qui viennent me voir après pour mettre carte sur table… C’est pas parce que j’ai pas de cœur – enfin, les gens s’entêtent à se le dire pour faire passer mon ironie incessante et ma façon d’être en général – c’est juste que je me soucie pas autant des gens autour que j’devrais. Ça sert à rien, sérieux… Les seules personnes envers qui je porte de l’intérêt se limitent à… Kyra, mes deux parents, Connor, Carson, Navid & Devyn. Je mets la plus récente en dernier, parce que je connais les autres depuis bien trop longtemps et que significativement parlant, ils ont beaucoup d’importance. Soit, je dois me concentrer sur mon retour ici. La vraie raison de mon emménagement, renouer avec mes parents, leur faire avaler une belle-fille surprise, retrouver la fille que j’aime plus que tout au monde : Kyra. En y repensant, j’ai toujours tout fait avec ou pour elle. Les sorties, c’était à moi qu’elle devait demander, parce que je laissais pas mes parents lui autoriser d’aller à un endroit dont je connaissais pas la localisation. J’étais parano, j’le suis encore et j’le serais probablement toujours, mais je tiens à ce qu’elle vive bien. J’ai toujours eu les mots crus et le poing léger envers les gens qui voulaient ou tentaient de s’en prendre à elle. Ils ont toujours eu peur du fait que s’ils la touchaient, je viendrais les éclater – ou que j’enverrais des potes de sexe féminin leur éclater la gueule si c’étaient des filles. – au lycée, j’faisais partie de l’équipe de foot et même si les filles de l’équipe de cheerleading bavaient presque toutes sur moi, j’pouvais m’y compter de vraies amies qui comprenaient la profondeur de ma relation avec ma sœur. On m’a souvent reproché les conneries que j’faisais à l’époque et je sais pourquoi, à l’époque j’m’en balançais, pas que ça change vraiment maintenant non plus, mais j’me disais que t’façon, je compensais dans mon rôle familial. Mes parents ont jamais compris pourquoi je portais avec ferveur un intérêt pour la protection de Levinstone Jr. C’est trop facile : elle est plus jeune, je suis le mec, tout y est. J’ai fait presque la même chose pour Carson et Navid et elles m’ont envoyé chier tellement de fois que je compte plus. On me traitait de brute, de sans cœur, de Connard invétéré, mon sourire faisait que s’allonger de mon oreille gauche à mon oreille droite parce que j’aimais semer le chaos. J’étais une merde en gros, damn, ces années me manquent presque. « Ryan, je fais à déjeuner, j’espère que tu as faim. » Je me retourne vers ma génitrice, la femme pour qui mon respect n’a aucune limite et que je tuerais la personne qui lui ferait quelque chose. J’hoche la tête en guise de réponse. Je sais pas trop quoi faire, j’suis dans la cour arrière et Papa est sorti pour aller faire des commissions j’crois. « Tu peux venir dans la cuisine quelques instants s’il-te-plait ? » J’m’y rends, j’ai pas tellement le choix, c’est pas comme si je pouvais lui refuser quoi que ce soit. Déjà, va falloir que je travaille sur le fait qu’elle soit particulièrement déçue de mon attitude présente et aussi que j’doive lui faire comprendre que c’est pas parce que j’ai fait la connerie de rien lui dire sur ma vie privée que j’veux pas qu’elle en fasse partie. « Qu’est-ce qu’il y a ? » C’est pas vraiment une question, parce que je sais qu’elle attend que j’sois attentif pour parler, mais j’dois briser le silence. « Kyra va passer aujourd’hui. Va falloir que tu lui expliques la situation. » Je regarde ailleurs en fronçant les sourcils. J’hoche la tête en guise de signe de compréhension et j’retourne vaquer à mes occupations. La naine va me tuer en apprenant la raison de mon retour ici, mais j’préfère pas y penser, de toute façon j’vais détourner le sujet jusqu’à temps qu’elle en ait marre de me poser de questions et qu’elle change de sujet elle-même. Bref, j’vois pas le temps passer et j’entends des voix dans la maison. J’crois que Naine est arrivée. J’me rends compte que j’ai raison quand elle m’interpelle, faisant faussement référence à un nom sérieux pour moi. Comme si c’était possible – que j’sois sérieux, j’veux dire. « Non, vous me dérangez pas du tout Mademoiselle Naine. » Elle a encore la même bouille d’ange que quand je l’ai revue la dernière fois, y’a environ un an. Mon cœur se serre, sûrement le fait qu’elle soit là devant moi pour vrai et non au bout d’un fil de téléphone. Je lui souris – j’en ai mal aux joues – et la prends dans mes bras, la soulevant automatiquement du sol. Elle se défait de mon étreinte rapidement, mais je remarque que son ventre m’a presque heurté. Soit elle a vraiment pris du poids, soit… Non, c’est pas possible t’façon. « Et moi j’suis content de savoir que j’vais pouvoir me rabattre sur toi comme j’le faisais si bien avant. » Je la regarde de haut en bas, la faisant tourner sur elle-même. Elle brille, mais je sais pas pourquoi. Ma sœur a toujours été la plus belle fille que j’aie jamais vu, je l’ai vanté à en faire baver les autres cons. « Euh… trois semaines, si j’devais calculer vaguement… Et toi ? » Elle me répond, veut continuer sa lancée mais je l’interromps. J’comprends pas tout à fait pourquoi elle porte un pull alors qu’il fait près de 40 degrés. J’suis en camisole et short et je supporte même pas… « Tu fous quoi avec un sweat ? On crève, putain… » Avant qu'elle ait le temps de répondre je tire son pull vers le haut et vois la bosse sur son ventre. Non, elle a pas pris du poids... Moi qui pensais que je pourrais me foutre de sa gueule pour ça. J'ai aucune envie de rire, même pas de sourire. Quand j'pense au fait qu'elle soit dans cet état et que je sache pas où elle en est avec Loghan, ça m'énerve parce que j'accepterais jamais que le mec qui lui ait fait ça soit pas avec elle au moment où ça se produit. Je fronce les sourcils d'abord, affiche une expression outrée ensuite. L'adrénaline commence à circuler dans mes veines. Je lâche son pull, recule légèrement d'un pas, croise les bras et penche la tête sur le côté. Ce qui veut dire que j'attends une explication et que j'vais pas gober " la prise de poids soudaine " comme excuse.
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MessageSujet: Re: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeSam 17 Déc - 0:31

Retrouver Ryan aurait du être un moment foutrement heureux, pour lui comme pour moi et pourtant avec tous les événements extérieurs, je savais très bien que ça ne serait pas le cas. J’étais enceinte, un enfant grandissait en moi et rien que pour ça, Ryan, ne pourrait pas m’accueillir les bras ouverts – encore moins en apprenant qui est le père. Mon frère a toujours pris son rôle très au sérieux, parfois trop même à mon goût. On était au lycée ensemble, évidemment lui deux classes supérieures à la mienne mais ça l’empêchait pas de me surveiller dans les couloirs et dès qu’il en avait l’occasion. Mes parents n’étaient et ne sont toujours pas le genre de parents a être sur le dos de leurs enfants constamment. Non, au contraire, ils étaient assez ouverts et nous laissaient faire nos propres expériences si je puis dire, tout en nous inculquant évidemment des valeurs et un modèle de droiture à adopter. Il était hors de questions pour eux qu’on file mal ou qu’on se mette à faire des conneries graves. Un spliff par ci – par là, ce n’était pas réellement un problème pour eux par exemple. A défaut d’avoir mes parents sur le dos, c’était mon frère qui prenait leurs places. Il supportait pas de ne pas savoir ce que je faisais – avec qui j’étais et surtout si mes cuisses restaient fermées ou pas comme il le désirait tant. Il tentait de connaître tous mes amis sans vraiment s’intéresser à eux, sauf Navid. C’était bien la seule à qui il faisait confiance et qu’il aimait bien, beaucoup même. Durant toutes ces années, mon frère a veillé sur moi, me protégeant pour que je puisse avoir une vie heureuse et que j’évite les problèmes. On a toujours été plus que proches même si on passait notre temps à s’envoyer chier parfois, histoire de. Je pourrais tuer pour lui s’il fallait ou même lui donner ma propre vie, et vice versa évidemment. Il l’a toujours clamé haut et fort, que sa famille/moi, c’était ce qui comptait le plus au monde. Je pense qu’au fond c’est pour cela, que j’ai toujours eu une tendance à avoir peur quand une fille le voulait. Au début, c’était que des poufiasses sans importance, mais quand Malin et lui ont commencé à se rapprocher, je n’ai pas accepté la situation tout de suite. Pour moi, elle n’était qu’une intruse qui voulait me piquer mon frère et l’attention qu’il me portait. On a mis du temps avant de se réellement rapprocher et maintenant on est comme des sœurs, du moins c’est ce que moi je ressens. J’ai foutrement mal pris le départ de Ryan et elle pour New-York. Il avait besoin de changements, de nouveautés et au final on m’a pas réellement consulté pour savoir si moi, ça me faisait chier ou non qu’ils décident comme ça de se casser. J’ai jamais réellement dis à Ryan à quel point il me manquait mais, en fait, c’était foutrement le cas. Le retrouver maintenant signifiait qu’on allait clairement devoir s’expliquer et ce n’était peut-être pas ce que je désirais. Il se retourne, réellement surprit de me voir et ne pas s’empêcher de sourire durant de longues secondes. Ça me fait foutrement du bien de le revoir parce qu’il me manquait trop et pourtant, une part de moi stresse tellement. J’esquive rapidement notre étreinte n’ayant pas envie qu’il sente tout de suite mon ventre qui n’est clairement plus plat. Il me fait une remarque sur le passé qui me fait sourire alors qu’il continue de me fixer de haut en bas, m’inspectant presque – ce qui ne me fait que stresser un peu plus. Je continue de tirer sur mon pull qui me fait crever sur place tellement il fait chaud, mais au moins il masque mon ventre. Sauf que Ryan n’est pas con, quoique…bref, il me questionne sur les raisons qui me font porter ça. Je le regarde baissant le regard, n’osant pas lui mentir en le fixant. « J’ai attrapé un mauvais virus, j’ai froid ». Oui, évidemment, avec 40° dehors, c’est réaliste. Mon excuse ne semble pas satisfaire la curiosité de mon frère qui cherche à m’ôter le bout de tissus de lui-même. Je tente de me débattre, n’ayant pas envie qu’il découvre la supercherie. Je me retrouve en débardeur blanc, qui moule à merveille mon ventre de femme enceinte et au vue de la gueule de Ryan, il a compris. Ce n’est même pas la peine que je tente de feindre une prise de poids à cause des croissants parisiens. Je laisse échapper un soupire, remarquant à quel point la rage grimpe en lui. Là ça veut dire, que ça va être ma fête et pas dans le bon sens. Ryan énervé ce n’est pas beau à voir, sauf peut-être pour malin qui devait trouver ça sexy à l’époque. « Laisses-moi t’expliquer…avant de faire une crise » Que je lui dis en le regardant, les larmes menaçant déjà de couler. Je fais un pas vers lui, me rapprochant. « Je suis enceinte ouais…c’est tout récent, fin j’ai l’ai appris y a seulement trois semaines. C’est pour ça que je suis rentrée, parce que c’est pas le genre d’événement qu’on vit à des milliers de kilomètres de chez soi ». J’avale ma salive non sans difficultés, tentant de garder mon calme. Je passe une main dans ma nuque en le fixant. « Je gère Ryan. C’est surprenant pour toi, peut-être même déstabilisant mais je t’assure que je vais bien et que je m’en sortirais. J’ai vingt-quatre ans, je sais ce que je fais ». Je le fixe en tentant de faire bonne figure même si au fond rien ne va. C’est bien l’une des premières fois que je mens ainsi à mon frère et ça me fait pas plaisir, non loin de là. « T’as le droit d’être surpris mais me blâmes pas pour ce bébé. Je suis revenue ici parce que j’ai besoin de vous, des parents, de toi…t’es mon frère, c’est…important ». Je ne supporterais pas de le voir s’éloigner à cause de ça, parce qu’en y réfléchissant, j’ai déjà bien perdu assez de personnes importantes depuis mon retour.
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Ryan Levinstone

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MessageSujet: Re: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeMar 20 Déc - 23:16

J’ai du mal à faire procéder l’information jusqu’à mon cerveau. Je comprends pas comment on a pu en arriver là. Enfin, ouais, ça se comprend, mais j’veux dire… Non, quoi, c’est pas drôle. D’habitude, quand une connerie arrive je peux toujours l’esquiver en m’en foutant et en riant de la situation, mais là… J’suis outré, je sais pas quoi lui dire, je sais pas quoi faire. Le rush s’en vient, I can feel it, je vais péter un câble dans pas longtemps, mais j’dois me retenir. Kyra est ma sœur, c’est mon bébé, je l’aime plus que tout au monde, presque comme si je l’avais moi-même conçue. J’ai toujours été extrêmement chiant sur le fait qu’elle devait être protégée de tous les angles – je l’ai fait avec Laughn, sinon j’aurais pas réussi à empêcher les motherfuckers de la toucher. Kyra est ma propriété, si on la veut, faut me demander, ça a toujours fonctionner comme ça pour ses copains, même Loghan l’ordure. Maintenant que j’sais quelles sont ses intentions – il est pas là, ça veut clairement dire qu’il compte pas s’en occuper – je vais lui refaire le portrait et il va souhaiter ne jamais m’avoir rencontré. Ce petit enculé peut dire bye bye à la vie telle qu’il la connaît et bienvenue à l’enfer dans lequel je vais le plonger, mes mains autour de son cou, mon pied frappant machinalement ses côtes… Damn, il va manger cher ! Je jubile mentalement en voyant l’image de moi entrain de détruire ce pour quoi il travaille sûrement à garder précieusement tous les jours : sa gueule de chien. Je pense à ça, me disant que ça va peut-être m’aider à me calmer. J’suis posé la plupart du temps, mais quand on me cherche ou qu’on dépasse les limites, je deviens un explosif qu’il faut pas toucher sous peine qu’il détonne à coup sûr. Je comprends juste pas, merde ! La procédure de compréhension est éteinte, je vois rouge et y’a rien qui va me faire changer d’avis sur le fait que j’vais lui faire la peau. Ce qui me bute, en ce moment, c’est que Kyra me regarde dans les yeux et me ment. C’est la première fois qu’elle fait ça depuis qu’elle sait parler, parce qu’elle a jamais osé, sachant pertinemment que ça lui foutrait des emmerdes avec moi et qu’elle apprécierait pas. J’lui ai toujours dit que c’était à son avantage qu’elle me dise tout et c’est le cas. Elle rentrait, me racontait sa journée, me donnait un rapport de ce qu’elle voulait faire pendant la fin de semaine, ça fonctionnait à merveille. On était parvenus à monter un système indestructible, en plus d’un langage codé que personne d’autre comprenait et qu’on utilisait souvent pour se foutre de la gueule des autres. Nos parents l’ont jamais compris, seulement quelques codes qu’ils tentaient de nous faire répéter, voir si ça matchait avec ce qu’ils pensaient. Sinon, c’était mort. Un code qu’on s’est dit qu’on apprendrait à nos gosses en temps et lieux, les gosses qu’elle allait avoir quand elle était mariée et installée dans une maison avec un métier, un chien et je sais plus trop quelle connerie qu’on a quand on est sensés vivre la belle vie. Fucking shit, y’a pas de mot pour exprimer la rage qu’est entrain de me consumer, même si je garde ma poker face. C’est pas en me demandant de me calmer que ça va fonctionner, au contraire. Kyra me pompe pas, c’est sa situation qui s’en occupe parfaitement et là, tout de suite, j’ai vraiment besoin d’air. « Un froid hein, un virus qui te fait miraculeusement grossir que le ventre ? PUTAIN KYRA, POURQUOI TU ME MENS ? » J’élève mon ton de voix, elle semble vouloir me calmer en me racontant d’autres bobards. « Tu me prends pour un con ou quoi ? Tu crois que parce que j’te vois pas pendant un certain nombre de temps j’peux pas déceler si tu racontes de la merde ? Mais c’est quoi ton problème ? » Maman doit sûrement être inquiète de nous entendre parler aussi fort. Enfin, de m’entendre. Kyra dit pas un mot, elle a l’air sereine, je comprends pas comment elle peut rester comme ça alors qu’indirectement, sa vie est en danger. Ouais, parce que c’est bien beau une femme enceinte, mais jamais personne pense au côté négatif. Le fait qu’elle pourrait mourir, tomber malade, n’importe quoi. Bordel de merde, je vais exploser la tronche de ce fils de pute de Loghan contre le ciment où j’vais avoir foutu de l’acide et le regarder périr en me foutant de sa gueule et du fait qu’il manque de manhood. « Bordel ! Un événement qu’on vit pas à mille kilomètres ? Je rêve ou t’es entrain de penser que le fait que tu sois revenue ici seule pour nous dire que t’es enceinte va pardonner le fait que le salopard qui t’ait fait ça m’ait rien dit avant ?! » FUCK, JE VAIS EXPLOSER. Ce trouduc fait bien de pas montrer sa gueule, parce que je l’aurais fait passer par la fenêtre fermée qui se retrouve à moins de deux mètres de moi. J’lui aurais sauté dessus, j’lui aurais arraché les dents, ouvert le ventre avec un poignard, j’lui aurais fait manger ses trippes. FUCK OFF. J’dois trouver comment régulariser mon rythme cardiaque parce qu’à ce stade j’vais me retrouver à l’hosto pour cause d’avoir fait une crise. « Non, tu sais pas ce que tu fais, parce que si tu le savais, t’aurais une bague au doigt et t’aurais des projets d’avenir avec le père de ton enfant. Je sais très bien que s’il est pas là c’est parce que t’as pas l’intention d’en faire avec lui. J’te connais, petite fille. » J’hoche négativement la tête, rien de bon s’annonce dans ma tête pour les prochaines heures, sûrement les prochains jours ou même mois. « C’est sensé vouloir dire quoi ? Que tu vas prendre sur toi la responsabilité entière d’une nouvelle vie et que tu vas t’en sortir, parce que tu ‘gères’, c’est ça ? Tu te fous de ma gueule, j’espère. » Des bruits de pas dans le couloir, maman ouvre la porte. « Bon Ryan tu te calmes, déjà. Ce n’est pas de sa faute si elle est tombée enceinte, elle ne pouvait pas savoir qu’en ne faisant pas attention une seule fois elle se retrouverait dans cette situation. Deuxièmement, Connor fera un bon père, alors je ne comprends pas pourquoi tu t’emportes autant. » J’crois entendre Kyra gueuler : « MAMAN, NON ! » Au moment où ma mère m’annonce que finalement – plus blasé/énervé/baisé/blessé que ça, y’a pas – c’est Lancaster, le meilleur pote que j’ai depuis l’enfance et à qui j’ai interdit de foutre ses sales pattes sur mon diamant, le père. J’arrive plus à respirer tellement mon torse se serre. Le sang arrête de circuler dans mes mains, longées sur chaque côté de mon corps, mes poings sont crispés. Ma mâchoire va se casser tellement mes dents grincent et je sens plus l’air aérer mes poumons. En gros, mon cadeau de Noël à Lancaster cette année, ce sera la raclée de sa vie pour avoir implanté un enfant en ma sœur alors qu’il en est encore un et qu’en plus, il baise sa meilleure amie. Avant que j’aie le temps de réaliser ce que j’suis entrain de faire, mon poing traverse le mur juste derrière Kyra et les accessoires qui étaient autrefois sur le bureau se retrouvent parterre. La chaise qui était sensée faire partie de la déco décroche le gros lot en se heurtant au travers de la fenêtre de la pièce. J’ai l’air d’un sauvage, mais rendu à ce point, j’en ai plus rien à foutre.
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Kyra Levinstone

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MessageSujet: Re: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeMer 21 Déc - 15:07

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Ça devait ne pas se produire comme ça. Tout ça au fond ne devait pas arriver. Ma vie n’aura pas du prendre cette tournure et je ne devrais pas me retrouver à affronter cette grossesse. J’ai vingt-quatre ans et même si je suis en âge de gérer, ce n’est pas possible. Je suis seule. Malin m’aide, c’est vrai tout comme mes parents qui m’aideront. Pourtant, au fond, je me sens éperdument seule. Connor devait être encore sous le choque de la nouvelle et se retrouvait à présent le cul entre deux chaises. Ce bébé ou sa fiancée. Je ne savais même pas si au fond il avait encore des sentiments pour moi. Je veux dire, s’il acceptait d’épouser Navid, ce n’était pas pour rien. Connor n’était pas le genre de mecs à se lancer dans ce genre de projet sans y avoir mûrement réfléchi et ça me tuait parce que ça signifiait qu’à présent, ma vie se ferait sans lui et celle de ce bébé aussi. Ça me semblait irréel. Parfois, durant mon adolescence, je pensais au futur. Je me demandais ce qui adviendrait pour nous tous. Je me voyais avancer et Navid était là à me soutenir, Malin elle devait épouser mon frère et ils auraient des magnifiques gamins et Connor lui, aurait peut-être fini par ouvrir les yeux pour se rendre compte que j’existais autrement que comme la sœur de Ryan. En y réfléchissant on est bien loin du compte, on est carrément à l’opposé. Malin et Ryan sont plus ensemble et ça me tue parce qu’au fond, je suis sûre qu’ils s’aiment encore. C’était mon couple modèle, le premier bébé Levinstone à venir au monde après mon frère et moi, c’était le leur normalement pas le mien. Pourtant maintenant, c’est moi qui m’apprêtais à donner la vie. User d’un t-shirt trop grand n’était peut-être pas la meilleure solution pour le masquer. La communication entre Ryan et moi n’était pas la chose la plus parfaite, loin de là. Pour une fois, je voulais que les choses se passent bien et surtout qu’il l’apprenne…calmement. Même si je dois au fond que ce soit possible, surtout avec un mec comme mon frère. Il est impulsif et encore plus quand il s’agit de moi. Apprendre que le « bébé Levinstone » allait elle-même avoir un bébé, va le rendre fou de rage, je le sais, y a pas à chercher, et puis ça commence à se voir déjà sur son visage. Il semble à la fois surpris et enragé.

Il reprend rapidement la parole me demandant pourquoi est ce que je lui mens. Je pense que la réponse est claire, parce qu’en apprenant la vérité à présent, il doit sûrement avoir envie de tout casser et ça me plaît pas. Je ne supporte pas de le voir en colère. Il continue de me parler, m’expliquant qu’il ne comprend pas mon comportement et que rien n’a l’air d’aller. Il poursuit en me disant qu’il me connait assez pour le savoir, insinuant même encore que je suis qu’une gamine. Il m’énerve à penser ça. J’ai clairement plus trois ans et je sais me débrouiller. Bon okay, la situation pour l’instant est complexe – chaotique même. Je me dis qu’au fond ça finira par s’arranger. Ryan est nerveux, il bouge par ci par là, ses mains suivent les même mouvements alors que je reste statique, presque apeurée de sa possible réaction quant à la suite. Il doit penser que Loghan est le père, ce serait normal parce qu’il ne sait rien de mes sentiments pour lui et encore moins quelle ordure mon ex petit-ami représente. Ma mère arrive, entendant sûrement la voix de Ryan qui porte de plus en plus, elle tente de le calmer avant d’émettre la phrase de trois, lui avouant clairement qui est le père de l’enfant que je porte. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine et les larmes me montent instantanément aux yeux. Je crie à ma mère de pas continuer mais c’est trop tard le mal est fait. Je regarde Ryan qui semble sur le moment ne pas réaliser ce qui vient de se dire. Et une fraction de seconde, la situation dérape totalement. Ryan écrase violemment sur point dans le mur juste derrière moi alors que mes deux mains se portent près de mon visage. Mes larmes, elles, elles coulent. Mon frère ne s’arrête pas là balançant à terre tout ce qu’il trouve, mes cris pour qu’il cesse n’arrange en rien la situation. Il finit par saisir une chaise et la fait valser à travers la vitre, la brisant de plein fouet. Je sursaute encore plus avant de me pousser de côté posant une main contre mon ventre, mes larmes ne désemplissant pas. Ryan semble essoufflé, tu m’étonnes putain, on dirait une espèce de gladiateur de l’époque romaine. Il s’arrête quelques secondes me fixant. « Tu penses quoi putain ? Que Connor ne représente rien ? Qu’il est venu à Paris pour goûter la bouffe française et me sauter parce que je me faisais chier là-bas ? C’est pas le cas putain, ce n’est pas qu’un mec comme ça. » Que je dis la voix tremblante et brisée par les sanglots qui coulent. Je sens ma poitrine se serrer rien qu’en parlant de lui. Tout ça n’aurait pas du arriver. J’aurais du revenir ici, le retrouver, et lui dire enfin à quel point je l’aimais. Mais à présent, c’est une autre qui lui dit cela, une autre qui représentait tout avant et maintenant ce n’est plus qu’un mauvais souvenir. Je me rapproche un peu de lui alors qu’il reste sur place, la mâchoire crispée. « Je l’aime. Je suis amoureuse de lui depuis que j’ai quatorze ans, et tu sais pourquoi j’ai mis tout sur silence durant ces dix putains d’années ? A cause de toi – pour toi. Parce que je savais très bien que ça te tuerait et que ça briserait sûrement votre amitié. Alors arrêtes de te comporter comme un malade mental sans avoir le quart de l’histoire pour émettre ton putain de jugement. ». Je suis à la fois brisée parce que j’ai du mentir à Ryan, parce qu’on va clairement se disputer, je le sais. Je déteste ça, parce qu’il est tellement important pour moi, à un point qu’il n’imagine pas. Je m’avance un peu plus encore, mes yeux toujours humides et rougies. « Tu sais ce que je vis ? NON. Je suis obligée maintenant de supporter de voir ma meilleure amie avec l’homme que j’aime. Tu sais une seconde ce que ça fait ? Tu sais ce que ça fait de se dire qu’elle savait tout de mes sentiments et qu’elle a décidé de prendre tout ce que je voulais ? Je suis en train de crever sur place à cause de cette situation. Alors ta gueule Ryan, tu ne tentes pas de comprendre, tu hurles, tu fais ta crise pour prouver que t’as toujours eu tous les droits sur moi, mais c’est plus le cas. C’est dur pour toi ouais, mais là, c’est moi qui a le cœur en miettes, pas toi. » Que je dis en haussant légèrement la voix, nerveuse et angoissée par tout cela. Tout semble m’échapper – encore. Je suis revenue ici dans l’espoir de retrouver Connor et à présent peu à peu, je suis en train de perdre toutes les personnes qui comptaient réellement pour moi. Karma is a bitch. Je laisse échapper un soupire avant de reprendre. « Tu penses que je suis revenue pour exposer mon ventre à tout surfer Paradise ? NON PUTAIN. Je suis revenue ici parce que j’avais besoin de ma famille, de mon frère, mais apparemment sur ça aussi je peux tirer un trait maintenant. » Que je dis avant de baisser le regard, tentant de me calmer à cause de légères douleurs irradiant dans mon ventre. Je m’avance finalement vers mon frère, prenant sa main pour essayer de me calmer et d’accessoirement le calmer. Mes doigts finissent par déraper contre un truc. Je tends sa main pour l’observer et découvre avec stupeur une bague à l’annulaire gauche. Bordel de merde. C’est quoi ce foutu bordel ? Non mais si c’est ce que je pense, je vais vraiment le défoncer. « Attends c’est quoi ça ? » Que je demande en le regardant dans les yeux. J’y crois pas, si ce connard s’est marié sans me le dire, ça va sérieusement mal se passer parc qu’il aura aucunement le droit de me faire la moral. Puis, c’est qui cette dinde qui veut prétendre porter le nom de Levinstone. Personne n’a le droit de prétendre épouser mon frère sans m’avoir parlé et sans que j’aie pu lui dire si oui ou non, elle ferait l’affaire. Et Malin, merde, c’est elle qui doit porter notre nom et cette bague, pas l’espèce de connasse que mon frère a du épouser. Je n’ai même pas envie de penser à la rencontre, enfin là, je ne pense à rien. « Ne me dis pas que…PUTAIN RYAN. Je vois que toi aussi t’es revenu avec une putain de mauvaise surprise. Dis-moi que tu l’as pas fais, parce que c’est le genre d’engagement qu’on ne peut pas cacher à sa famille non ? Apparemment si pour toi, et tu viens me donner des leçons de morale ? Je rêve, t’es vraiment un gros connard ». Que je lui crie au visage avant de frapper son torse en larmes le faisant reculer pour qu’il s’éloigne de moi. Je le regarde les yeux embués par les sanglots, attendant clairement des explications.

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Ryan Levinstone

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MessageSujet: Re: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeMer 28 Déc - 1:49

Dans la vie, y’a des gens avec qui on grandit, des gens avec qui on établit un lien si fort qu’il est presqu’indestructible. Des gens pour qui on vit et qui nous redonne la pareille sans râler. Des gens à qui on fait confiance avec notre vie, des gens pour qui on passerait à travers des tempêtes, les rares gens avec qui on peut être nous-mêmes sans peur de jugement. J’ai pas encore pu trouver cette personne, parce qu’hormis ma sœur, je vois pas vraiment comment ce serait possible. Ces mêmes gens envers qui on a une confiance aveugle parce qu’on sait pertinemment que la personne en question nous décevra pas et nous laissera aucunement tomber. Ce serait facile de dire que y’en avait une dans le passé, mais j’vais pas le faire parce que ça va remuer le couteau dans la plaie. La plaie que j’ai lentement commencé à rouvrir en revenant ici. J’commence sérieusement à ressentir le regret profond d’être revenu depuis quelques jours, je sais pourquoi, je peux juste pas en parler et en ce moment, c’est certainement pas Kyra qui va preuve de compréhension. Cette dispute va seulement ajouter à la pile de stress que j’accumule déjà depuis un petit moment et qui va amplifier dans les prochains jours à cause de mon passé qui risque de ressurgir. J’veux pas de toute cette merde, je suis pas revenu ici pour la retrouver enceinte. J’suis pas revenu ici pour annoncer à mes parents que j’suis marié depuis deux ans et que j’ai rien dit parce que je savais qu’ils s’arrangeraient pour la rencontrer, pour lui parler de moi, de qui j’étais avant, de c’que j’faisais, d’avec qui je passais le plus clair de mon temps. Parce que ouais, clairement, quand c’était pas Connor, c’était Malin. La brunette qui va me casser les couilles à la seconde où elle va me revoir, même si elle a décidé de tourner la page sur moi et de passer à autre chose. En tout cas, c’est c’que j’en déduis, parce que depuis tout ce temps, je croirais pas qu’elle soit complètement seule. J’sais pas si j’ai le droit de m’avouer que ça me ferait quelque chose de la voir avec quelqu’un, parce que d’un côté ça peut être vrai, tout comme de l’autre j’peux m’en foutre et juste l’envoyer chier le plus loin possible pour ce qu’elle m’a fait. C’est trop bizarre, l’ambiance ici est foutrement mauvaise et je savais qu’il fallait que j’me tienne à carreaux pour éviter tout ça. M’installer ici, à quoi est-ce que j’ai pensé quand j’ai dit oui à Devyn ? J’en sais rien, parce que ma sœur est enceinte, que c’est le gosse de mon meilleur pote qu’elle porte, que parce que la fiancée de mon meilleur pote est la meilleure amie de Kyra depuis qu’elle est gosse et que j’ai protégé cette gamine comme si c’était ma sœur parce que je savais que Kyra la chérissait plus que tout. Putain, drôle comment les gens peuvent juste retourner leur veste et nous foutre des coups dans les couilles quand on s’y attend le moins. Ma sœur me déblatère des informations que j’aurais préféré ne pas savoir, elle me parle de Connor, de comment il est, de ce qu’ils ont fait et de ce qui se passe réellement, derrière les faux sourires et les accolades hypocrites de Navid se cache une salope sans fond qui profite de la situation des autres à son avantage. Mais là n’est pas l’important. L’important, c’est ma sœur qui porte un bébé dans son ventre et qui va me faire devenir oncle, ce qui représente des responsabilités énormes, même si je suis pas le père de l’enfant. Ça me stresse, mais pas que ça. Connor, cet enculé de merde ! Il s’est joué de moi pendant toutes ces années pour pouvoir foutre ma sœur en cloques la SEULE fois où il se permet de la toucher – seulement parce que j’étais pas dans les alentours, parce que fuck off qu’il aurait fait quoi que ce soit si j’le surveillais – et je… Bordel de merde ! « C’est pas un mec comme ça ? T’en es sûre de ça ? Si c’est pas un mec comme ça, pourquoi t’as pas une fucking bague à ton doigt hein ? Si Connor est si honorable que ça, pourquoi il a pas eu les couilles de venir me voir pour m’en parler et te dire ce qu’il ressentait, voir si ça allait donner quelque chose !? Non, au lieu de ça ce trouduc va se cacher derrière l’autre petite salope de Rhodes et fait comme si la vie continuait son cours. Attends un peu que j’le chope cet enfoiré ! »

Connor Lancaster, mon meilleur pote. Le mec avec qui j’ai fait les 400 coups sans gêne à tout le monde juste parce que c’était drôle et que la gueule des gens après les mauvais coups qu’on faisait était trop sublime ! Le petit con à qui j’ai tout raconté sur tout. Le premier que j’ai appelé quand Malin s’est cassée pour de bon. Le salopard que j’ai aidé en donnant quelques infos sur Navid que j’avais parce que je la connais quand même, vu le temps qu’elle passait chez nous. Le père du bébé de ma sœur, mon beau-frère ? Hors de question ! « Oh arrête, arrête ! T’as pas le droit de me foutre ça sur le dos, Kyra. Tu vas pas me faire avaler des conneries comme quoi que c’est de ma faute si tu souffres depuis aussi longtemps et que t’as rien pu faire. Tu vas aussi me mettre sur le dos la stupidité flagrante de Connor ? Le fait qu’il soit pas foutu de faire la bonne chose en essayant de bâtir une relation avec toi et l’enfant que tu portes ? Non, mais je rêve, c’est bon ! Pendant toutes ces années je fais d’énormes sacrifices pour toi et c’est comme ça que tu me remercies ? En me blâmant pour une situation dont tu sais pas comment sortir. Tu vas aussi tenter de me faire croire que t’aurais pas pu m’en parler non plus et que j’aurais pas trouvé un moyen pour que ça détruise pas mon amitié avec Lancaster ou faut aussi que j’assume ça ? » Elle est folle ou quoi ? J’comprends pas son attitude. Comment elle peut me foutre tout ça sur le dos après tout ce temps. Dix ans, c’est encore rien contrairement au temps que j’ai investi dans quelque chose qui au final a tourné au vinaigre et qui m’a rendu encore plus amer que je l’étais avant. Elle a clairement jamais compris l’intensité de la seule relation que j’aie vraiment eu, l’observant de l’extérieur et n’émettant pas de jugement plus important que ça. Elle a beau avoir le cœur en miettes en ce moment, parfois j’ai juste l’impression de pas en avoir malgré tous les efforts que j’fais et l’amour que Devyn me donne. « Et c’est exactement là que je te dis d’aller voir ailleurs si j’y suis, parce que tu sais très bien que les choses auraient pu être différentes si t’avais été honnête avec moi quand j’te posais des questions ! J’suis un malade mental ? J’te retourne le compliment parce que clairement tu dois avoir perdu la tête pour laisser les gens te marcher dessus comme ça. C’est pas comme ça que j’t’ai élevée et je peux pas croire que t’aies laissé cette connasse te foutre un aussi gros poignard dans le dos. » Elle pleure, je la fais pleurer. J’ai mal pour ça, parce que je veux pas voir mon bébé pleurer. Kyra est le centre de mon univers, jamais j’aimerais quelqu’un plus que je l’aime elle, pourtant elle a toujours eu l’impression que c’était pas le cas tandis que j’m’efforçais de lui faire comprendre que ça l’était. « Tout comme j’peux tirer un trait sur le fait d’avoir une sœur responsable qui sait ce qu’elle fait et qui va apparemment très bien ! » On s’est jamais disputés comme ça, jamais aussi violemment et avec autant d’animosité. En fait, on s’est jamais sérieusement disputés tout court. Elle prend ma main, celle où j’ai une alliance, soit la mauvaise, pour la serrer dans la sienne et tombe sur ma bague. Elle relève la tête vers moi, le regard plein de questions. Eh merde… « C’est rien, et c’est pas le moment d’en parler. » Je suis un gros connard. Combien de fois va falloir que j’entende cette phrase sortir de la bouche des gens avant qu’ils réalisent que je le sais et que je vis avec. Par contre, quand c’est elle qui le dit sur ce ton, ça représente autre chose. « Arrête de me frapper, c’est bon ! J’me permets de te donner des leçons de morale parce que tu sauras qu’entre un mariage et un bébé y’a une vie de différence ! » Avec tous ces cris, on avait oublié que maman était juste à quelques mètres de nous et qu’elle nous regardait nous entre-tuer verbalement. « ÇA SUFFIT ! VOUS VOUS COMPORTEZ COMME DES GAMINS ADOLESCENTS. VOUS ÊTES TOUS LES DEUX DES ADULTES, AGISSEZ COMME TEL SINON ALLEZ RÉGLER VOS COMPTES AILLEURS ! » Putain si elle se fâche aussi je suis sérieusement mal barré, c’est pas le temps, pas l’endroit, c’est pas rien du tout. « Ryan, ne commence pas à mentir à ta sœur, tu vois où le mensonge entre vous deux peut mener. Quant à toi, Kyra, n’insulte pas ton frère comme ça, tu le connais et tu sais qu’il a un tempérament. » Quand elle parle, d’habitude on sait et on dit rien ensuite, on obéit sans broncher, mais dans cette situation ça diffère. « J’ai plus rien à dire. J’vois pas en quoi ce que j’vais dire va changer quelque chose à la situation puisque mademoiselle Levinstone est grande et qu’elle peut tout faire toute seule comme une grande fille maintenant. »
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MessageSujet: Re: Ҩ never knew daylight could be so violent. (Ryan).    Ҩ  never knew daylight could be so violent. (Ryan). Icon_minitimeMer 28 Déc - 8:48

C’était la première fois qu’une telle dispute s’érigeait entre Ryan et moi. Evidemment quand on était encore des adolescents, ils nous arrivaient plus d’une fois de s’engueuler pour ci ou pour ça. Mais les tensions ne duraient jamais longtemps au fond. On n’était incapable de se faire la gueule plus de trois jours même si nos caractères explosifs faisaient plus d’une étincelle. Cette fois-ci la donne était bien différente. La raison de la discorde n’était pas un truc stupide ou sans importance, non c’était plutôt l’enfant que je portais et le fait que le père soit le meilleur ami de mon frère. Je savais très bien que sa réaction serait vive et je me demande même comment j’ai pu espérer une seule seconde que Ryan ne s’emporte pas pour tenter de discuter tranquillement ensemble. C’était clairement impossible. Mon cœur se serrait rien qu’en voyant la tournure brutale de notre relation à cet instant-ci. Rien ne semblait le calmer. J’étais à la fois triste et énervée de voir cela parce que putain, ce n’est pas comme si pour moi tout était simple. Au contraire, c’était vraiment une belle merde qui se foutait en place. J’avais perdu ma meilleure amie parce que cette dernière n’avait eu aucun états-d’âmes à me trahir pour conserver son petit bonheur avec Lancaster. Ma relation avec ce dernier était plus que complexe et je ne savais même pas réellement ce qu’on était l’un pour l’autre à présent. Il me restait Malin, mes parents et mon frère, avec un gros doute pour celui-ci au final. Je sais que la nouvelle doit être dure à encaisser mais ça m’énerve de voir qu’il ne pense qu’à sa gueule à ce moment précis et au fait que oui, la petite fille qu’il pense encore que je suis lui a menti. Ryan est trop protecteur et tout le monde s’accorde à le dire. Mais à présent tout est différent. Je n’ai plus dix ans et il n’a plus autant de droits sur moi qu’il avait auparavant. Ryan reprend la parole rapidement, commençant à m’en foutre plein la gueule en prétendant que la situation n’est en rien maîtrisé et que si c’était le cas j’aurais une bague au doigt et Connor ne s’apprêterait pas à épouser Navid. Merci de le rappeler, ce n’est pas si comme l’idée n’était pas imprégnée en moi. Je sais bien que tout est complexe et qu’un bébé n’est pas la chose la plus simple à ce moment précis. Je me sens prête pourtant à m’en occuper, à l’élever et à lui offrir une vie décente. Ce n’est pas comme si j’étais une camée ou une fille totalement irresponsable sans un sous en poche. Il enchaîne directement en continuant de me hurler dessus, me demandant de ne pas lui mettre sur le dos le fait que j’ai mis mes sentiments pour Connor tout ce temps. Putain c’est dingue ça ; il dit vraiment de la grosse merde parce que j’aurais bien voulu voir sa gueule si j’avais eu le malheur de me pointer à seize ans en lui disant que j’étais folle amoureuse de son meilleur ami âgé de vingt ans. Il m’aurait hurlé dessus, aurait broyé les noix de Lancaster pour être sûr qu’il me touche pas et ça c’est si il aurait bien pris la nouvelle. C’est qu’un putain de mensonge de me faire croire qu’il aurait pris la nouvelle d’une autre façon pour ne pas briser son amitié avec lui, je le sais, je sais que c’est totalement faux.

Je le regarde en me retenant de le frapper encore, parce qu’il tente clairement de retourner la situation à sa faveur pour passer pour le gentil grand frère qui a toujours tout fait pour sa sœur. Il continue ses putains de remarques estimant que moi aussi j’ai changé pour laisser les gens me marcher dessus. Putain, quelle enflure de merde. C’est vrai que j’ai eu le choix, c’est vrai que c’est de ma faute si Navid a choisi de me mentir et que Connor m’a caché ses putains de fiançailles. « TU PEUX LA FERMER DEUX SECONDES NON ? Tu crois quoi putain, tu penses que j’ai demandé à Navid de me trahir et à Connor de l’épouser ? NON TU VOIS. Je m’en serais très bien passé. Je n’ai pas eu le choix que d’accepter cette putain de nouvelle. Je ne le savais pas okay ? Je suis arrivée et je l’ai appris. Tu sais ce que je vis depuis mon retour ? TU SAIS CE QUE CA FAIT DE PERDRE SA MEILLEURE AMIE APRES TOUT CE TEMPS ? PUTAIN RYAN T’ES QU’UN CONNARD EGOISTE ». Je hurle à en perdre ma voix alors qu’il ne semble rien vouloir entendre, continuant son petit discours de merde, esquivant même le sujet de son mariage. J’en reviens pas, monsieur se marie, n’en parle à personne et il se permet aussi de me donner des leçons de morale. Ouais, y a une différence entre un mariage et un bébé mais au fond, lui aussi à ses torts en nous l’ayant caché. Je suis sûre qu’il a épousé une dinde, une espèce de salope qui doit en avoir après sa queue ou son fric, ou les deux ; au choix. Je n’ai même pas envie de la connaître, j’en ai rien à foutre qu’elle soit la femme de mon frère, pour moi c’est une espèce de pétasse inutile à ma vie. Si elle croit qu’elle va pouvoir porter le nom de Levinstone librement elle se trompe, ça se mérite de la porter et pour moi sans me connaître moi, ni mes parents, ça ne vaut même pas la peine d’essayer de nouer une relation. Je déteste mon frère à ce moment précis, parce que monsieur n’est pas apte à reconnaître ses torts, monsieur n’est pas capable d’ouvrir les yeux et de voir que lui aussi a merdé dans toute cette histoire. Ma mère finit par arriver, en haussant la voix pour sûrement tenter de nous calmer. Je la regarde quelques secondes alors que Ryan finit par ajouter qu’il n’a plus rien à dire puisqu’apparemment je suis assez grande pour gérer la situation toute seule. « Putain mais t’es vraiment qu’un pauvre type. Tu te rends compte que tu me blâmes de t’avoir caché tout ça, mais toi t’es en droit de te marier et de nous le cacher. C’est vrai j’oubliais, t’es Ryan Levinstone, LE GRAND RYAN, le pauvre mec qui fait de la merde mais qui l’assume pas et qui préfère se faire passer pour le mec irréprochable ». Je m’approche de lui en le regardant les larmes aux yeux. « Tu m’as élevée ouais, tu t’es occupé de moi quand j’allais mal ou quand j’en avais besoin. Mais t’es plus rien de tout ça, t’es plus rien tout court à mes yeux, parce que mon frère, celui pour qui j’aurais crevé ne m’aurait pas traité ainsi et m’aurait épaulé malgré la complexité de la situation ». Je me retourne pour saisir mon chandail et l’enfiler avant de revenir à sa hauteur. S’il n’a plus rien à dire, c’est pareil pour moi. Je ne vois pas pourquoi je me rabaisserais à ramper devant lui pour obtenir son aide. Je vais me débrouiller seule et lui prouver qu’il se tombe sur toute la ligne en pensant que je n’y arriverais pas. Il me regarde avant de tenir mon poignet et ma main se dégage violemment en claquant contre sa joue. Il me regarde surpris alors qu’une trace rouge apparaît sur son visage. Je n’en ai strictement rien à foutre, de tout ça, de ce que je viens de faire. « Retournes voir la salope que t’as épousé et qui apparemment compte plus que ta famille puisque t’as eu aucun scrupules à nous cacher son existence. Bye connard, j’ai plus de frère à partir de cette seconde ». Je le regarde les larmes aux yeux avant de me tirer de cette maison, esquivant les cris de ma mère qui me demande de rester.
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