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blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla

blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla.

Lancaster, c’est d’abord le meilleur ami de mon frère. Mais c’est surtout, celui que j’aime depuis mon adolescence. Ça m’est tombé dessus comme ça, sans rien contrôler, sans rien attendre. J’ai mis sous silence tout ça, pour ne pas gâcher l’amitié qui le liait à mon frère Ryan. Durant toutes ces années, j’ai prétendu n’être que son amie, acceptant de le voir avec d’autres, prétendant qu’il m’insupportait souvent, alors qu’au fond c’était tout le contraire. J’ai commencé à sortir avec Loghan, pensant l’oublier. Quelle connerie ouais, Connor est toujours resté le seul et l’unique. Le jour de mon départ pour Paris, on a échangé un baiser, un seul et unique baiser, le premier, celui qui m’a confirmé à quel point mes sentiments étaient forts. Sur le moment, je n’ai pas compris son geste prenant la fuite par peur. En arrivant dans la capitale française, mon premier reflexe a été de l’appeler pour éclaircir tout cela et c’est à un mur que j’ai été confronté. Il refusait d’en parler estimant que ça n’avait plus d’importance et tout s’écroulait encore. Je me suis sincèrement dis qu’il n’en avait rien à foutre de moi à partir de ce moment là, jusqu’à ce qu’un beau matin, il vienne frapper à la porte de mon appartement parisien. Je suis restée foutrement surprise. Une ballade, des mots échangés et finalement nos corps s’unissant, ce moment tant attendu, ce moment qui devait être le plus beau. C’était le cas au fond, il m’a alors avoué m’aimer et là tout a pris un sens. Je me disais qu’il allait enfin me sauver de l’enfer que je vivais avec Loghan. Le lendemain, c’est à une lettre d’excuses que j’ai du faire face. Il s’était barré, comme ça, me laissant inévitablement seule. Deux mois et demi plus tard, la nouvelle tombait « Mademoiselle Levinstone vous êtes enceinte ». Il était le père, le père de ce petit être qui grandissait en moi. J’ai trouvé en cela la force de tout quitter pour revenir à Surfer Paradise. En arrivant ici, c’est un couperet sous la gorge que je me suis pris. Il était fiancé et à ma meilleure amie de surcroît. Tout s’est effondré, nos retrouvailles ont été plus que difficile. A présent, je dois me faire à l’idée qu’il en aime une autre au point de se marier avec elle. Je ne sais même pas quoi penser de notre relation et surtout de ce qu’il compte offrir à cet enfant. Mon cœur, lui, continue pourtant de n’appartenir qu’à lui.