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ça fait si mal de te revoir ft. Maddison

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MessageSujet: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeMar 6 Déc - 9:00

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« Maddison & Sidney »


Une semaine. Cela faisait déjà une semaine que j’avais quitté la maison pour ne plus avoir à croiser Maddison. Mads est ma meilleure amie et devoir m’éloigner d’elle me faisait du mal mais c’était probablement mieux pour nous deux. En effet, c’était grâce à elle que je m’étais rendue compte que j’étais homosexuelle. Toutes ces années, j’étais parvenue à garder mes sentiments enfouis pour tout foutre en l’air il y a de cela une semaine. Une discussion comme les autres sauf que tout a volé en éclats lorsque je l’ai embrassée. Moi, j’étais bien et heureuse d’avoir enfin cédé à cette tentation mais Mads n’avait pas réagi comme je l’avais espéré. J’avais cru qu’elle avait des sentiments pour moi elle aussi. Tous ces regards, ces gestes et ces sourires qui étaient différents lorsqu’ils s’adressaient à moi. J’avais vraiment cru que quelque chose était possible entre nous deux mais j’avais réagi comme une idiote. Mads n’était sortie qu’avec des hommes dans sa vie, je le savais parfaitement car c’était à moi qu’elle racontait ses idylles. Le fait est que j’ai beau couché avec des filles, c’est toujours à elle que je pense en plein ébat. Ca peut paraître dégueulasse mais ce genre de choses ne se contrôle pas malheureusement. J’avais fini mon service tard hier soir mais je me sentais pourtant en forme. Depuis que j’étais partie de l’appartement que je partageais avec River et Maddison, je restai chez Kendra, une de mes conquêtes parmi tant d’autres. Pourquoi j’avais choisi d’aller chez elle plutôt qu’une autre ? Je n’en sais absolument rien… Je revenais des courses et Kendra était à la maison. Je me dirigeai dans la cuisine pour déballer les affaires. Elle était là à m’attendre. Alors que j’étais la tête dans le frigidaire pour ranger la nourriture convenablement, elle se posta derrière moi et entoura mes hanches de ses bras. Je me relevai alors en souriant. « Kendra, tu sembles définitivement d’accord avec le fait que je vienne chez toi pour assouvir mon plaisir sexuel. » Je ne manquai pas de rire légèrement. « Je ne vois pas pourquoi je serais contre ça. Après tout, ça me fait du bien à moi aussi. » Je me retournai vers elle et l’embrassait plutôt tendrement. « Sérieusement, Sidney, je en comprends pas pourquoi Mads ne veut pas de toi. Elle te chauffe, te fait tourner en bourrique. C’est une connasse, cette fille. » Euh là, elle se permettait un peu trop de choses tout de même. « Pour ton information, celle que tu traites de connasse, c’est celle que j’aime. Ce n’est pas parce que tu es jalouse que je ne t’aime pas, toi que tu peux te permettre de dire ce genre de choses. Jusqu’à preuve du contraire, elle reste ma meilleure amie et je ne t’autorise pas à parler d’elle comme ça. » « C’est dingue ! A chaque fois qu’on parle de Maddison, tu montes toujours sur tes grands chevaux. » Je poussai un long soupir. Elle n’avait pas tort. Même si Mads me faisait du mal malgré elle, je continuerai à la défendre toute ma vie. On ne se parlerait peut-être plus jamais mais je ferai toujours tout pour la protéger. Je repris mon calme, regardai Kendra et lui caressai tendrement la joue. « Ecoute, Kendra, je ne voulais pas te dire ça. Je sais que tu attends beaucoup plus que des parties de jambes en l’air mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir t’offrir ça. Peut-être un jour mais tant que je n’aurais pas oublié Maddison, ce sera impossible. Je reviens, je dois passer à l’appartement pour récupérer des affaires. Je ne vais pas porter toujours les mêmes vêtements. » « Si tu ne reviens pas, je saurais que tu l’as croisée… » Je fis une légère moue. Je regardai ma montre afin de voir l’heure. Par chance, Maddison ne serait pas à la maison à cette heure-ci. On était en plein milieu de l’après-midi alors elle devait probablement être en cours. Je repris mon sac à main que j’avais laissé par terre dans l’entrée et quittai cet appartement. Je laissai ma voiture là, je n’en aurais pas besoin. L’appartement que je partageai normalement avec mes deux meilleurs amis était tout proche alors je pourrais revenir à pied avec le peu d’affaires que j’aurais pu prendre. J’espérai avoir un jour la force de retourner habiter dans cet appartement avec les deux personnes qui comptaient le plus pour moi après mes parents. Alors que je marchai dans ce quartier que je connaissais par cœur, j’étais un peu nostalgique. J’avais des souvenirs avec Mads devant chacun de ces immeubles. Cela me faisait réaliser à quel point il serait difficile pour moi de tirer un trait sur elle si je devais réellement l’envisager. Voilà, c’était NOTRE immeuble. Je gravis les marches d’escaliers une à une et finis par arriver devant l’appartement. J’avais un peu mal au cœur, c’était très étrange. Je sortis la clé de ma poche, l’insérai puis entrai dans l’appartement une fois ouvert. Je me dirigeai directement vers ma chambre, je n’avais pas de temps à perdre si je voulais éviter de croiser Maddison. Je pris un sac de voyage et commençai à y entasser quelques affaires. River avait voulu me ramener à la maison l’autre jour. J’aurais voulu mais étant sans nouvelles de Mads, je n’avais pas pu. C’était trop difficile…
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeMar 6 Déc - 11:46

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« RIVER JE VAIS TE FAIRE LA PEAU » Que je hurle alors que les gouttes d’eau glaciale coulent ma peau. Ce petit con a encore utilisé toute l’eau chaude et évidemment moi je me retrouve comme une idiote maintenant. Je sors de la petite cabine transparente, enfilant une serviette blanche simplement autour de ma taille avant de partir vers le salon. Rive est affalé sur le sofa à mater un truc à la con. Je me poste devant la télévision l’empêchant de la regarder ainsi. « Casses-toi Madds » Qu’il me dit en se penchant pour espérer apercevoir l’écran et les images qui y défilent. « T’as pris toute l’eau chaude du con ». Il se lève en ricanant se foutant ouvertement de moi comme toujours. Entre nous c’est tout le temps comme ça, on s’aime, c’est mon meilleur ami et se prendre la tête c’est un peu un moyen de se montrer qu’on tient à l’autre. Le pauvre subit ma mauvaise humeur encore plus importante depuis que Sidney a déserté l’appartement. Ça me rend dingue de savoir qu’elle vit chez cette fille là, Kendra, une espèce de garce que je ne supporte pas. Depuis qu’on a échangé ce baiser, tout a basculé. C’est exactement pour cela que j’ai toujours mis ce que je pouvais ressentir de côté parce que l’amour, les sentiments, ça peut tout détruire. Je ne supporterais pas de la perdre et pourtant c’est un peu ce qui est en train de se passer. Je sais qu’elle ne supporte pas ma réaction suite à ce baiser et pourtant je ne pouvais rien lui offrir d’autre. Tout est foutrement compliqué dans ma vie : l’influence de mes parents, ces fiançailles de complaisance et le reste. Au fond de moi, Sidney est la seule personne qui m’a fait ressentir de telles choses, et pourtant je reste pétrifiée à l’idée de me montrer sous mon vrai jour. Si mes parents savaient que j’étais attirée par une fille, ils couperaient tout liens avec moi c’est certain et même si ce n’est pas toujours simple avec eux, je les aime. Mais Sidney aussi, je l’aime, et depuis ma vie c’est un foutu bordel. River est la seule personne à qui je parle de ça parce que c’est le seul qui comprend réellement mon point de vue et celui de ma meilleure amie. Pourtant, il ne prend aucun parti, se contenant simplement d’être présent pour nous deux. River et Sidney constituent les deux piliers de ma vie et depuis qu’elle est partie, je vie en constant déséquilibre. « Tu devrais sérieusement parler à Sidney, tu deviens de plus en plus aigrie MADDIE » Qu’il me dit insistant sur ce putain de surnom. Il sait que je le déteste et il l’emploi à chaque fois pour me faire chier. Je m’approche de lui le frappant contre l’épaule alors qu’il fait mine de souffrir se cassant dans sa chambre. Il va partir dealer j’en suis sûre et évidemment ce con, refuse de me donner la moindre dose. A quoi ça sert d’avoir un meilleur ami dealer si je ne peux pas consommer. « T’es vraiment un connard Visconti » Que je lui dis en débarquant dans sa chambre avant de me foutre tranquillement sur son lit. Il finit de s’habiller et se retourne et s’approche de moi. « Mais t’aimes le connard que je suis. Je me casse et parles à Sidney, ça te décoincera ! » Je lui balance un coussin alors qu’il se tire rapidement claquant la porte de sa chambre. Connard.

Il n’a pas réellement tort. Je sais que je devrais lui parler pourtant ma fierté m’en empêche. Et la jalousie avec, surtout depuis que je sais qu’elle vit chez l’autre là, la conne. Je parie qu’elles couchent ensemble et qu’elles s’en donnent à cœur joie. Conneries. Je laisse échapper un soupire avant de regagner ma chambre, enfilant un débardeur blanc et un short en jean. Je m’allonge sur mon lit, mon regard fixant le plafond. Je n’ai aucunement la tête à sortir ou aller en cours, ça m’emmerde plus qu’autre chose de toute manière. Je me demande si elle pense à moi, je veux dire je pense que oui mais je ne peux pas m’empêcher de flipper. Je n’ai aucunement envie de voir cette Kendra prendre plus d’importance dans la vie de Sid que moi. J’ai envie de la frapper et de lui passer l’envie de fricoter avec ma meilleure amie. La jalousie est présente, trop peut être et je n’arrive pas à avouer la moindre chose à Sidney. J’entends alors la porte d’entrée s’ouvrir et je paris que c’est encore monsieur Visconti qui a oublié ses clés. Je ne bouge pas d’abord avant de me relever finalement, pour vérifier. Je sors de la pièce, passant dans le salon sans voir River. Mon regard se détourne et je remarque que la chambre de Sidney est ouverte. Mon cœur se met à accélérer et j’arrive près de la porte, voyant alors ma meilleure debout, entrain de préparer un sac. J’ai le cœur en vrac qui se serre encore plus et ça me fait un bien fou de la revoir. Elle se tourne et remarque ma présence sans rien dire. Je la fixe l’espace de quelques secondes. Je m’approche d’elle alors la stoppant. Je n’ai pas envie qu’elle fasse son sac, je n’ai pas envie qu’elle parte là maintenant. « Arrêtes putain. Je…on peut parler un peu. T’es partie depuis des jours et je me suis fais du souci ». Elle ne dit rien et je comprends alors que c’est moi qui vais devoir parler. Sauf que moi les mots je les manies pas bien, je dis tout le temps de la merde et même quand j’ai envie d’être sympa, je suis blessante. Je me laisse tomber lasse, assise sur son lit en regardant le sol durant de longues seconde avant de relever mon regard vers elle. « Je suis désolée okay ? Je sais que j’aurais du te rappeler mais…j’étais mal. Ce baiser et tout ce que tu m’as dis m’a foutrement surpris, ce n’est pas rien merde ». Ma voix se hausse un peu alors que je tente de contrôler la nervosité qui règne en moi. « Tu me manques » Que j’avoue sincèrement en la fixant dans les yeux, n’ayant qu’une envie là, ressentir ses lèvres contre les miennes.
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeMer 7 Déc - 5:04

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« Maddison & Sidney »


Maddison et moi, ça datait du jardin d’enfant. Autant dire qu’elle a été ma première amie mais une chose est sûre : je n’aurais jamais imaginé que j’aurais ce genre de sentiments pour elle. Avant, nous pouvions nous amuser à noter des garçons sur leur physique puis sur leur comportement. Maintenant, ce n’est plus du tout possible puisque j’aime les filles et elle, les garçons. C’est idiot mais je suis davantage proche de River en ce qui concerne les conquêtes maintenant. On en arrive au point où on s’amuse même à essayer d’estimer si on peut mettre cette nana dans notre lit. Le fait est que je ne fais cela que pour passer le temps. C’était une certaine façon pour moi d’attendre Mads mais il semble clair aujourd’hui que nous ne pourrons jamais être plus que des amies. Je dois bien avouer que ça me tue mais si c’est vraiment ce qu’elle veut, j’allais bien devoir l’accepter. En rangeant mes vêtements dans mon sac, j’avais l’impression de fuir tout ce que j’avais construit depuis que je suis indépendante. Par indépendante, j’entends le fait de travailler, d’avoir quitté la maison pour commencer à me débrouiller par moi-même. Je ne réalise pas une seule seconde que je ne suis pas seule dans l’appartement. Je continue à emballer mes affaires alors que ça me fait du mal de devoir foutre le camp. Rien ni personne ne m’y oblige mais je ne suis pas certaine que l’on puisse faire comme si de rien n’était. De plus, ce ne serait pas sympa pour River qui se retrouverait au milieu de notre pseudo conflit. Puis, il est vrai que la fuite était la solution la plus simple également. Entendant un peu de bruit derrière moi, je m’ose à tourner la tête pour vérifier qu’il n’y a vraiment personne. Là, je l’aperçois. Maddison. Ma meilleure amie mais surtout la source de cette douleur qui me ronge à petit feu. Je préfère faire comme si je ne l’avais pas vue, persuadée qu’elle ne viendra pas vers moi et qu’elle retournera à ses affaires. En fait, je crois plutôt que c’est ce que j’espère. Je n’ai pas envie de parler, j’ai envie qu’elle me fiche la paix. La revoir me fait à la fois du bien et du mal. Je ne sais pas trop comment expliquer ce sentiment étrange. Je continue de faire des allers et venues de ma commode à mon lit sur lequel est posé mon sac de voyage. Je me dis qu’en l’ignorant, elle va se décider à partir. Il n’en est rien et elle s’empare de mes mains pour que j’arrête de plier bagage. Je pousse un soupir et je me rends compte que j’ai peur de croiser son regard. Je pense que j’ai surtout peur d’avoir trop envie de l’embrasser encore une fois. « Arrêtes putain. Je…on peut parler un peu. T’es partie depuis des jours et je me suis fais du souci ». Parler, parler, parler… Comme si parler allait résoudre le problème. Quand on aime quelqu’un, ça ne s’efface pas en prononçant des mots sauf si on choisit de dire les bons. Je ne sais pas quoi répondre. Je cherche une excuse, un moyen de m’en aller. Non, je ne peux pas rester là. J’peux pas rester là en sachant que je ne pourrais jamais l’avoir comme je le voudrais. Pourquoi les sentiments viennent toujours tout compliquer ? On serait restées amies, tout aurait été très simple mais il a fallu que je l’aime, elle. Celle à qui je tiens le plus au monde et celle dont j’ai le plus besoin. Elle finit par lâcher mes mains et se laisser tomber sur mon lit. Enfin, mon lit, on ne peut plus vraiment dire cela. « Je suis désolée okay ? Je sais que j’aurais du te rappeler mais…j’étais mal. Ce baiser et tout ce que tu m’as dis m’a foutrement surpris, ce n’est pas rien merde » Ouais, ce n’est pas rien. Merci, je suis au courant. Ce n’est pas pour rien que j’ai essayé de me retenir si longtemps et d’enfouir les sentiments que j’ai pour toi, Mads. Je n’étais pas encore prête à lui dire ça. De toute manière, j’avais été suffisamment claire ce soir-là. « Tu me manques »

A ces mots, je me mets à la regarder dans les yeux, pinçant mes lèvres. Je pousse le sac et m’assois à côté d’elle. « Tu sais, ce genre de choses, ça ne se résout pas en discutant Mads. J’crois qu’il n’y a pas de mots pour ça mais tu n’peux pas comprendre… » Malgré moi, j’ai une envie folle de m’énerver contre elle. Oui parce que ça m’éviterait de me sentir aussi vulnérable. Nous sommes dans une situation qui ne m’aide absolument pas à tenir bon, bien au contraire. « Non, ce n’est pas rien, en effet. Excuse-moi d’avoir cru que c’était réciproque, Mads. J’pensais que toutes ces crises de jalousie, ces embrouilles que tu as eu avec mes copines… Je m’étais imaginée que ça signifiait que tu m’aimais aussi mais j’me suis trompée visiblement. » J’essaye de ne pas trop la regarder, je risquerai fort de vouloir l’embrasser et je ne pouvais pas encaisser d’être repoussée une seconde fois. Elle avait réduit mon cœur en bouillie et il me semblait clair que j’avais besoin de ne pas la voir pendant un moment pour que tout aille mieux. J’aurais bien voulu lui reprendre la main simplement pour avoir un contact avec elle. Je crois que ça aurait pu me suffire pour le moment. « Le problème, Maddison, c’est que te manquer, j’crois que ça ne me suffit plus, d’accord ? J’peux pas m’en contenter alors j’ai besoin de prendre mes distances. Si ça veut dire me rapprocher de Kendra qui, elle, ne refuse pas de m’offrir ce que j’attends, j’suis prête à l’faire même si je ne l’aime pas encore. » Je marquai un petit silence. Je n’y allai pas par quatre chemins, je n’avais jamais été comme cela et ça ne changerait probablement pas. Puis, j’crois que là, tout de suite, j’avais envie d’lui faire mal pour qu’elle essaye de comprendre c’que ça me faisait tout cela. « Ecoute, si je t’avais manquée, tu serais venue toquer à la porte de chez Kendra depuis bien longtemps. Cela fait plusieurs jours que River sait où je suis et je ne doute pas qu’il t’en ait parlé. Tu n’as pas voulu de moi, okay ! Mais maintenant, laisse moi partir. J’suis plus capable de n’être que ton amie, Mads. C’est plus possible. » Les larmes me montaient, il était tant que je m’en aille. Je me levai et me saisis de mon sac non sans un pincement au cœur. J’approchai mon visage du sien et déposai un baiser sur sa joue avant de lui tourner le dos. Arrivée à la porte de ma chambre, je m’arrêtai et me mis à toucher légèrement le bracelet que je portai. C’était Mads qui me l’avait offert, je ne sais plus trop quand mais il y a de cela plusieurs années déjà. Une larme coulant sur ma joue, je décidai d’enlever ce gage d’amitié. Je me retournai furtivement et le jetai en sa direction. « J’crois que je n’en ai pas besoin puisque je t’ai perdue de toute manière. » Nous devions avoir l’air d’idiote. Je ne pus m’empêcher de me dire qu’heureusement, River n’était pas là. Il se serait probablement foutu de nous, le connaissant.
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeMer 7 Déc - 6:10

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L’amour et les sentiments n’ont jamais réellement fait partis de ma vie. Je n’étais pas du tout le genre de fille à s’extasier devant des films romantiques ou à attendre que le premier mec débarque dans ma vie pour me claquer la déclaration de l’année. Même en amitié ma façon de prouver que je tenais à l’autre n’était pas anodine, je préfère traiter River de tout les noms plutôt que de lui dire que je pourrais donner ma vie pour lui, tout comme Sidney. Alors évidemment, quand je me suis mise à ressentir des choses pour cette dernière, tout mon équilibre a été remis en cause. Je me souviens du moment où j’en ai pris conscience, quand elle ramenait ses espèces de garces à l’appartement. Ça me rendait folle de rage. Je n’avais aucunement envie de les entendre ou même de croiser l’une d’entre elles au petit déjeuner le matin. Au fond de moi, je n’avais foutrement pas envie d’accepter la vérité. Mes parents, des catholiques très pratiquants, n’accepteraient jamais que leur unique fille fasse sa vie avec une autre femme. Pour eux, une fille doit épouser un homme c’est pas plus que ça. Je sais pertinemment que ce genre de mentalité est débile mais c’est ainsi. On ne peut pas dire que les relations avec mes parents étaient toujours exemplaires bien au contraire, mais c’était tout de même deux personnes importantes. Je n’avais pas le courage pour l’instant de m’opposer à eux et de défier tout ce qu’ils s’étaient évertués à construire. J’aime Sidney, je le sais, River le sait. Et au lieu de simplement lui avouer, j’ai fuis la vérité. J’ai préféré quitter l’appartement en la laissant seule alors que mon seul désir aurait été de rester et de continuer à sentir la chaleur de son corps contre le mien. Je sais que j’ai mes torts dans cette histoire, ne pas la rappeler, refuser la vérité, mais merde c’est ma meilleure amie et elle devrait comprendre que de mon côté ce n’est pas simple non plus. Je n’ai pas le droit de tout précipiter et de changer tout mon quotidien en l’espace d’une demi-seconde sous prétexte que je suis amoureuse d’elle. En ce moment oui, je fais passer ce que je dois faire avant ce que je voudrais plus que tout au monde. Je me suis irrémédiablement seule depuis qu’elle est plus là. River m’aide et me comprend, et heureusement parce que si lui aussi en était venu à me tourner le dos je ne l’aurais pas accepté, non jamais.

Je viens de m’excuser, de reconnaître mes torts devant ma meilleure amie et c’est loin d’être une habitude même avec elle et Visconti. Je déteste avouer que je me suis trompée ou que j’ai mal agis en réalité, c’est comme ça depuis bien longtemps. Je me sens mal – la revoir déclenche en moi des putains de sensations et ça me tue de ressentir tout ça sans pouvoir lui montrer ou lui offrir ce qu’elle attend là tout de suite. Elle reprend la parole et ses mots me touchent – me blessent – m’assassinent de l’intérieur. Elle se montre froide, presque blessante. Elle veut apparemment me faire payer ce que j’ai pu lui faire après ce baiser et bien c’est réussi bravo. Elle pensait que ce baiser et les sentiments étaient réciproques qu’elle me dit. Je la regarde, les yeux brillants. Evidemment qu’ils le sont merde. J’ai envie de lui crier tout ça, mais aucun mot ne s’extirpe d’entre mes lèvres. Et là elle vient me foutre cette salope de Kendra sur le tapis. Je serre la mâchoire et les poings avec me retenant d’exploser. Alors c’est ça, elle va se casser, m’abandonner pour cette fille qu’elle connait à peine sous prétexte que je n’arrive pas à m’ouvrir à elle, nice. De toute manière, si je tombe sur Kendra, je la fracasse et je n’aurais aucuns scrupules à le faire. Je fais du karaté depuis gamine et elle risque de prendre cher, cette….garce. Je ne peux pas supporter l’idée que Sidney couche avec elle, qu’elle l’a touche et lui offre ce que moi j’attends au fond. Je ne rien, absolument rien, blessée et déçue à ce moment précis. Elle finit par me dire qu’elle n’est plus capable de rester mon amie et qu’au fond je n’ai pas envie d’elle. Putain, j’ai l’impression de crever tellement ça fait mal, un trou béant dans ma poitrine, voilà ce que ses mots créent. Elle tourne les talons avant de se retourner, osant me rendre le bracelet que je lui avais offert, trop c’est trop. Je me lève en lui lançant un regard noir, passant une main dans ma nuque, plus nerveuse que jamais. « Alors c’est ça ta définition de l’amitié, te casser définitivement et m’abandonner parce que t’entends pas ce que tu voudrais ? T’as pas le droit putain » Que je crie presque, les larmes me montant aux yeux. Je marche dans la petite chambre tout en regardant un peu partout, totalement désemparée à l’idée qu’elle puisse se casser comme ça et me laisser ainsi. Je m’en remettrais pas, je le sais, River le sait aussi. « C’est ce que tu veux alors ? Ta taper cette salope de Kendra, sortir avec elle c’est ça ? Pourtant tu veux que je te dise une chose, je suis sûre que quand elle t’embrasse, quand elle te touche, c’est mon visage que tu vois pas le sien ». Que j’ajoute en m’approchant d’elle, une larme coulant sur ma joue. Je me stoppe devant elle en plongeant mon regard dans le sien. « Tu me connais merde, tu sas comment je suis, tu sais que je déteste parler sentiments » Que j’ajoute avant de me rapprocher encore un peu plus d’elle totalement sous l’emprise de ce désir qui m’anime. Ce désir de sentir sa bouche contre la mienne, son corps contre le mien. « T’as pas le droit de m’abandonner Sid » Que je dis la voix tremblante par l’angoisse et les quelques larmes qui coulent. Et là en une fraction de seconde, la réalité de mes sentiments semble prendre le dessus. Mes deux mains se posent sur ses joues alors que mes lèvres viennent claquer fougueusement contre les siennes. Ma langue passe contre celles-ci avant de se frayer un chemin pour taquiner passionnément la sienne. Le bout de mes doigts se faufile dans sa chevelure dorée alors que mon corps se rapproche encore plus du sien. Je suis comme possédée par la rage de ne pas la laisser partir. Mon autre main descend contre sa cuisse, la remontant contre le mienne. Je continue de l’embrasser manquant presque d’air avant de la retourner, la faisant lentement reculer pour la faire retomber sur le lit. Mes lèvres s’écartent des siennes durant quelques secondes et mon index ripe contre sa bouche. Mes mains glissent sous son haut caressant ses formes alors que mon regard se braque sur le sien. « Je suis jalouse. T’es contente ? Je me suis cassée oui mais c’est pas parce que j’en avais rien à foutre de toi et au fond tu le sais ». Je me rapproche d’elle mon corps se collant au sien alors que mes lèvres frôlent tendrement les siennes cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeJeu 8 Déc - 4:47

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« Maddison & Sidney »


Je savais que c’était déjà beaucoup pour elle de s’excuser et, d’une certaine manière, d’avouer ses torts. Maddison avait toujours eu l’habitude de prétendre avoir raison dans toutes les situations même si elle pouvait savoir que ce n’était pas le cas. Le fait était qu’elle savait intimider les gens. De ce fait, même s’ils savaient qu’ils avaient raison, il s’inclinait pour prétendre que c’était elle qui disait vrai. Les gens étaient toujours tellement impuissants, faibles voire même soumis quand il s’agissait de Maddison. Tous les garçons la voulaient dans leur lit. Toutes les filles rêvaient d’être comme elle. Moi, c’était à la fois les deux sauf que, contrairement aux mecs, je comptais bien la respecter et ce, dans n’importe quelle situation. Je ne me voyais pas vivre sans elle mais s’il avait fallu que ce soit le cas pour me protéger et pour son bien, j’aurais été capable de le faire. River a toujours su que je m’étais rendue compte de mon homosexualité grâce à Maddison, que c’était elle qui m’avait fait changer de bord bien malgré elle. J’avais mis beaucoup de temps avant d’être capable de lui en parler. Je me souviendrai toujours de sa réaction. Il n’avait pas été étonné, il m’a même confié qu’il s’était rendu compte de quelque chose dans le genre mais qu’il préférait attendre que je sois prête à en parler. Puis, je l’ai dit à Maddison mais je n’ai su lui faire comprendre que je l’aimais plus qu’une meilleure amie il y a de cela une semaine. Mads et River ont été là quand j’ai annoncé la nouvelle à mes parents, me tenant la main pour me montrer leur soutien. Etonnamment, mes parents l’avaient très bien pris et je dois avouer que ça avait été un soulagement.

Bref, revenons-en à nos moutons. J’aurais voulu rester dans cet appartement mais c’était trop difficile. En fait, ce qui était difficile, c’était l’idée de ne pas pouvoir l’embrasser, de ne pas pouvoir coller mon corps contre le sien, de ne pas pouvoir la désirer car, maintenant, elle s’en rendrait compte. Pendant un instant, je fus fière des mots que j’avais employés. Malgré la force dont pouvait faire preuve Maddison, il me semblait clair que ça la blessait. Je n’aimais pas le fait de lui faire du mal mais si c’était le seul moyen pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle ressentait, j’étais prête à le faire. Je crois bien que j’aurais pu faire n’importe quoi pour la posséder rien qu’une nuit. Ce désir, cette attirance et ce profond respect que j’avais pour elle ne pourraient jamais s’en aller. Je savais que le point sensible serait Kendra. Mads ne s’était jamais cachée pour dire qu’elle ne l’aimait pas. Parfois, je m’amusais simplement à en parler pour la faire râler. Il suffit que je prononce ce prénom pour qu’elle sorte de ses gonds. Il en était de même pour Kendra. L’une comme l’autre, elles ne se supportaient pas et bizarrement, ça m’amusait d’être entre les deux. Je pensais réellement tout ce que je lui avais dit. Je ne pouvais plus envisager de n’être qu’une amie pour elle. Je ne pouvais pas me contenter de cela ou plutôt, je ne le pouvais plus. Cette plaisanterie avait duré bien trop longtemps et j’en avais marre de me cacher. Ce que je savais aussi, c’était que même si Mads était peut-être attirée par moi, rien que de penser à la réaction de ses parents la bloquerait. Mais, malgré tout, juste pour moi, pour savoir si je devais continuer à espérer, elle se devait de me faire comprendre clairement où ON en était. Lui rendre le bracelet, c’était probablement trop mais j’me disais que c’était probablement ce qui la ferait le plus réagir. Alors que je lui tourne le dos, je l’entends se rapprocher à cause du bruit de ses pas sur la moquette. Est-ce bon signe ? Je n’allais pas tarder à le savoir. « Alors c’est ça ta définition de l’amitié, te casser définitivement et m’abandonner parce que t’entends pas ce que tu voudrais ? T’as pas le droit putain » Elle s’énervait très clairement et elle ne tarda pas à me faire face. A cet instant, j’avais envie de la prendre dans mes bras, de la rassurer, de lui dire que tout irait bien car j’étais incapable d’envisager la vie sans elle même si je devais me contenter d’être son amie. Certes, la voir avec d’autres me consumerait mais j’étais prête à endurer cela. Pour elle. Pour moi. Pour nous. « je ne t’abandonne pas, je te laisse avec River, c’est différent. Il saura me remplacer à la perfection, je ne m’en fais absolument pas pour cela ! Jusqu’à preuve du contraire, je fais ce que je veux, Maddison. » Je marquai un temps d’arrêt. Elle ne répondit pas à ce que je venais de dire. Tiens donc, ça ne m’étonnait pas tellement car elle savait que, d’une certaine manière, j’avais raison. « C’est ce que tu veux alors ? Te taper cette salope de Kendra, sortir avec elle c’est ça ? Pourtant tu veux que je te dise une chose, je suis sûre que quand elle t’embrasse, quand elle te touche, c’est mon visage que tu vois pas le sien » Outch, ça faisait encore plus mal de réaliser qu’elle en était consciente. Elle avait raison. Chaque fois que j’embrassai Kendra, que je la caressai tendrement, que nous faisions l’amour, je ne m’imaginais qu’avec Mads. Certes, je désirai Kendra : elle était belle, drôle à l’occasion mais elle ne serait tout simplement jamais Maddison. Personne ne pourrait jamais être comme Mads et personne ne pourrait jamais prendre sa place. « Tu me connais merde, tu sas comment je suis, tu sais que je déteste parler sentiments » Oui, je le savais. Mads et les sentiments, ça faisait dix mille. Pourtant, j’aurais voulu être l’exception à la règle, être celle avec qui elle aurait pu parler de sentiments, la première à qui elle aurait pu dire « je t’aime » peut-être… Il ne fallait pas trop en demander quand même mais cela viendrait peut-être avec le temps. « T’as pas le droit de m’abandonner Sid » La voir pleurer comme ça était encore pire que de me sentir rejetée par elle. Je retenais un sanglot et me pinçai les lèvres. D’un geste tendre, j’essuyai ses larmes à l’aide de mes pouces puis laissai finalement retomber mes bras le long de mon corps. Cette voix tremblante, ces larmes, ce n’était tellement pas elle. Puis, en quelques secondes, tout bascule. Elle se colle complètement à moi et pose ses lèvres contre les miennes. Je suis aussitôt guidée par mon désir et j’ai l’impression de n’avoir aucune emprise sur moi-même. Je la laisse me guider, peut-être qu’elle préfère ça. Sentant sa langue tentant de se frayer un chemin, j’ouvre ma bouche et nos langues ne tardent pas à se retrouver. Je sens un long frisson parcourir mon échine. Dieu que c’est bon ! Mes bras entourent ses hanches puis je laisse ma main lui caresser les reins dans une douceur que je n’aurais pas soupçonnée en moi. Elle m’oblige finalement à reculer. Je ne cherche pas à comprendre, j’ai confiance. Elle me laisse retomber, assise sur le lit. Finalement, elle détache ses lèvres des miennes. J’ai beau être à bout de souffle, j’aurais préféré que ce baiser continue. C’était quelque chose que je désirai depuis tellement longtemps. « Je suis jalouse. T’es contente ? Je me suis cassée oui mais c’est pas parce que j’en avais rien à foutre de toi et au fond tu le sais » « Je m’en doutais. Seulement, tant que tu ne l’avouais pas, je ne pouvais pas être certaine que tu m’aimais de cette façon-là, Mads. J’suis désolée d’être partie. La fuite n’aurait jamais résolu le souci mais quand ça te concerne, je ne sais pas quoi faire. » Alors qu’elle a gardé ses mains sous mon haut, j’ai terriblement envie d’elle mais je ne peux m’empêcher de me demander si ce ne serait pas aller un peu trop vite. Elle colle à nouveau son corps contre le mien et frôle mes lèvres. Je l’attire complètement contre moi, l’obligeant à me rejoindre sur le lit. Je la bascule et me retrouve au dessus d’elle. « Je sais que tu préfères diriger mais je pense avoir suffisamment galérer pour mériter de tenir les rênes un petit peu. » Plongeant mon regard dans le sien, je l’embrasse très furtivement avant de déposer mes lèvres dans son cou. Elles frôlent à peine son cou et je la sens se raidir un peu. Comme cela, elle peut sentir mon souffle presque haletant contre sa peau. Cela me permet de placer une main au creux de ses reins. Je la touche du bout des doigts. Personnellement, ce sont les effleurements qui m’excitent davantage que les caresses appuyaient. Toujours le visage au creux de son cou, je m’ose à dire. « Tu sais, j’ai terriblement envie de toi mais je ne voudrais pas tout foutre en l’air maintenant… » C’était de loin ce qui faisait la différence entre elle et les autres filles. Une autre, je n’aurais pas hésité une seule seconde. Cependant, Mads, je ne voulais pas la forcer et je voulais faire ça bien. Après tout, ce serait sa première expérience avec une fille puis aller trop vite ne servait à rien. Nous avions tout notre temps maintenant.
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeJeu 8 Déc - 13:13

Les relations avec mes parents ont toujours été chaotiques, pourtant à cet instant ci avec les mots que Sidney m’avaient dit, tout prenait un autre sens. Je me rendais compte que j’étais incapable de m’opposer réellement à leurs autorités et que tout cela me finirait par me faire perdre les vraies personnes que j’aime. Depuis toute petite, ils n’avaient de cesse de me sermonner sur le bien et le mal. Pour eux, les choses, les personnes devaient évoluer dans une normalité, sans faire des choses contre nature comme ils disaient. Et pour eux, une fille qui aime une fille fait partie d’une telle situation. Durant une partie de mon adolescence, à vraie dire, je m’en foutais un peu, parce que je pensais que ça ne me concernerait pas et qu’au fond c’était leurs avis et que cela ne m’étonnait pas de leurs parts. Quand, mes sentiments pour Sidney ont commencé à évoluer – et que mon attirance a pris le dessus, je savais que la situation se compliquerait forcément. Je crois qu’au fond, c’est simplement à cause d’eux que j’ai refoulé tout cela depuis des années. Les parents de ma meilleure amie ont bien pris la nouvelle et je me souviens de ce moment où elle a décidé de leurs avouer, River et moi étions là. C’est tout le temps comme ça en réalité. Dès que l’un de nous trois devait vivre une épreuve, un changement dans sa vie, on se soutenait, on ne se lâchait pas. Je savais pertinemment que si j’en venais à avouer mon homosexualité refoulée, Sidney et River seraient là. Mais mes parents eux, ne le seraient plus. J’imagine déjà ce regard plein de surprise, de déception et de colère. Mon père n’a jamais été tolérant, dur avec ses employés, dur avec sa famille, il a toujours fait énormément attention à l’image de la famille pour ne pas subir des remarques la concernant. Au fond, derrière cette image presque parfaite, rien ne l’est. Je sais au fond de moi que ma mère est loin d’être heureuse et que parfois elle voudrait dire merde à mon père, mais elle se tait. Inévitablement. Elle sait très bien que mon père prendrait le dessus pour lui donner l’envie de l’ouvrir. J’aimerais sincèrement offrir à Sidney tout ce qu’elle désire vis-à-vis de moi. Pour l’instant, ça me semblait au dessus de mes forces – je ne pouvais pas le faire, pas maintenant. Ce n’était pas du tout le genre de décision qu’on annonçait entre deux cafés avec ses parents ou sur un coup de tête. Je n’ai au fond même pas envie d’imaginer la réaction de mes géniteurs à ce sujet. Rien que de savoir que je ne voulais pas me fiancer, les avaient mis dans une rage folle, ce qui m’avait inévitablement poussée à accepter ces fiançailles de complaisance avec Mason. Evidemment, j’en tirais du profit, il était là quand je me sentais seule et puis surtout il jouait parfaitement le jeu devant mes parents. Cela m’arrangeait foutrement parce qu’au moins, ils ne me harcelaient plus pour me voir la bague aux doigts. Je devais à présent simplement me préparer à perdre mes parents définitivement. Je le savais au fond de moi, lorsque la bombe de mon attirance pour les filles tomberait, ma seule famille serait River et Sidney. Le pire en fait, c’est que c’était déjà le cas, c’était mes deux bouées de sauvetages, mes deux bouffées d’oxygènes et sans eux, ma vie n’aurait aucun sens.

A ce moment précis, j’avais simplement l’impression d’avoir le couteau sous la gorge. Assumer mes sentiments ou perdre Sidney, voilà ce que j’étais en train de devoir subir. Je refusais de la perdre, je refusais de la voir se casser chez cette connasse de Kendra. Elle devait rester, elle devait me laisser du temps, elle ne devait pas m’abandonner. En une fraction de seconde, tout venait encore de déraper entre nous et cette fois-ci à cause de ma propre initiative. Je devais faire quelque chose, je devais lui prouver qu’elle n’était pas qu’une amie, qu’elle était bien plus que ça. Le contact de ses lèvres contre les miennes réanimait toutes ces sensations que j’avais éprouvé l’autre fois avant de fuir comme une idiote. J’étais ainsi, les sentiments, l’attachement, cela ne faisait aucunement partis de mes perspectives. Sidney me regarde, m’observe. La chaleur de son corps à proximité du mien me donne encore plus envie de laisser flirter mes mains contre ses courbes. A bout de souffles, nos lèvres se quittent à contre cœur alors qu’elle me regarde reprenant la parole. Elle m’explique alors qu’elle se doutait de mes sentiments et qu’au fond elle ne savait pas réellement comment agir avec moi. Je ne dis rien, la regardant, n’ayant qu’une envie ressentir son corps contre mien, et ma bouche contre sa peau. Elle est plus que désirable et parfois je me demande comment j’ai pu résister autant de temps. Je veux dire, moi et les relations sérieuses ce n’est pas ça, c’est plutôt une accumulation de plans d’un soir. J’ai été patiente presque, refoulant mes envies, mes sentiments pour ne pas risquer de faire de la merde avec Sidney. Elle n’est pas comme les autres personnes avec qui je m’envoi en l’air. J’ai aucunement envie de la blesser parce qu’elle est compte plus que tout. La blonde finit par m’attirer contre elle, me faisant retomber sur le lit. Elle finit par me dire qu’elle prend les commandes cette fois-ci même si je n’apprécie pas cela en règle générale. J’esquisse un sourire, à vrai dire là je n’en ai rien à cirer, c’est Sidney et c’est tout ce qui compte. Elle frôle légèrement mes lèvres. Je souris toujours alors que sa bouche vient flirter avec mon cou. Je penche machinalement ma tête sur le côté savourant l’instant. Des frissons parcourent mon échine alors que mon corps se cambre presque. Ses mains effleurent à peine le creux de mes reins et je le regarde tendrement au moment où elle reprend la parole. Elle me dit qu’elle a terriblement envie de moi mais qu’elle n’a aucunement envie de tout foutre en l’air maintenant. Je penche légèrement ma tête avant de me redresser à sa hauteur, la plaçant à califourchon sur moi. Je passe mes mains dans son dos, les remontant lentement contre sa colonne avant de serrer sa nuque pour poser mes lèvres contre les siennes. Je serre quelque peu ses cheveux entre mes doigts avant de laisser ma langue taquiner la sienne. Dès que nos bouches se scellent – je me sens totalement revivre et ça me rend ivre de plaisir. Je dépose ma bouche dans sa nuque, l’embrassant avec tendresse alternant avec quelques vagues de passion. Mes mains passent sous son t-shirt, glissant contre son ventre, son dos et ses flancs. Je tire lentement sur le bout de tissus, inutile à mon sens avant de lui ôter totalement. J’observe les formes de sa poitrine puis je replonge mon regard dans le sien. Je la regarde – presque intimidée à présent réalisant à quel point ce qui est en train de se passer à bien plus d’importance que le reste. Je dépose alors des baisers sur le haut de sa poitrine, le bout de ma langue glissant contre sa peau. Je remonte dans sa nuque avant de redescendre à nouveau. Mon index glisse vers la lisière de son jean, avant de glisser contre le tissu de sa petite culotte. Je souris en coin, mes gestes restant un peu maladroits par moment. Je pose alors mes deux mains contre ses joues pour l’embrasser tendrement tout en l’attirant contre moi. Mon dos retombe contre le lit et le corps de la belle blonde s’entend contre le mien. Je remonte une cuisse contre sa hanche, levant mon bassin par moment pour le coller contre le sien. Je m’écarte de sa bouche durant quelques secondes – pour reprendre mon souffle. Je la fixe, une main glissant dans sa chevelure dorée. « T’as pas peur ? Je veux dire, t’as peur que tout ça finisse par nous détruire ? ». Moment de panique là maintenant. Je n’ai aucunement envie de la perdre. Je ne le supporterais pas. Je le sais. Je n’ai pas envie que ce moment plus qu’intime change définitivement les choses entre nous. Mes lèvres frôlent à nouveau les siennes et je reprends rapidement la parole. « J’ai envie de toi…réellement, comme jamais. Je n’ai pas envie d’attendre mais je n’ai pas envie de te perdre non plus après tout ça… ». Je la regarde sincèrement mes mains continuant de caresser son dos.
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeMar 13 Déc - 5:42

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« Maddison & Sidney »


Je ne souhaitais pas précipiter les choses. Je comprenais en quelque sorte la situation dans laquelle se trouvait Maddison. En effet, il ne faut pas croire que ça a été facile pour moi de réaliser que j’étais lesbienne. Au départ, je ne voulais pas y croire. Je me souviens d’ailleurs d’une discussion avec River à ce sujet. « Bon tu m’as appelé pour quoi, Sidney ? » Il était toujours à l’écoute même s’il faisait mine que ça le soulait quand Mads ou moi l’appelions pour discuter de choses et d’autres. Il avait pour habitude de se jeter sur le lit des autres et ce jour-là, il ne changea pas et prit place sur mon lit. Toute tremblante, je ne savais pas trop comment commencer. « Tu sais que je tiens à Maddison, hein ? » « Bah évidemment, c’est ta meilleure amie. On se connait depuis le jardin d’enfants, j’te rappelle. J’suis pas un mec que t’as rencontré hier, je sais tout ça. » D’accord, il n’avait pas l’air décidé à me faciliter les choses. « Parfois, j’ai l’impression que je l’aime plus que ça. J’ai toujours cette sensation étrange quand elle est avec moi. J’en arrive au point où ça devient difficile de n’être que son amie. » Il éclata de rire. Je le regardai, les yeux ronds. A cet instant, je ne voyais absolument pas ce qu’il y avait de drôle. J’étais en train de parler de quelque chose de très sérieux et, lui, ça le faisait marrer. Sympa le gars ! « Ecoute, Sidney, j’vais pas te mentir. Je me suis rendu compte depuis un moment que tu es en kiffe sur Mads. » « Quoi ?.. Mais je… Non, j’suis pas en kiffe sur Maddison comme tu dis. C’est juste que parfois, j’ai l’impression d’être attirée par elle sexuellement parlant. » Il esquissa un sourire, s’appuya sur ses coudes pour se relever et me prit la main en tant qu’ami évidemment. « Sidney, vois la vérité en face. Tu es amoureuse de Mads. N’en aie pas honte, ce n’est pas dramatique ! Beaucoup de gens sont homosexuels de nos jours. » Beh teh ! C’était quelque chose de très facile à dire quand on se retrouvait pas dans ma situation. Lui, il se tapait des nanas à tout va et moi, j’étais clairement devenue incapable de coucher avec un homme. Ils ne m’attiraient plus, je n’avais d’yeux que pour Mads même si ça ne m’empêchait pas de mater d’autres filles. « Prends le temps de réaliser et de l’accepter, Sidney. Tu sais, moi, j’serais toujours là pour toi que tu sois hétéro, lesbienne ou encore bi. Tu es mon amie et ton orientation sexuelle m’importe peu. » Dans un geste tendre, il déposa un baiser sur mon front et partit.

C’était dans un jour comme celui-là que je me rendais compte à quel point les amis étaient importants. Quelques temps plus tard, je l’avais dit à Mads mais je ne lui avais déclaré mes sentiments que la semaine précédente. Chaque chose en son temps comme l’on dit. C’est d’ailleurs pour cela que je ne veux pas précipiter les choses entre nous deux. J’ai su attendre, je pourrais encore le faire mais le fait de savoir qu’elle m’aime aussi me rassure. Je n’ai plus l’impression de courir après elle pour rien. Je suis bien consciente qu’il va lui falloir un certain temps pour assumer. J’suis prête à endurer cela même si je ne sais pas d’avance comment je vais réagir quand elle refusera de me prendre la main ou de m’embrasser en public. J’adorais faire des baisers dans le cou mais j’aimais encore plus quand on m’en faisait. C’était une des choses qui m’excitaient le plus. J’étais toujours prise de frissons et la pression montait en moi presque à chaque fois. Alors que je suis à califourchon sur elle, je sens ses mains parcourir mon dos pour se loger dans ma nuque. Sous ses douces caresses, je ferme les yeux, me laissant porter par la sensation de ses mains sur mon corps. Elle m’attire un peu plus contre elle et nos lèvres se rencontrent à nouveau. C’était comme si elles avaient toujours été faites pour se rencontrer. Je me sentais terriblement bien mais je dois avouer que j’avais quand même peur qu’elle regrette. Tout comme elle, je glisse mes mains dans sa longue chevelure brune. Je la laisse guider notre baiser alors que je sens une décharge électrique parcourir mon corps à chaque fois que nos langues se taquinent. Alors qu’elle m’embrasse toujours, elle se montre entreprenante et passe ses mains sous mon tee-shirt. Ce n’est pas pour me déplaire. Toutefois, je ne suis pas sûre que ce soit bien ce que l’on fait. Malgré tout, je ne me vois pas la couper dans son élan. Je ne voudrais absolument pas la blesser. Il ne faudrait pas qu’elle s’imagine que je la repousse. Nous arrêtons de nous embrasser pour que je puisse ôter complètement mon maillot. Ma respiration ne cesse de s’accélérer et nos baisers nous laissent toujours à bout de souffle. Alors que je ne manque pas de remarquer que ma poitrine semble attirée son attention, nos regards finissent par se croiser de nouveau. Je la gratifie d’un large sourire. Celui-ci semble lui redonner confiance et elle dépose des baisers sur le haut de ma poitrine. Je me mords légèrement la lèvre inférieure. Mon envie d’elle ne fait que m’enivrer mais est-ce vraiment raisonnable ? Je suis partagée entre mon envie et ma raison, choix difficile. Mads se montre bien plus exploratrice que je ne l’aurais pensée et va même jusqu’à glisser sa main dans mon jean. J’ai le souffle coupé un léger instant. Elle finit par reprendre mon visage dans ses mains et nos bouches se rencontrent à nouveau, à croire que l’on ne peut plus s’en passer. Je suis totalement couchée sur elle et je me sens terriblement dans mon élément. Après tout, j’attends cela depuis plusieurs années maintenant. Et puis, Mads se montre hésitante. « T’as pas peur ? Je veux dire, t’as peur que tout ça finisse par nous détruire ? » Alors qu’elle frôle mes lèvres, je mordille légèrement une des siennes. Je suis coupée lorsqu’elle parle de nouveau. « J’ai envie de toi…réellement, comme jamais. Je n’ai pas envie d’attendre mais je n’ai pas envie de te perdre non plus après tout ça… » Je la regarde droit dans les yeux. Je comprends qu’elle a besoin d’être rassurée et c’est tout à fait normal. Après tout, ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Caressant tendrement sa joue, je continue à la regarder droit dans les yeux. « Je peux te promettre que tu ne me perdras pas, Mads. Tu sais, je t’attends depuis plusieurs années maintenant. C’est grâce à toi que je me suis rendue compte que j’étais lesbienne. Toutes ces années, ce n’est que toi que je voulais et que j’ai désiré au plus haut point. J’ai très envie de toi mais sache que je ne te forcerai pas. Si tu me demandes d’attendre, c’est d’accord. Si tu veux que ce soit maintenant, je suis d’accord également. La décision te revient. Moi, je n’ai aucun doute et je sais que rien ne changera entre nous. Ce ne pourrait être que mieux… » Pour appuyer mes mots, je l’embrasse tendrement dans un baiser court. Tout en attendant une réponse, je laisse aller mes mains contre ses flancs. Je n’ai toujours vraiment eu envie qu’elle. Tout à l’heure, elle avait raison en disant que je pensais à elle quand je couchai avec toutes les autres. Si j’avais pu coucher avec elle pour ma première fois avec une fille, il n’y aurait eu qu’elle depuis tout ce temps. D’une certaine manière, j’avais pu me perfectionner en l’attendant. Je m’ose à passer mes mains sous son tee-shirt. J’effleure ses flancs et ne manque pas de la sentir se crisper. Je ne sais pas trop si c’est parce que ça lui fait de l’effet ou si parce qu’elle veut arrêter. Si elle ne veut pas, elle m’arrêtera et je l’accepterai tout à fait. Je remonte jusqu’à sa poitrine et je m’ose à taquiner sa poitrine à travers le tissu fin de son soutien-gorge. La voyant fermer les yeux, elle semble apprécier ces légères caresses que je lui prodigue. Je n’ose pas me montrer trop entreprenante. C’est assez bête mais avec elle, je me sens timide et j’ai l’impression que c’est comme si c’était la première fois. Continuant mes caresses très légères, je dirais même des effleurements plutôt, je dépose mes lèvres contre les siennes. J’ai beau l’avoir embrassée il y a peu, sa bouche me manque déjà.
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MessageSujet: Re: ça fait si mal de te revoir ft. Maddison   ça fait si mal de te revoir ft. Maddison Icon_minitimeMar 13 Déc - 10:49

Au début, je n’avais pas réellement pris conscience que Sidney m’aimait, du moins qu’elle était attirée par moi. Avec River, on formait une sorte de trio inséparables et entre nous on a toujours été très liés, peut-être même trop aux yeux de certaines personnes. Je me gênais pas pour dormir à moitié nue contre Sidney, pour embrasser River que ça me chantait et pour jouer le rôle de sa copine pour éloigner les pétasses qui traînaient autour de lui. Je n’imaginais aucunement au début, que Sidney puisse éprouver quelque chose pour moi. Je savais évidemment qu’elle était lesbienne et cela ne me dérangeait pas du tout. Mais les choses ont rapidement dérapées et là c’est moi qui ne comprenais plus rien. Je ne supportais plus au bout d’un moment de la voir proches d’autres filles, de savoir qu’elle couchait avec des pauvres idiotes sans cervelles. Je n’arrivais pas à réellement savoir pourquoi est ce que je ressentais cette jalousie au fond de moi. Je me contentais de me dire que c’était simplement parce que c’était ma meilleure amie et que je n’avais pas envie de la perdre à cause de tout ça. Pourtant une part de moi savait que ce n’était pas ça le problème. Je refusais de me l’avouer – d’assumer simplement que j’étais en train de tomber amoureuse d’elle. Je ne me serais jamais imaginée tomber amoureuse d’une fille, évidemment c’est le genre de chose qu’on ne contrôle pas et qui vous tombe dessus sans que vous vous y attendiez réellement. Pour ma part, ça m’a fait l’effet d’une bombe, une énorme claque qui m’a dévasté sur l’instant. Je savais pertinemment que mon attirance pour les filles et Sidney en particulier ne serait jamais accepté par mes parents. Ça m’a fait peur au fond, de me voir rejeter comme une malpropre par mes parents, sous prétexte que ma sexualité n’était pas celle qu’ils imaginaient.

Le plus dur dans tout cela au fond, n’était pas réellement d’accepter mon homosexualité, mais plutôt de me faire à l’idée que je pourrais perdre Sidney. L’amour ce n’est pas une chose une facile, c’est quelque chose qui finira par forcément vous faire souffrir. C’est inévitable. Au début, c’est tout le temps le même schéma. Le petit couple heureux profitant l’un de l’autre comme s’ils avaient peur que quelque chose les sépare. Puis vient, le temps des larmes, le temps où on se déchire plus qu’on s’aime. Puis le silence et enfin on se quitte comme des moins que rien. C’est tout le temps même mécanisme. Et vivre cela avec Sidney ne me dit réellement pas. C’est plus qu’une simple fille pour qui j’ai des sentiments, c’est ma meilleure amie, mon tout, comme River l’est aussi. Parfois, je me dis que ce ne serait pas plus mal qu’on en reste à la case amie, parce qu’au moins ça ferait disparaître toutes ces craintes. Je n’ai pas envie de passer à côté de Sidney et de ce que je ressens. Mais je ne peux pas non plus faire comme si tout cela était simple. Rien ne l’est et ce n’est pas prêt de l’être. Mes pseudos fiançailles, mes sentiments pour elle, mes parents qui s’incrustent de plus en plus dans mon quotidien. J’ai l’impression d’étouffer en réalité et je me dis que peu importe ma décision final, des personnes seront forcément déçues ou blessées. A cet instant précis, je n’ai envie que d’une chose, me focaliser sur ma meilleure amie et ne penser qu’à ce moment qu’on est en train de vivre même si mes peurs, sont encore présentes. Sidney finit par reprendre la parole en me disant que je ne la perdrais pas, qu’elle est là et qu’elle le restera comme elle l’a fait durant toutes ces années. Je la fixe presque fébrilement mes mains calaient contre ses hanches alors qu’elle me dit que si je souhaite attendre, on le fera, et que si je souhaite continuer on le fera aussi. Je la fixe alors qu’elle finit par sceller ses lèvres contre les mienne tendrement. Elle laisse alors ses mains se faufiler contre mes courbes, caressant mes flancs du bout des doigts alors que je me cambre légèrement appréciant cela. Je la fixe de tant à autre, mordant ma lèvre inférieure pour lui signifier que cela est foutrement agréable. Je finis par l’attire contre moi, pour l’embrasser à nouveau, tendrement d’abord, puis avec plus d’aisance et de passion au moment où mes mains se faufilent dans sa chevelure dorée. Je serre légèrement celle-ci avant de remonter ma hanche contre sa cuisse, ne quittant pas sa bouche pour autant. Mes mains glissent dans son dos – sous ses fesses que je serre un peu plus avant de caresser son ventre du bout des doigts. Sa bouche glisse dans ma nuque et je bascule sur elle, à califourchon en la regardant. « Je veux qu’on le fasse. J’ai plus envie d’attendre ». Je l’embrasse du bout des lèvres avant de descendre mes baisers sur sa poitrine, puis son ventre. Ma langue taquinant de temps à autre sa peau. Je souris en relevant mon regard vers elle. Ma main déboutonne lentement son pantalon alors que ma bouche remonte contre son corps pour venir capturer ses lèvres. Je la contemple ensuite, elle, ses traits parfaits, sa façon de sourire qui me rend complètement dingue. Ma main continue de serrer sa cuisse que je ramène contre ma hanche. « Me laisses plus… » Que je dis en la regardant. Je ne supporterais pas qu’elle se casse encore, qu’elle retourne chez Kendra la salope et qu’elle m’abandonne. Durant son absence, c’était foutrement dur. River pourra en témoigner. J’ai été encore plus connasse que d’habitude et les injures en espagnole en fusée dans l’appartement, chaque jour, ouais. Je sais que ce n’est pas la faute de River tout ça, mais c’était le seul présent pour moi à ce moment-ci et le seul devant qui je pouvais réellement exprimer que j’étais mal. Ma tête se niche dans la nuque de Sidney que j’embrasse tendrement, m’enivrant de son odeur. Je n’aurais envie que ce moment ne s’arrête jamais.
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