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₰ we were supposed to be friends forever (kyra)

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MessageSujet: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeLun 12 Déc - 12:46

₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Tumblr_ls1v7tM1n01qbalkeo1_r3_500


« Tu peux m’apporter le dossier dans quelques minutes s’il te plait ? » j’étais au bureau depuis deux heures déjà et il était encore si tôt que je voyais tout juste le soleil se levée à travers les vitres de ma fenêtre. Il était six heures du matin et j’étais épuisée devant absolument rendre un dossier avant douze heures. Le genre de client exigeant à qui il était quasiment impossible de dire non. Par chance j’étais une passionné dans tout ce que je faisais, mes actes dans cette entreprise étaient fait avec envie, je me défonçais sur chaque dossier ayant totalement trouvé ma voix. J’avais refusé de travailler dans la société de mon père, je n’avais pas envie d’être du genre à travailler dans la société de mon père et d’être favorisé parce que je portais son nom. Il était l’un des hommes les plus riches en Australie, j’étais assez mal à l’aise parfois quand les gens se retournait en attendant mon nom de famille, c’était toujours des faveurs que je détestais, j’étais juste Navid et malheureusement certaines personnes ne voyait que le nombre de chiffre sur mon compte en banque et j’en étais vraiment mal à l’aise. J’avais envie de vivre et de réussir grâce à mes efforts, à mon travail et à mon courage et surement pas avec le nom que je portais. J’avais même envie de changer de nom pour être sure qu’on oublie qui je suis pendant quelques secondes. Bref je rejoignais mon bureau trouvant le dossier où il devait être avec mon café favoris. Mes muscles me tiraient et j’avais juste envie de m’allonger pour dormir pendant de longues heures. J’adorais ça et j’avais eu l’occasion de visiter des villes que je n’aurais sans doute jamais vues et j’avouais avoir un immense coup de cœur pour l’Italie. J’aurais pu passer des heures à me balader dans les ruelles en pavé italienne, à fixer la fontaine ou à découvrir leur culture. J’étais pleine d’envie, je voulais découvrir le monde, profiter de ma vie et en particulier de ma vie en sa compagnie. Je posais mes yeux sur la photo qui se trouvait dans un petit cadre en argent sur le bureau. A l’époque Connor et moi n’étions que deux amis et cette photo avait de l’importance, elle avait été le début de quelques choses et même si ces derniers temps tout n’était pas rose, je l’aimais vraiment. Je tentais cependant de ne pas m’égarer dans des pensées qui n’avaient absolument rien à voir avec mon dossier. J’attachais rapidement mes cheveux avant de le terminer une bonne fois pour toute « Johan, tu peux prévenir que le dossier est fini s’il te plait » « Bien Madame Rhodes » « Navid » ajoutais-je en soupirant, j’avais dut lui répétée pendant des jours sans succès. J’espérais tout de même qu’au bout d’un moment il s’en souvienne.

Au bout de plusieurs heures je me décidais enfin à rentrer chez moi. Le temps me sembler long et je rêvais de pouvoir m’allonger dans mon lit pendant une bonne humeur pour bien de juste pouvoir m’étendre dans un bain. Par chance je n’habitais pas bien loin alors quelques rues à pied et je retrouvais mon chez moi. Il n’était pas là, il devait sans doute être eu travail et j’avouais que ce n’était pas plus mal pour m’allonger et juste dormir. J’enlevais mes vêtements superflus avant de m’allonger dans le canapé du salon devant l’une de ces émissions stupide mais qui me faisait cependant rire. Je fermais rapidement les yeux tentant de trouver le sommeil alors jusqu’à ce que mon téléphone sonne. Je soupirais d’avance, j’étais épuisée mais je décrochais tout de même, je n’eus même pas le temps d’en placer une «Tu connais la dernière ? Allez je te dis, devine qui est de retour en ville ? … KYRA » il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qui m’arrivait. Sonia parlait tellement vite que je ne comprenais pas toujours ce qui se passait autour de moi mais j’avais compris l’essentiel, les mots retour et Kyra me firent sursauté. Je ne savais pas totalement comment réagir mais la simple idée de pouvoir la serrer dans mes bras me fit sourire. Je raccrochais après avoir obtenue les informations qui m’était nécessaire, c’est-à-dire de savoir où elle se trouvait. J’enfilais de nouveau mes chaussures et ma veste sautant dans ma voiture avant de rouler en direction de l’adresse que j’avais obtenue. Rapidement je me garais dans l’allée principale. J’étais nerveuse réellement, je ne l’avais pas vu pendant de long mois et savoir qu’elle la retrouvait me faisait un peu peur. Je m’approchais frappant à la porte. L’attente me sembla plus que longue mais finalement elle fut là devant moi et j’eu presque la sensation qu’elle n’avait pas changé « Oh mon dieu Kyra » la revoir, j’en étais presque émue. Je ne pensais pas que tant d’absence me ferait ressentir ça mais elle m’avait manqué et je le réalisais réellement maintenant. Je ne pus m’empêcher de la prendre dans mes bras, la serrant doucement contre moi « Tu m’as manqué, si tu savais » je n’avais jamais été aussi sincère avec elle, je laissais mes yeux exprimé ce que je ressentais alors que je lui souriais. Elle était vraiment très belle, elle avait changé mais j’enviais toujours son visage parfaitement angélique « Tu aurais pu me dire que tu étais là quand même … » je ne savais même pas depuis combien de temps elle était là et je me disais qu’elle ne m’avait peut-être pas téléphoner mais la vrai question était de savoir pourquoi. Mais ce n’était pas ma principale préoccupation « Il faut que je te parle, c’est important et j’ai besoin de te le dire... C’est à propos de Connor Kyra » je n’avais même pas encore réalité son ventre, ou son visage perdant de son éclat. J’étais prête et j’avais envie de me confier à elle. Seulement il était peut-être trop tard.


Dernière édition par Navid Rhodes le Mer 14 Déc - 12:23, édité 1 fois
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Kyra Levinstone

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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeLun 12 Déc - 14:13

it used to be me & you against the world.


Assise sur le sol de mon ancienne chambre en tailleur, je me contente de regarder des photos. Ryan et moi en train de faire les cons, Malin lançant un regard amoureux à mon frère et nous, moi et Navid liées comme deux sœurs, mais ça c’était avant. Je ne peux pas m’empêcher de sentir mon cœur se serrer en voyant ces photos. Je ne l’ai toujours pas vu et à vrai dire l’envie n’est pas présente. Je suis encore bien trop énervée et bouleversée par mes retrouvailles avec Connor pour l’affronter. Je me connais, mon côté impulsif et grande gueule prendrait le dessus et ça finirait mal, très mal. J’en veux à Connor, j’en veux à Navid aussi. Tout deux ont choisis volontairement de rien me dire. En venant à Paris, Lancaster ne m’a rien dit, se contentant de me dire qu’il m’aimait. Si j’avais su une seule seconde, qu’il était fiancé à Rhodes, je n’aurais pas pu coucher avec et au fond ça aurait évité bien des encombres. C’était un comble quand même, parce que malgré la douleur que ça me procurait dans la poitrine, j’en venais à culpabiliser d’avoir couché avec lui. Je sais pertinemment au fond de moi que ce n’est pas ma faute, s’ils avaient eu le respect et l’amitié surtout de me dire qu’ils étaient fiancés, les choses auraient été claires. Et maintenant, je portais l’enfant de Connor, enfant qui ne connaîtra jamais son père, et moi je devrais vivre chaque jour en l’élevant et en sachant au fond de moi que les choses auraient pu être différentes. Je tombe sur un petit carton contenant certaines affaires, un t-shirt de Navid qu’elle m’avait passé une fois et qui ne m’avait pas quitté, un bracelet qui nous liés depuis qu’on était gamines, des photos, des petits mots. Je ne peux pas m’empêcher de laisser une larme couler contre ma joue. Tristesse, douleur, colère tout se mélange à présent. « Tu trouves ce que tu cherchais ma chérie ? » La voix de ma mère me fait sursauter et je me retourne lui adressant un faible sourire alors qu’elle vient s’assoir près de moi prenant ma main en remarquant bien la détresse qui m’anime depuis ce que j’ai découvert. Elle caresse tendrement mon bras. « Tu sais Kyra, ce que tu vis est très difficile et ta colère est légitime. Mais peut-être qu’un jour tu trouveras le courage de pardonner à Navid ». Je la fixe avant de laisser échapper un rire nerveux. Le pardon ne semble pas être une option. Si elle avait été honnête, si elle m’avait dit dès le début ce qui se passait avec Connor, peut-être que j’aurais pu tenter de comprendre. Cette putain d’histoire dure depuis des mois, des longs mois où je n’ai eu de cesse de lui parler de mes sentiments, de mon mal être à Paris. Des centaines d’occasions pour elle de me dire la vérité mais rien n’est venu. « Lui pardonner ? Mais comment tu peux penser une seule seconde que je pourrais y arriver. Connor représentait tout, c’était le mec pour qui j’aurais pu crever et ça depuis mes quatorze ans et elle le savait tu m’entends, elle savait tout. Ce qu’elle a fait, y a même pas de nom tellement c’est dégueulasse ». Je baisse le regard rapprochant le carton en le déposant sur mes hanches pour finir de rassembler ses affaires. Je compte bien lui balancer tous ses souvenirs à la gueule pour lui faire comprendre qu’elle n’a plus besoin d’attendre quelque chose de ma part. « Tu comptes lui dire pour l’enfant ? ». Je la regarde dans les yeux fermant la petite boîte. C’est à Lancaster de lui dire, pas à moi. Et pourtant dieu sait que j’aimerais voir sa gueule si elle apprenait que son fiancé m’a fait un enfant. Voir son visage se crisper et la douleur se hisser sur ce dernier. Ce serait sûrement jubilatoire pour moi mais je n’en ferais rien. Je refuse d’utiliser cet enfant pour arriver à la blesser, mes mots suffiront. « Ce bébé c’est le mien. Connor a été clair, il n’en veut pas. Alors pourquoi en parler ? Elle qu’à se marier, vivre sa vie, si elle arrive à le faire sereinement tant mieux pour elle ». Je finis par me relever, posant une main contre mon ventre ressentant une légère douleur. Avec les coups que Loghan m’a mis avant mon départ, ma grossesse subit quelques désagréments. Ce qui me brise encore plus, parce que ça me fait inévitablement repenser à mon cauchemar parisien. « Elle te manque n’est ce pas ? » Que ma mère me dit en venant me prendre dans ses bras alors que je laisse éclater mes sanglots. Navid ce n’était pas qu’une meilleure amie, c’était ma moitié, c’était mon double, mon âme sœur amicale. Elle représentait tellement à mes yeux. C’était elle et moi puis les autres. Elle souffrait – je souffrais, elle souriait – je souriais. J’aurais aimé que tout se passe autrement, qu’elle me trahisse pas, qu’elle soit là pour me rassurer avec l’arrivée de ce bébé, alors oui, oui elle me manque mais cela n’efface pas le poids de ma douleur. « Et que ce que ça changerait ? Ca annulerait ses fiançailles ? Ca m’ôterait cet enfant du ventre ? Je ne crois pas ». Je me recule légèrement alors que ma mère ôte les quelques larmes qui coulent sur mes joues avec le bout de ses doigts. Elle n’ajoute rien et je finis par quitter la pièce, le cœur en berne.

Je quitte la maison familiale montant à bord dema voiture, déposant la boîte de souvenirs sur le siège à côté avant d’enclencher le contact pour rentrer chez Malin. Elle bosse toute la journée et j’ai envie de me reposer, d’être seule et de faire le point sur ma situation. Je suis totalement paniquée à l’idée d’avoir ce bébé seule. Je sais que mes parents et Malin m’aideront. Pour Ryan, la question reste encore en suspend vu notre dispute de la dernière fois. Les paysages défilent sous mes yeux. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir les larmes qui montent en repensant à tout ça. Je me suis comme paralysée par la douleur et c’est peu dire. J’arrive devant la demeure, garant la voiture dans l’allée avant d’entrer et de déposer mes affaires sur le comptoir de la cuisine. Je passe une main dans ma nuque avant de prendre mon téléphone remarquant une dizaine d’appel en absence de Loghan. Mon cœur se serre et je balance le téléphone sur le canapé, refusant même d’écouter les messages vocaux. Je me serre un verre d’eau tout en caressant mon ventre, tentant vainement de m’habituer à être bientôt une mère, rien que le mot me fait foutrement flipper pour être honnête. J’entends alors quelqu’un frapper à la porte et vu l’heure ce n’est pas Malin puis elle a ses clés. J’espère que c’est personne qui va me faire chier parce que je ne suis clairement pas d’humeur. Je me dirige vers la porte, avant d’ouvrir, découvrant avec Stupeur Navid en face de moi. Mes yeux s’écarquillent et mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je sens mon rythme cardiaque prendre de l’ampleur. Je la regarde sans un sourire. Elle finit par me prendre dans ses bras et par surprise je ne bouge pas, restant complètement statique refusant de prolonger cette espèce d’accolade bourrée d’hypocrisie. Elle me dit que j’aurais pu lui dire que j’étais de retour, ouais en effet, et toi t’aurais pu me dire que tu étais fiancée avec l’amour de ma vie à présent. Elle finit par elle-même mettre le sujet Connor sur le tapis. Je la fixe, mon visage toujours impassible. « Entres ». Je m’écarte de la porte la laissant entrer dans la maison avant de claquer celle-ci marchant vers le salon. Je me retourne vers Rhodes en la regardant d’abord silencieusement. « Tu veux parler de quoi ? La couleur des nappes ? Le motif sur le faire parts ? Ma robe ? Ou simplement les raisons qui t’ont poussé à me prendre l'amour de ma vie, à ne pas me dire que tu étais fiancée avec durant tout ce temps malgré le nombre de fois où je te confiais que je l’aimais encore à en crever ? Choisis, je suis pas pressée ». Elle semble foutrement surprise de me voir dire ça alors que je m’avance vers le plan de travail me collant contre celui-ci en la fixant. « Et tu peux m’épargner le discours qui dit que les sentiments se contrôlent pas. Depuis dix ans, je les contrôle moi tu vois, pour ne pas faire souffrir mon frère, pour ne pas briser leur amitié, DIX ANS A NE RIEN DIRE ET A CREVER DE L’INTERIEUR TU LE SAIS NON CA ? ». Ma voix se lève et je commence à sérieusement m’énerver, les larmes me montant rapidement. « Comment t’as pu putain, t’étais ma sœur, ma bouée de sauvetage, et t’as tout gâchée, tu m’as brisé en faisant ça. Combien de fois j’ai pleuré dans tes bras à cause de Connor ? Combien de fois je t’ai dis à Paris qu’avec Loghan ça allait plus et que Connor me manquait éperdument. Tu savais tout et ça t’as pas empêché de faire ça ». Je la regarde les larmes coulant sur mes joues, n’ayant qu’une envie que ce cauchemar se termine.
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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeLun 12 Déc - 15:58

J’avais lu quelques pars qu’une personne pouvait tout changer par des paroles ou des mots. Ma personne à moi n’était autre que Kyra. Nous avions grandis ensemble dans un monde que nous avions construit toutes les deux comme deux enfants. Nous étions en parfaite harmonie à chaque seconde, je n’avais pas besoin de lui dire ce qui n’allait pas, elle savait lire en moi comme dans un livre ouvert, elle était mon double et je n’avais pas peur d’être moi en sa compagnie. Elle était ma meilleure amie, ma sœur, mon double, mon âme sœur et la chose pour qui je pourrais tout sacrifier sans même hésité une seule seconde. Je voulais protéger notre amitié et la protégée à son tour. J’aurais tout fait pour elle, offrir les montagnes, lui décrocher la lune si elle le désirait. Elle était mon exception dans ce monde et m’imaginait devoir vivre sans elle me briser le cœur. Les derniers mois sans elle avait été ma torture, même si on se parlerait toutes les semaines par téléphone ou par Skype rien n’était pareil. Je ne pouvais pas l’appeler au milieu de la nuit parce que j’avais fait un cauchemar, je ne pouvais pas sécher ces larmes quand elle pleurer et je ne pouvais la prendre simplement dans mes bras quand l’envie m’en prenait. Je devais avoir tous justes six ans quand j’avais compris qu’elle serait ma préférence. Nous n’étions que deux gamines découvrant le monde du mieux qu’elle le pouvait, nous étions pleine de rêve et pleines de désir avec le monde. En réalité une journée avait marqué ma vie plus qu’une autre.

DEBUT DU FLASH BACK
Nous avions tout juste six ans, découvrant le monde et ces merveilles. Comme souvent le mercredi nous allions après l’école dans la petite prairie qui se trouvait derrière la maison. Nous amenions nous jouets en tout genre, poupée, maison, et dinette pour organiser notre après-midi à elle et moi. Rien ne pouvait gâcher ce moment, tout était toujours parfait. J’avais une petite robe rose à fleurs et les cheveux bruns attaché alors qu’elle avait les cheveux blonds lâchée dans sa jolie robe bleue. C’était notre endroit à elle et à moi. Comme toujours il y avait une petite nappe à carreaux rose sur l’herbe tout juste coupé, nous passions des heures à créer des histoires, à rires et à profiter de notre insouciance et de notre jeunesse « Regarde Navy, on dirait un chaton » je levais mes yeux vers le ciel, fixant les nuages avec le sourire. Nous faisions ça souvent, allongé pendant des heures sur l’herbe à contempler le ciel, à parler des formes que nous voyions dans le ciel. C’était presque un concours de nous s’amuser à trouver les choses les plus étrange du monde dans le ciel « Regarde à gauche, on dirait toi et moi courant » je lui souris en tournant la tête vers elle. Je pris sa main la serrant dans la mienne. Nous étions amis depuis vraiment longtemps et j’avais envie que ceci dure tout une éternité « Oui et je suis la plus jolie » nous nous taquinions tout le temps. Je lui souris en tournant la tête vers elle. Je plongeais mes yeux dans les siens et je sentais toute notre amitié à travers ce regard. J’étais sure que nous passionnerions notre vie ensemble. Je nous voyais allé dans la meilleur faculté de la ville pour réaliser nos rêves et même dans les pires moments, elle serait là à chaque seconde et inversement. Je savais une chose, elle était ma force et je n’imaginais même pas qu’un jour elle puisse être ma faiblesse. Je lui souris « Tu sais, je te promets que quoi qu’il arrive tu seras toujours ma meilleure copine pour la vie. Tu veux bien ? Qu’on soit copine pour toujours, que personne ne puisse nous séparer et qu’on puisse décrocher la lune toutes les deux ? » c’était mon plus grand rêve d’enfant, passer ma vie aux cotés de ma meilleure amie « Promis. On sera toujours les meilleures copines du monde » je savais que c’était le début de notre happy-end à elle et moi.
FIN DU FLASH BACK

Je n’avais jamais été aussi nerveuse. Je me souvenais encore du jour de mes examens et à côté de ça tout semble être dix fois plus difficile. J’avais eu envie de partir en courant avant de frapper à la porte et je voulais juste qu’elle m’ouvre les bras en ouvrant la porte. Je m’étais senti réellement seule sans elle, comme si une part de moi était morte. J’avais perdu ce petit bout d’étincelle de jour en jour et j’avais eu envie d’aller la chercher, de prendre le premier vol pour Paris pour la serrer dans mes bras. J’avais peur de sa réaction il est vrai mais je pensais que comme Noah elle serait juste heureuse pour moi et j’avais une folle envie de la serrer contre moi, de passer des heures de nouveau allongé dans cette prairie et de rire de nouveau elle et moi. Je fondais énormément d’espoir en elle, en notre amitié, elle me manquait un peu trop sans doute. Ma mère avait l’habitude de dire qu’un jour j’en serais malade, que ça me perdrait de tout sacrifié pour elle, je pense qu’au fond elle n’aimait pas réellement Kyra, elle se disait peut être que notre relation me ferait souffrir un jour et pourtant je n’avais pas peur d’être malheureuse pour elle. Finalement elle ouvrit et pouvoir la serrer dans mes bras fut incroyable, je sentais à nouveau son odeur et la chaleur de sa peau contre moi. J’aurais presque pu m’effondrer en sanglot dans ces bras pour le simple fait de la retrouver un jour. Je posais mes yeux dans les siens toujours avec le sourire, le bonheur de la revoir me faisait oublié l’expression de son visage « Merci » j’entrais comme si de rien n’était posant mon sac sur le table qui se trouvait à côté de l’entrée alors que j’inspectais rapidement la maison des yeux. Je voulu tenter un petit commentaire sur la maison alors qu’elle prit la parole. Au fils de ces mots je m’enfonçais, je sentais mon cœur se serrer de plus en plus, je sentais mon monde s’effondrait et la noirceur de son regard pour moi. Elle ne m’avait jamais regardé de la sorte bien au contraire. Bon dieu elle savait. Je la laissais finir, je ne l’avais jamais vu ainsi mais je savais une chose, ce n’était pas une bonne chose « Kyra, ne dis pas ça je t’en prie. Calme toi je t’en prie. Ecoute je n’ai pas d’explication, je ne vais te mentir ou te dire que non je l’aime pas ou que c’était une erreur parce que je suis tombé amoureuse de lui sans rien demandé à personne. C’est juste arrivé » c’était très loin d’être une excuse mais je n’avais jamais voulu l’aimer, ou tomber amoureuse de lui, je n’avais rien contrôler et je n’avais pas cherché à la contrôler. « Bien sûr que si je savais. Comment tu peux réellement penser que j’ai voulu te faire du mal ? T’es ma meilleure amie, tu es tout ce que j’ai, t’es le meilleur de ma vie Kyra ; Je voulais pas te faire de peine, je voulais juste être heureuse une fois et je le suis … » c’était au fond ce que j’avais voulu plus que tout au monde, avoir ma dose de bonheur, pouvoir de nouveau croire en l’amour alors que tous mes espoirs envers les hommes avaient disparu « Ne me déteste pas Kyra je t’en prie. Je n’ai peut-être pas d’excuse pour t’avoir pris Connor comme tu le dis, mais c’est arrivé. Je n’ai rien dit parce que j’avais peur, peur de te faire du mal, peur d’être la fille qui te ferait pleurer et je ne l’aurais pas supporté et je ne le supporte pas. Ne me blâme pas, pas pour vouloir être heureuse … Noah avait tort en me disant que tu serais contente de me voir heureuse » sans m’en rendre compte les larmes coulèrent sur mes joues sans pouvoir me contrôler.


Dernière édition par Navid Rhodes le Lun 12 Déc - 19:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeLun 12 Déc - 17:23

On dit souvent que l’amitié guérit toutes les blessures causées par la vie et l’amour. Jusqu’à, il y a quelques jours, c’était exactement ce que je pensais. Navid et moi, on n’était pas deux personnes distinctes, non on n’était un tout. On s’était rencontrées alors qu’on était encore des gamines, nos parents respectifs étant des amis de longue date. Je dois dire qu’en entre nous çà a tout de suite collé. On se complétait parfaitement. Elle était le feu parfois et moi la glace, et parfois c’était l’inverse. C’était Navid et moi contre le monde entier. Je me souviens très bien de l’époque du lycée et du collège. Beaucoup de personnes médisaient sur notre compte parce qu’elles ne comprenaient aucunement comment on pouvait être aussi proches. Faut dire qu’on était tout le temps ensemble. Je ne supportais pas du tout d’être séparée d’elle trop longtemps. Je me souviens une année, durant un été, mes parents m’avaient forcé à partir avec eux durant deux semaines. Deux longues semaines où ma vie était presque un enfer loin de Navid. Elle était comme vitale pour moi, une bouffée d’oxygène nécessaire pour m’aider à avancer. Quand elle souffrait, c’est comme si moi aussi, comme si une douleur s’immisçait en moi et me poursuivait jusqu’à ce qu’elle aille mieux et vice versa. C’était donc en totale confiance qu’un soir, après un repas chez moi, les larmes sont montées. Je lui ai tout dis pour Connor. Que j’étais tombée amoureuse de lui, que c’était le meilleur ami de mon frère et que forcément ça compliquait tout. Faut dire qu’à l’époque, Lancaster n’hésitait pas à se taper n’importe qui et moi je restais spectatrice de tout ça, le cœur en vrac, les larmes me bouffant les yeux et Navid pour me tenir la main. Elle a tout le temps était là. Après mes disputes avec lui, après des soirées où je devais le voir se casser avec une autre, les fois où je tentais de parler à Ryan et qu’au final je me rétractais de peur de tout briser. Navid était présente et ne m’a jamais abandonné durant tout ça. Quand elle a été quittée par une malpropre par son ancien petit-ami, j’étais là également. Je me souviens de ce moment en particulier, de ce moment où toutes nos promesses inondaient mon cœur d’un bonheur certain.

Flash Back

Navid va mal. Ce n’est même pas un doute, non c’est une certitude. Je sais très bien que ça doit avoir un rapport avec son petit-ami. Je ne l’ai jamais vraiment aimé pour être honnête. Peut-être qu’une part de moi est jalouse ou simplement effrayée de me dire qu’elle pourrait m’abandonner pour lui. Je quitte ma chambre vêtue d’un short et d’un débardeur passant par le salon. Mes parents sont assis devant un film et Ryan doit encore être parti fumer ou baiser Malin. « Je vais chez Navid, je dormirais chez elle ! » Que je dis à mes parents avant de sortir de la maison, courant jusqu’à celle de ma meilleure amie. On n’habite pas très loin et ça facilité foutrement les choses, parce que comme ça on peut se voir dès qu’on le souhaite. J’arrive chez elle, à bout de souffle avant de voir sa mère m’ouvrir la porte. « Elle est dans sa chambre, tu devrais la rejoindre ». Je laisse échapper un soupire tentant de retrouver un rythme cardiaque normal. Je me faufile à l’étage avant d’entrer dans sa chambre. Elle est là assise sur son lit, le téléphone trônant entre ses mains, des larmes perlant sur ses joues et ça me tue de la voir comme ça. Je m’approche lentement en me baissant à sa hauteur relevant son regard. « Il m’a quitté » Qu’elle me dit avant d’éclater en sanglots. Connard de merde. Je savais bien que c’était qu’un pauvre type. Je vais aller lui parler et peut-être même le frapper. Quand on blesse Navid, c’est moi qu’on blesse. Je tire un kleenex de ma poche avant d’essuyer ses larmes replaçant une mèche de sa chevelure auburn. « C’est qu’un salop okay ? Tu vaux tellement mieux que lui. Puis je suis là, je te laisserais pas » Que je lui dis alors qu’elle s’allonge sur le lit, apparemment épuisée. Je me glisse derrière elle, avant de mêler mes doigts aux siens. On adore dormir ainsi, c’est devenue une habitude maintenant. Je cale ma tête contre son épaule en fermant les yeux, alors qu’elle semble encore sangloter un peu. « Je te parie que dans dix ans, on sera mariées à des mecs géniaux et qu’on aura exactement la vie dont on a rêvé ». Elle tourne quelque peu sa tête en esquissant un sourire et ça me fait plaisir de la voir enfin le faire. « Toi et moi contre les autres, on se l’était promis ». J’acquiesce d’un signe de la tête alors qu’on finit par s’endormir sur ses promesses d’amitié éternelle ».

Fin du Flash back.

Des promesses qui au final ont été rapidement oubliées. J’aurais tellement aimé que tout soit différent. Ça me tuait de perdre Navid et ça me tuait aussi de voir qu’elle n’avait hésité à me trahir. L’amour pouvait prendre n’importe qui et le mettre à mal. Je savais de quoi je parlais parce que c’était exactement ce que je ressentais pour Connor. Mais parfois, on doit apprendre à mettre ses sentiments de côtés comme moi je l’ai fais. C’était sans doute la première fois que je levais réellement la voix contre Navid et elle en semblait complètement chamboulée. Jamais durant toutes ces années d’amitié, on ne s’était disputées et quand on le faisait on se réconciliait quelques heures après, ne supportant pas les tensions entre nous. Elle représentait tout, tout comme Connor représentait sûrement mon premier et unique amour. Et à présent, il avançait avec elle, avec ma meilleure amie, la sœur que je n’ai jamais eue. Et accepter ou même tenter de comprendre, c’était bien trop dur pour moi. Je continue de la fixer, restant silencieuse. Je ne sais même pas réellement quoi dire. Je ne sais pas si je dois m’énerver, la gifler pour la faire réagir, l’ignorer ou lui demander de se casser. Tout mon esprit part de travers et ça me tue. Elle me demande de me calmer, de ne pas la détester, parc qu’elle aime Connor, parce que ce n’est pas une erreur et que c’est simplement arrivé. Oui évidemment, ça change toute la donne. Elle continue en me disant qu’elle a eu peur de me le dire, peur de me voir souffrir, peur d’être celle qui aurait causé mes larmes. Attendre tout ce temps pour finalement me voir prendre cette nouvelle comme une putain de claque au visage, c’est pas réellement meilleur. Elle finit par me parler de son frère qui a apparemment cru que je serais heureuse pour elle et son bonheur. Non mais c’est une blague ? Une caméra caché peut-être, je suis filmée c’est ça ? Je me retiens de lui cracher ma haine au visage. Comment est ce que je pourrais être heureuse alors qu’elle m’a menti tout ce temps, alors qu’elle a choisi le seul mec ici à surfer Paradise, pour qui j’avais des sentiments depuis dix années ? Des larmes commencent à perler sur ses joues et je laisse échapper un soupire. Je me crispe légèrement avant de poser une main sur mon ventre finissant par m’assoir quelques secondes en la regardant. « Etre heureuse pour toi ? Tu plaisantes j’espère ». Je laisse échapper un nouveau soupire passant une main dans ma chevelure dorée. « J’aurais été heureuse si tu avais eu la décence de m’appeler pour me parler de tes fiançailles. Heureuse si tu avais su trouver un autre type que Connor, là ouais, j’aurais été la plus heureuse du monde pour toi ». Je la fixe dans les yeux avant de reprendre. « Je te blâme pas de vouloir être heureuse. Je te blâme de m’avoir menti, de m’avoir trahi durant tout ce temps où on se parlait. Je t’ai dis Navid, que ma vie à Paris n’était pas celle que j’avais imaginé, combien de fois je t’ai parlé de Connor et de ma volonté de le retrouver, t’aurais pu l’ouvrir, t’aurais pu tout m’avouer et t’as rien fait ». Je la fixe, les yeux brillants. C’est trop facile de retourner la situation en me faisant passer pour celle qui ne comprend pas, qui n’est pas capable d’être heureuse pour son amie. C’est tellement irréaliste tout ce qui arrive. « Tu t’imagines une seule seconde ce que j’ai pu ressentir quand Carson m’a dit que t’étais fiancée à Connor. J’ai l’impression de m’écrouler, non en fait c’était exactement ça ». Je laisse les larmes couler en la regardant toujours. « Si encore t’aurais tout ignoré de mes sentiments et de la douleur causés par eux, j’aurais pu comprendre mais pas là ». Je me redresse, mon ventre me faisant quelque peu souffrir. « Je ferais rien pour briser ton couple si idyllique, ne t’en fais pas. Je fermerais ma gueule comme ces dix dernières années, tu pourras continuer à savourer ta petite vie mais j’en ferais plus partie ». Je la regarde, avalant difficilement ma salive, ma gorge brûlante à cause des larmes.
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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeLun 12 Déc - 19:06

J’avais juré de ne plus jamais aimer un homme, de ne plus me laisser voir par toutes ces choses que l’on pouvait lire dans les contes de fée. J’en avais assez de ces histoires à l’eau de chose sur l’amour et tout ce bonheur que l’on pouvait voir dans les films. Je savais parfaitement bien que tout ceci n’existait pas. Je l’avais compris alors que j’avais le cœur brisé pour la première fois. Je n’avais jamais eu aussi mal que ce jour-là. Pendant de longues semaines j’avais cru être un peu plus pour ce garçon, que tout soit différent, que finalement il ne m’avait pas brisé le cœur et que je n’étais pas juste une femme dans sa liste de conquête. Cela avait été différent pour moi, c’était les paroles d’une adolescente follement amoureuse et découvrant l’idée d’aimer pour la première fois. Je n’aurais pas dit qu’il était l’homme de ma vie, celui qui me donnerait tout un jour mais quand il avait décidé de mettre fin à notre histoire je m’étais senti vide et le cœur brisé. Je voyais l’amour comme la plus belle chose du monde, j’avais vu mes parents s’aimer follement et passionnément malgré tout leur différence, ils étaient faits l’un pour l’autre. Je rêvais moi aussi d’une belle histoire, de quelques choses de sincère mais je ne voulais pas me berçait d’illusion, ce n’était pas à seize ans que je trouverais ce garçon même si une part de moi en rêvait. J’étais presque sure que jamais je ne m’en serais sorti et que je serais sans doute encore en train de le pleurer si je n’avais pas eu le soutien de Kyra. Comme à chaque seconde, elle se montrait parfaite avec moi, tentant de consoler mes larmes et de sécher mes pleurs. Je lui avais tout confié, je n’avais pas eu peur de me montrer faible face à elle, alors que devant mes parents j’avais fait comme si tout était parfait dans le meilleur des mondes mais en réalité rien n’était parfait et je n’avais plus envie de croire en l’amour, en la bonté et en tout ça. Je me sentais heureuse de savoir que dans ma peine, dans les pires moments de ma vie, je pourrais compter sur elle à chaque seconde de mon existence. Elle était un peu comme ma perle rare. J’avais envie de faire passer les garçons après notre amitié. Le jour où elle était venue me dire que tout irait bien après notre rupture m’avait rassuré. J’avais envie que cette fois encore elle puisse me dire que tout irait bien dans notre monde, j’avais presque envie de construire mon petit paradis avec elle. Personne ne pouvait comprendre à quel point nous étions proche malgré nos différences, j’étais toujours folle furieuse et impulsive alors qu’elle était un peu plus douce, elle était tellement brillante et je me sentais parfois ridicule à ces cotés. J’avouais que j’aurais aimé avec sa force et son courage parfois, sa douceur et sa facilité à être elle.

Je posais mes yeux dans les siens, j’avais tellement honte de moi. Je réalisais doucement qu’à ces yeux je ne valais plus rien, que je n’étais rien d’autre qu’une pourriture de la pire espèce, que toutes ces années d’amitié n’était rien du tout. Que tous les liens, nos paroles, nos moments ensemble n’existait pas. Je me sentais horrible, comme si le monde entier c’était retourné contre moi. Mon monde s’effondré doucement autour de moi, je n’avais plus aucun repère sans elle, c’était comme si mon cœur avait censé de battre. Debout dans cette pièce je sentais mes jambes tremblaient et mes genoux ramollie par tout ce que je ressentais. J’avais envie de m’effondrais dans un coin de la pièce et de pleurer tout ce que j’avais dans le cœur. J’avais surtout envie de la serrer le plus possible dans mes bras et l’entendre me dire qu’il y avait toujours de l’espoir pour nous deux mais ces yeux étaient tellement dur, tellement froid et tellement sombre que j’avais juste envie de me cacher dans un trou pour ne plus jamais en sortir. Elle avait raison sur le fait que j’aurais dû l’appeler mais à chaque fois j’avais repousser la chose, c’était au fond bien plus simple de ne rien lui dire, et d’attendre le bon moment pour lui parler « Je sais, j’ai jamais trouvé le courage de te parler, j’ai voulu te le dire des centaines de fois, je me suis dit parle lui, c’est ta meilleure amie et chaque jour j’ai reculer … La simple peur de te faire du mal me faisait reculer. Je sais que j’ai eu tort Kyra, j’aurais dû te parler » bon dieu ce que je rêvais de m’échapper à jamais de ce cauchemar, d’ouvrir les yeux et de nous retrouver enfant comme avant malheureusement plus le temps passé plus la réalité me rattraper « On se connait depuis toujours Kyra, tu dois me croire quand je te dis que je voulais tout sauf ton malheur » mon seul but et mes seules espoirs était de la protéger avant tout, de faire en sorte qu’elle soit en sécurité quoi qu’il se passe et ce même si les choses étaient réellement compliqués. Je posais mes yeux sur elle, les yeux pleins de larmes et le visage rougis. Sa dernière phrase fut comme un coup de poignard, comme si elle venait de me retirer le cœur en quelques secondes « Tu es en train de me dire que c’est terminé ? Que tu ne veuilles plus être mon ami, que toi et moi et toutes ces années d’amitié n’existe plus ? Je pensais que je comptais pour toi, que tout ça avait un sens, j’ai fait une erreur peut être mais qui n’en fait pas ? Oui j’aurais dut te dire la vérité sur Connor et moi mais me rayer de ta vie ? Tu es vraiment prête à ça parce que je refuse de me battre pour toi si je suis la seule à le faire » j’étais prête à tout pour elle, je ne savais pas si renoncer à Connor en ferait parti, je ne pouvais que pensais à l’amour que je ressentais pour lui et rien n’avait de sens sans lui mais le problème c’est que rien n’avait de sens sans elle « Je t’en prie, laisse nous une chance, je sais que je t’en demande beaucoup mais je refuse de vivre sans toi » je baissais un peu les yeux passant mes mains en dessous pour sécher mes larmes.
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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeLun 12 Déc - 20:19

₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Tumblr_lqngt564Ur1r0u1neo5_250 ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Tumblr_lqngt564Ur1r0u1neo6_250

Je crois au fond que l’amour et l’amitié ne faisaient réellement pas bon ménage. J’avais essayé de comprendre. J’avais lutté de toutes mes forces en apprenant la nouvelle, en me demandant ce qui avait bien pu se passer dans la tête de Navid pour en arriver là. Je lui en voulais tellement, ces silences, ces mensonges, tout ça me brouillait l’esprit et m’empêchait de réellement y voir clair. J’ai espéré en me réveillant le lendemain de mes retrouvailles avec Connor, que tout cela n’était qu’un mauvais rêve. Mais ce n’était visiblement pas le cas. Navid semble réellement désolée mais parfois, les excuses et les regrets arrivent trop tard. On dit souvent que la plus preuve d’amour ou d’amitié c’est de savoir pardonner. J’en venais à me demander si tout ça était vraiment pardonnable. Une petite voix au fond de moi me disait que je n’arriverais pas à vivre sans Navid et ma mère en était bien consciente tout à l’heure. Pourtant, une autre prenait le dessus et me disait de tirer un trait sur elle, sur moi, sur ces années entières à se soutenir. Je crois que même si à présent, je ne pouvais qu’imaginer ma vie sans croiser Navid au bras de Connor, une partie de moi partait avec elle. Je savais pertinemment qu’un réel déséquilibre allait me mettre à mal à présent. Je pourrais me décider de me battre pour Lancaster, lui dire à quel point je l’aime et que ma vie sans lui n’aurait aucun sens. Ruiner les fiançailles de Navid et lui pourrait faire parti de mes plans, mais c’est impossible. Je ne peux pas. S’il est heureux à ses côtés et loin de moi, je dois m’y résoudre, par amour même si ça me détruit moi. Peut-être qu’au fond ça devait être ça la fin du livre – la fin de notre histoire. Laisser le prince se tirer avec la seconde princesse. De toute manière, ça fait longtemps, que mon esprit ne croit plus aux contes de fées et aux fins heureuses. Tomber amoureuse du meilleur ami de mon frère semblait être une cause perdue depuis le début. Parfois, je me disais que si Connor n’avait pas eu le cran de m’embrasser avant mon départ à Paris, mes sentiments seraient encore mis sous silence. Cela aurait pu être plus simple et pourtant une part de moi refuser de croire que Connor n’était pas celui qu’il me fallait. Sauf qu’à présent, ce n’était plus réellement la question puisque son cœur appartenait à une autre. Ma meilleure amie, ma sœur, une partie de ma vie. C’est un foutu comble de voir qu’après toutes ces années où on se côtoyait tous, il a fini par la choisir elle. J’ai rêvé chaque nuit, qu’un jour, il finirait par arriver devant ma porte, son sourire de connard sur les lèvres et qu’il me dirait qu’il m’aimait et que sa vie sans moi n’avait aucun sens. Comme quoi certains rêves doivent apparemment le rester. L’amour était une réalité une énorme plaisanterie. Une plaisanterie uniquement faite pour vous épuiser le cœur, pour vous donner l’impression de planer une seconde et finalement crever de douleur ensuite. C’était tout le temps le même schéma. La fille qui tombe amoureuse du mauvais garçon, le garçon qui trompe sa copine, le couple amoureux qui en vient à se déchirer comme des chiens, comme si rien ne les avait réellement unis. Le monde est cerné par l’amour et le monde finira par souffrir un jour. Ma vision de l’amour n’en était qu’un peu plus assombri encore. Le seul modèle qui siégeait à mon esprit était Malin et Ryan. Pour moi c’était, le couple par excellence, le couple qui aurait été capable de surmonter n’importe quelle épreuve. A présent, ils se déchirent comme s’ils ne s’étaient jamais aimés.

C’était donc ça notre destinée à Navid et moi ? Se croiser de temps en temps au centre de la ville et faire comme si on ne se connaissait pas. Sans doute, en tout cas c’était la seule solution qui prenait le dessus dans mon esprit. Peut-être qu’un jour les choses changeraient, peut-être qu’il me fallait du temps. Mais au fond de moi, tout cela me paraissait insurmontable. Je me sentais mal. J’étais fatiguée. La grossesse mettait mon corps à mal et tout cela me dépassait largement. Je ne me serais pas imaginée enceinte à vingt-quatre ans. Je vais offrir une vie décente à cet enfant, c’est une certitude mais tout cela précipite tout autour de moi et ça m’effraye foutrement. Ça devait ne pas se passer comme ça. Je ne devais pas vivre tout ça seule. Dans mes rêves, c’était Navid qui devait me rassurer, c’était elle qui serait présente pour me rassurer et me dire que tout irait bien. Et évidemment, cet enfant aurait un père. C’est tout le contraire. J’ai Malin et c’est sans doute le soutient le plus précieux actuellement pour moi. Les paroles de Navid s’enchaînaient, elle continuait de me dire à quel point elle était désolée, à quel point tout ça n’aurait pas du se passer ainsi. Elle marquait un point, ouais ça aurait du être différent. Premièrement elle n’aurait pas du tomber amoureuse de lui, elle n’aurait pas du choisir de me mentir, elle n’aurait pas du accepter de vivre dans sa bulle de bonheur avec Connor sans penser aux conséquences sur notre amitié. Ses larmes me font mal. J’ai toujours détesté la voir pleurer et pourtant si je laissais mon côté odieux sortir, j’appuierais encore plus sur les endroits douloureux de son existence, pour qu’elle pleure encore plus. J’aimerais la faire souffrir comme elle me fait souffrir actuellement – mais étrangement je n’y arrive pas réellement. Elle me demande si tout est vraiment terminé, si je vais pouvoir tirer un trait sur toutes ces années d’amitié comme ça alors que je continue de la fixer, les larmes aux yeux. Comme si tout ça était simple, comme si rayer un trait sur Navid était la chose la plus aisée au monde. « Mais tu crois quoi merde, tu penses que te sortir de ma vie est la décision la plus facile de ma vie, que j’en jubile ? Non clairement pas. Mais les regrets c'est trop simple. On a plus dix ans Navid. On sait prendre des décisions en sachant tout ce que ça peut engendrer, t'as du oublier quelques détails. » Elle en vient même à me demander une chance même si ça paraît dingue. Je baisse le regard, essuyant quelques larmes avant de relever mon regard vers elle. « Et ensuite c’est quoi la prochaine étape ? Venir à ton mariage, tenir ta traîne et venir te féliciter toi et Connor. Tu comprends pas, que rester, que savoir que je vous croiserais tout les jours ça me paraît impossible ». Ma voix est quelque peu plus calme à présent. Je suis lassée de cette discussion, lassée de voir qu’on tourne en rond. Je n’ai pas envie de la perdre, c’est clair mais je n’ai pas envie de devoir être témoin de tout ça. Ce mariage, le reste. J’ose même imaginer s’ils en venaient à avoir des gosses, et moi à côté avec mon enfant qui ne saura jamais qui est son père. Je descends de ma chaise passant derrière le plan de travail, posant mes deux mains dessus. Je m’apprête à reprendre la parole alors que mon téléphone sonne à nouveau. Je m’empresse de le récupérer remarquant à nouveau le prénom de Loghan qui s’affiche. Je deviens soudainement plus nerveuse comme à chaque fois, balançant à nouveau le cellulaire qui tombe au sol cette fois-ci. Je passe une main dans ma nuque avant de retourner vers Navid. Elle me regarde, interloquée alors que ses yeux brillent toujours autant. Je passe une main contre mon front avant de m’approcher d’elle. « J’ai aucunement envie de te faire des promesses que je tiendrais pas. Tout est trop compliqué, ma vie l’est, ma situation aussi, et… ». Je voudrais lui dire. Je voudrais lui dire de m’aider avec Loghan, me dire quoi faire mais j’y arrive pas. Je préfère masquer cela par un énième silence de ma part, mes yeux encore plongés en direction des siens.
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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeMer 14 Déc - 13:18

J’ai mal, je ne ressens rien sauf la douleur appuyé sur ma poitrine, j’ai peur, peur de vivre sans elle à tout jamais et je ne vois rien sauf un immense tunnel noir devant moi. Tous mes espoirs furent réduits à néant et je ne savais pas quoi faire pour la récupérer. Pendant de longues années j’avais pensé à tout faire pour faire pour elle au point d’abandonner n’importe quel garçon, en réalité c’était les hommes après elle, les copines d’abord presque. Pendant de longues secondes je me sentais dans l’une de ces séries américaine, j’étais celle qui avait tous les tords, la honte était presque sur moi, je me sentais comme une vierge tombant enceinte ou comme une assassin. Au fond ce n’était pas si différent, j’étais en train de briser le cœur de la seule personne qui ne m’avait jamais abandonné. J’étais prête à crier sur les toits que j’avais besoin d’elle pour ne pas être seule parce que rien n’avait de sens sans elle. Je pouvais presque me revoir notre seul été loin l’une de l’autre ; ce fut sans aucun doute les deux semaines les plus affreuses de ma vie. C’était bête mais chaque jour j’étais venue m’assoir devant chez elle, attendant de jour en jour qu’elle revienne, de voir sa voiture rentré dans l’allée de sa maison. J’avais récolté le courrier de jour en jour, j’avais arrosé les fleurs et j’avais même tondu la pelouse même si cela n’avait pas été mes priorités. J’avais tenté de faire au mieux pour leur retour. Puis je passais tellement de temps chez elle que j’avais parfois la sensation que je passais plus de temps la bas que chez moi.il arrivait même à ma mère de me demander si j’allais la voire dans la semaine. L’amitié, l’amour, toutes ces choses étaient un peu étranges pour moi à l’époque, je n’avais jamais compris que l’un puisse détruire l’autre. En réalité j’avais cru que c’était deux choses tellement semblables, une union commune de passion, de folie et d’envie. Je voyais ça comme les deux plus belles choses du monde et je n’avais pas peur de tomber amoureuse à l’époque, il m’était même arrivé de simuler un mariage toute seule dans ma chambre en piquant une robe à maman par exemple. J’avais tout fait avec Kyra, c’était avec elle que j’avais fumé ma première cigarette pour le fun, pour essayer, pour nous amuser, je me souviens avoir craché mes poumons ce jour-là et m’être étouffé sous ces rires. C’était avec elle que j’avais acheté mon premier soutien-gorge complétement timide à l’idée d’en choisir un, c’était des étapes de la vie que j’avais affronté avec elle à chaque seconde en lui tenant la main. Elle avait été là quand j’avais eu le cœur brisé, elle était là à me tenir la main. Je pouvais même la sentir près de moi quand ma grand-mère avait perdu la vie et encore aujourd’hui je pouvais l’entendre me dire que tout irait bien, et je savais que tout irait bien tant qu’elle me tiendrait la main.

En plongeant mes yeux dans les siens je pouvais presque lire notre histoire s’effacer, comme si les mots et l’encre n’existait plus. J’avais beau tenter de m’accrocher et de ne pas plonger dans l’oubli. Je n’avais pas envie de me dire que tout était fini. Je pensais à Connor, à ces doigts glissant sur ma peau doucement bronzé, à son sourire le matin ou à la simple sensation de l’avoir contre moi et pourtant c’était simplement comme si tout partait en fumée alors que j’allumais l’étincelle. En fixant ces prunelles je me disais une chose tout était fini, mes rêves, mes espoirs d’enfant de la voir à mes côtés me tenir la main le jour de mon mariage. La seule solution qui s’imposait à moi serait de me priver de Connor et cette simple pensé me serrer doucement le cœur, comment vouloir vivre sans lui désormais, cela m’était impossible. Je ne sentais aucune issue. Ces paroles sont blessante, je la regarde tentant de retenir mes larmes et de ne pas m’effondrait sur elle directement « En te regardant ça semble tellement facile. Tu me regarde en me disant les pires horreurs et tu me regarde comme si j’étais la dernière des trainées et la fille que tu déteste le plus au monde … » je soupirais doucement. Je m’appuyais doucement sur l’un des murs de la pièce passant mes mains sur mes jambes alors que je fixais ces prunelles n’ayant plus envie de me battre pour une cause qui semblait perdu « Ce que je comprends là tout de suite c’est que oui je me suis planté en te cachant la vérité, oui j’ai eu tords mais je n’ai pas tous les tords. Je me suis battu pour ne pas tomber amoureuse de lui, j’ai tout fait pour lui résister puis j’ai craqué … Et je suis désolée si c’est toi qui en souffre, je suis tellement désolée » je crois que c’était la dernière fois que je serais prête à m’excuser mais il fallait qu’elle le sache, que j’étais désolée. Je la fixais « Dis-moi une chose, pourquoi t’es parti ? Je t’ai dit des centaines de fois qu’il n’était pas assez bien pour toi, je te connais par cœur, je vois que ça ne va pas, je l’ai senti et t’es jamais rentrée » c’était une chose que je n’avais jamais compris « Il m’a appelle … il y a peu pour me dire que tu n’étais pas là, il était paniqué et qu’il ne trouvait pas … Tu as fuie .. Pourquoi ? » je n’avais pas trouvé de réponse à cette question. J’approchais d’elle, posant mes yeux dans les siens à l’attente d’une réponse.
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MessageSujet: Re: ₰ we were supposed to be friends forever (kyra)   ₰ we were supposed to be friends forever (kyra) Icon_minitimeMer 14 Déc - 14:31



Peut-être que parfois, il fallait laisser partir les personnes qu’on aimait le plus. Peut-être que c’était cela la règle au final. Abandonner, laisser tomber et accepter de ne pas obtenir ce que l’on souhaite. Je pourrais me battre, tout faire pour récupérer Connor, foutre la vie de Navid en l’air. J’en aurais les moyens. Pourtant, à présent, tout me semble tellement loin, tellement dérisoire. Je n’ai aucunement envie de m’abaisser à son niveau. Si elle souhaite continuer de poursuivre sa petite vie avec Connor soit. Mais cette vie, cette vie qui me donne la nausée là tout de suite se fera sans moi. J’ai fais des sacrifices énormes. Mettre sous silence mes sentiments, faire comme si Lancaster n’était qu’un ami, accepter de tout quitter pour l’oublier. Mais à présent, je n’avais plus la force de quoique ce soit. Si son choix se portait sur Navid et bien tant mieux pour lui – pour eux. Je laisse tomber les armes, je laisse tout ce que j’avais entrepris de récupérer. En revenant ici, je pensais sincèrement que l’enfer parisien qui me consumait se stopperait. Retrouver Connor, lui parler de son enfant, retrouver l’homme qui m’avait dit à Paris qu’il m’aimait, c’était tout ce qui comptait. Je savais aussi qu’en revenant ici, je retrouverais ma meilleure amie – ma bouée de sauvetage et qu’elle m’épaulerait dans cette épreuve. Au final, en revenant ici, j’ai simplement perdu les personnes les plus importantes pour moi. Ryan, Navid et Connor. Trois personnes, trois histoires et maintenant il n’en restait que des éclats de colères, des brisures qui ne refermeraient pas. Si Navid n’avait pas eu conscience de mes sentiments, si pour elle tout cela n’était que l’inconnu, peut-être que j’aurais pu comprendre, que j’aurais pu tenter de me faire à cette idée. Mais là, c’était tout bonnement impossible. Accepter ces fiançailles, ce serait revenir à accepter de les voir parader mains dans la main, de devoir être témoin de leur amour, de leur avenir qu’ils construiraient ensemble. Je ne pouvais m’y résoudre, c’était comme accepter l’inacceptable. Si elle avait envie de poursuivre cette relation, si tout cette histoire avec Connor comptait plus que toutes ces années d’amitié à se soutenir, à s’aimer, à s’épauler, c’est qu’au fond, je n’avais rien compris. Navid ne semblait pas au fond comprendre pourquoi le pardon était impossible. Elle aurait aimé, je crois, obtenir de moi une seconde chance et c’était foutrement ironique. Comment bordel, aurais-je pu lui pardonner ainsi alors que la nouvelle de son mariage prochain me brisait littéralement sur place. Connor avait fait son choix, c’était elle, personne d’autre. L’enfant que je portais ne comptait apparemment pas, puisque ce dernier bouleverserait sûrement son petit équilibre. Je voudrais le détester, je voudrais éprouver de la haine contre lui, parce que ça m’aiderait sûrement à tourner la page plus rapidement. Et pourtant, je n’y arrivais pas, c’était impossible. Mes sentiments continuaient d’être aussi forts qu’auparavant et je les mettrais encore sous silence pour ne pas détruire son couple avec…elle.

La tension ne diminue pas dans cette pièce. Je voudrais remonter le temps et ne pas avoir ouvert cette porte. Je savais au fond de moi que la confrontation devrait se produire et pourtant ça me semblait à présent bien difficile. Ça me faisait mal de la voir debout devant, de voir ses yeux embués par les larmes. Oui au fond de moi, ça me blessait de la blesser. Elle avait été ma source d’oxygène durant toutes ces années et nous voir réduites à deux inconnues l’une face à l’autre ne me comblait aucunement de bonheur. Mais comment est ce qu’il pourrait en être autrement ? Je continue de la fixer, passant une main dans ma nuque – la serrant un peu. Navid reprend la parole osant me dire que je me comporte avec elle comme si c’était la dernière des traînées et la fille que je déteste le plus au monde. Je laisse échapper un rire nerveux en secouant la tête alors qu’elle vient me dire à nouveau à que point elle est désolée, désolée de m’avoir caché la vérité, d’être tombée amoureuse de lui. Je la fixe – froidement en la regardant. « T’es désolée ouais et ça change quoi ? Rien. Tu savais tout ce que je ressentais et t’as choisi volontairement de me cacher tes fiançailles avec lui alors tes excuses, vraiment, elles m’importent peu. Un désolée et tes larmes effaceront pas le trou qui se creuse dans ma poitrine ». Je la regarde, les larmes coulent à nouveau. On n’en venait à se détruire psychologiquement. J’avais au fond envie de la blesser comme elle me blessait, j’avais envie qu’elle puisse ressentir cette douleur qui me détruisant pour venir foutre à mal quelques minutes au moins son bonheur avec Lancaster. Navid reprend la parole, me demandant pourquoi est ce que je suis partie, pourquoi est ce que j’ai quitté Surfer Paradise pour aller à Paris me rappelant qu’elle n’avait jamais réellement apprécié Loghan et qu’elle n’avait pas compris pourquoi malgré la situation qui ne semblait guère idéale, je ne suis pas rentrée. Je la fixe laissant un silence de quelques secondes s’installer. « T’as vraiment rien compris en fait. Tu te souviens à quel point c’était difficile pour moi de côtoyer Connor en étant avec Loghan ? Tu savais très bien que malgré mon couple, mes sentiments étaient les même. J’en pouvais plus et ça aussi t’en était consciente. Je suis partie pour me protéger. » Rester à l’époque me semblait impossible. Je ne pouvais plus supporter de rester près de Connor et de n’être qu’une amie pour lui. J’ai voulu me protéger et au final ma vie à Paris était bien pire de tout ce que j’avais pu imaginer. Elle me dit alors que Loghan l’a apparemment appelé pour lui dire que je m’étais cassée de la ville lumière et elle me demande les raisons qui m’ont poussé à le faire. Mon corps se raidit, mon esprit s’enflamme. La peur surgit rapidement dans ton mon être, n’ayant aucunement envie qu’il se pointe ici à nouveau dans l’espoir de me retrouver. « Et bien t’as qu’à lui demander s’il te rappelle, les raisons qui m’ont poussé à me casser. J’ai aucunement envie de t’en parler » Que je dis froidement avant de contourner le plan de travail pour saisir la boîte contenant la plupart de nos souvenirs. Je me rapproche d’elle alors avant de lui donner le carton assez fermement en la fixant. « Tiens tu peux repartir avec ça. C’est nos photos, tout ce qu’on a partagé ensemble, c’est tout ce qui signifiait encore qu’on était amies, mais maintenant c’est plus le cas ». Je me recule les larmes aux yeux, le regard froid. Elle semble peinée – surprise de me voir lui rendre tout cela. Ça me tue de le faire et pourtant c’est la seule chose que je suis capable de faire à présent. La douleur, la déception et la peine prenant le dessus sur le reste. « Je ne viendrais pas compromettre ton mariage t’en fais pas. Je te priverais pas de ton bonheur. D’ailleurs, j’espère que tu pourras regarder Connor le jour de ton mariage en lui promettant sincérité et fidélité alors que tu savais tout ce que je ressentais pour lui et que t’as pas eu le cran de lui dire, de peur sûrement que ça vienne compromettre tes petites fiançailles ». Je la regarde froidement, perdant le contrôle, les nerfs, la colère grimpant encore plus en moi comme si tout le calme que j’avais tenté de garder jusqu’à présent. « Allez tires-toi maintenant, tu devrais pas faire attendre ton fiancé ». Je lui montre la porte d’un signe de la tête alors qu’elle me fixe les larmes aux yeux. Résignée, elle finit par quitter la maison, la porte claquant. Je reste statique dans la cuisine, avant de m’adosser au plan de travail me laissant tombant contre celui-ci avant d’éclater en sanglots.

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